1.2.3. Nous irons au froid…

Nous avons donc passé la première journée de notre séjour Patagonien à contempler le Perito Moreno sous presque tous ses angles : depuis un bateau et depuis la colline d’en face.
Un seul angle nous aura été refusé puisque nous avons de jeunes enfants : celui qui permet de monter dessus avec des chaussures à crampons.
M’en fiche, la glace je la préfère dans mon mojito que sur mon Perito.

Ceci dit, je sens que je vais décevoir les amoureux de la nature sauvage mais je préfère être franche : au Perito Moreno, comme à Iguazu, nous avons retrouvé le même système de passerelles. A une nuance près : celles d’Iguazu, essentiellement planes, permettent l’accès aux personnes à mobilité réduite, alors que celles du glacier comportent un certain nombre de marches. Il y a un ascenseur qui permet d’arriver à un point de vue, mais il était un panne ce jour là.

Perito Moreno

Perito Moreno

Perito Moreno

A ceux qui auraient donc envie de se sentir un peu plus isolés face à la grandeur du paysage, je conseillerais de diriger leurs crampons vers d’autres glaciers. Dépêchez-vous, car la passerelle a l’air de progresser relativement vite en Argentine…

Citation du jour, bonjour.

Je rentre de «vacances», j’ai la crève et je lis du Jean-François Deniau.
N’y voir aucun lien systématique de cause à effet.
Mais j’adore l’écrivain et je suis définitivement amoureuse de l’homme. Je vous ai déjà dit que j’aimais les aventuriers ?
Bon, il s’est un peu égaré dans une carrière politique (sans aucun parti pris sur ses opinions, je suis juste une désillusionnée de la matière dans son ensemble) mais il est marin et ça rachète tout.

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Je suis au bout du monde

Partie une semaine dans le sud de l’Argentine, je pensais pouvoir vous concocter un petit billet sur nos aventures patagoniennes. Je ne sais pas comment font les autres parents, mais nous, on grappille la moindre minute de sommeil et on s’effondre tous les soirs à neuf heures en même temps que les enfants. Je vous

Aux voisins, je préfère les voisines.

(Titre choisi en hommage à Renan Luce)

Quand nous sommes arrivés dans notre appartement, l’agence immobilière nous avait fait miroiter, entre autres, la présence d’une star de la chanson au deuxième (Angoisse sur la Pampa Part 2).
Finalement, la star de la chanson – Shakira -, s’est révélée n’être QUE la marraine DE la petite fille du second.

Shakira by Luis Fernando y Sonia Maria (c) http://www.flickr.com/photos/7477245@N05/5375147161/

Une charmante enfant, au demeurant, et mon seul regret dans ce beau pays aura été que, quand la maman "de La Rua" – soeur du "de la Rua" qui a été pendant longtemps le petit ami officiel de la bomba latina – m’aura demandé si je ne connaissais pas un professeur de français pour sa fille, je n’aie pas immédiatement crié « MOI MOIIIIIIIIIIIIIIIIIII MOI MOI », du plus profond de mes poumons. Voire de mes tripes.
Qu’est ce que j’ai fait à la place, je vous le demande ?

Angoisses sur la pampa. Mon arrivée à Buenos Aires Part 2.

(Suite de la Part 1)

Le deuxième jour, certaines choses s’arrangent : notamment le nouvel appart- hôtel qui a maintenant une vue dégagée sur la Rural (à force de les entendre, je savais par cœur les airs du fameux Opera Pampa) et le Zoologico, deux chambres et une cuisine dont la taille dépasse – cette fois – celle de la boîte à chaussures.

Calabaza de mate

Typique pour boire le maté ici. Vous pourrez remarquer que c’est le même décor de fond que pour le bock de café StarBuck : ceci est un blog à petit budget.

Mais elles deviennent nettement plus folkloriques pour le reste : des paysans en colère ont mis le feu à la pampa et la ville nage dans une épaisse fumée âcre qui ne permet pas toujours de voir à plus de deux mètres mais témoigne à coup sûr du goût un peu trop prononcé des Argentins pour le barbecue.
En tout cas, on a mis un peu de temps avant de profiter de la vue dégagée depuis la chambre…

Angoisses sur la pampa. Mon arrivée à Buenos Aires Part 1.

(Article initialement paru dans Buena Onda, le magazine de Buenos-Aires Accueil.)

Mon arrivée à Buenos Aires, Argentine, le 11 avril 2008 (bientôt l’anniversaire des trois ans) m’a parue assez folklorique.

Drapeau Argentine

Descendus de l’avion le matin, après une nuit blanche, en ce qui me concerne, à m’occuper de mon bébé de 18 mois, nous sommes accueillis par la responsable RH de la boîte de mon mari.

Et avec elle, c’est tout de suite parti pour le marathon : de toute façon, comme me elle me l’explique, il ne faut surtout pas dormir jusqu’au soir pour vite se mettre dans le bon rythme.
Vamoooooooooooos, donc !!!

Vol au dessus d’un nid de facteurs. Correo Argentino Part. 3

(La suite de mes aventures en Poste Argentine : voir Part 1 et 2)

La salle d’attente du Correo Argentino ressemble à une salle de cinéma. En moins marrant.
L’attente dans cette petite salle de cinéma peut-être longue : j’ai eu des débuts de sueur froide, quand j’ai remarqué qu’un petit malin avait installé une buvette ambulante à la sortie… comptez une bonne heure en moyenne.
Les habitués apportent un magazine : n’hésitez pas à les imiter !

Mollydot (cc) http://www.flickr.com/photos/mollydot/3396687396/

On pourrait aussi aller au Correo avec un tricot !