il fait un temps magnifique

À vrai dire, c’est le printemps, ici, et il fait toutes sortes de temps magnifiques. Le soleil, le soleil bien sûr, quand il s’écrase juste devant moi, par delà la butte, embrasant les nuages d’orange, de jaune et de rose.Et quand je vois les arbres se détacher en ombre chinoise sur ce feu d’artifice, résonne

un de mes contes traduit en Espagnol

Toute cette semaine, j’ai préparé l’envoi de mon conte « Les cinq joyaux de la princesse Lila-Neige » à des agents espagnols. Pour ce faire, il a d’abord fallu que je le fasse traduire et heureusement, j’ai trouvé une traductrice qui partage mes goûts et mes sensibilités (merci Carlota !) parce que la décision de quitter la

le bracelet tibétain des 5 joyaux

Quand j’ai écrit ma nouvelle « Les cinq joyaux de la princesse Lila-Neige », j’ai toujours eu dans l’idée d’en faire un bijou. En voici ma première version ! C’est un bracelet tibétain, un shamballa tout simple, avec du coton ciré et des perles 8 millimètres. J’ai acheté l’ensemble sur cyberperles en remplaçant la topaze par une

aujourd’hui, mon amie, ma sœur, que vas-tu faire pour toi ?

Je relisais hier un article de blog que j’avais écrit dans une autre vie, semble-t-il, quand j’habitais dans un petit village des Yvelines.

Je traversais à cette époque le choc climatique – au figuré – d’un retour en France, à la campagne, après une vie d’expatriée à Buenos-Aires et le choc climatique – au sens propre – du passage entre une ville essentiellement ensoleillée à un village constamment sous la pluie.

conte en couleurs

C’est un jour blanc.
Blanc de larmes, blanc de ciel, blanc des fleurs de cerisiers qui tombent du ciel en tempête de neige.
Sakurafubuki.
Et Akiko pense que c’est une bonne chose qu’on puisse encore choisir cette couleur pour le deuil, dans son pays. Parce que le choc, le vide laissés par le départ de quelqu’un pour l’autre côté, c’est justement ça.
Un désert immaculé.

tu es sûre de toi…

« Mais pourquoi, mais comment ? »

« Comment être sûre de toi, tout en réfléchissant », tu me demandes de tes grands yeux ambrés de chat, lumineux et méfiants.

« Comment, quand je sais que je ne pourrai jamais atteindre vraiment ce que j’ai déjà imaginé, bâti et peaufiné dans ma tête depuis longtemps ? »

« Comment, quand ma soif de perfection m’assure d’ores et déjà que je serai de toute façon déçue par le résultat ? »

« Comment puis-je être sûre ? »