Paris je t’aime

Paris se déploie en colimaçon autour de la Seine.
Et on peut y bondir d’arrondissement en arrondissement comme sur une marelle…

1, 2, 3…

J’ai vécu dans le troisième !
Dans un immeuble à toit de champignon près de Beaubourg.
J’y dormais la nuit et je travaillais dans une maison de Couture le jour.

Haut les cœurs !

Haut les cœurs, le temps est tellement pourri depuis des mois que j’en viens à oublier à quoi ressemble le soleil.
Est-ce que c’est moi, ou est ce qu’il faisait déjà aussi mauvais avant que je ne rentre d’Argentine où je prenais ma dose de vitamine D comme un acquis?
J’ai fait un sondage autour de moi et les avis divergent.

En ce qui me concerne, je ne peux m’empêcher de songer aux prédictions quasi apocalyptiques que j’avais entendues à une conférence écologique organisée autour de monsieur Nicolas Hulot il y a à peu près quinze ans. Les météorologues présents prévoyaient alors de fréquentes rafales de vent comme premiers symptômes de catastrophes dont ma mémoire n’a heureusement rien retenu (en bonne trouillarde qui se respecte, j’ai l’amnésie pratique).
Ce qu’ils n’avaient pas précisé à l’époque, c’est que le vent pousserait les nuages blancs pour vous plomber avec des nuages gris. On en viendrait presque à souhaiter certaines fois qu’un Dieu vengeur brandisse carrément et clairement le trident de la foudre plutôt que de nous étouffer à petit feu sous la mélasse.

En attendant, ma fille apprend des poèmes de circonstance sur un escargot épanoui et mon fils, quand il se réveille de sa sieste, me demande "où il est le soleil ?". À croire que cet imbécile là (je parle du soleil, bien évidemment) n’est encore bon que pour faire fondre la banquise.

Rio de Janeiro sous la pluie.

Et une photo de Rio de Janeiro sous la pluie pour se consoler un brin.

Moi aussi, j’écris du porno.

Finalement, j’ai décidé de commencer mon futur best-seller par la troisième phrase, celle qui dit « It was by far the very best fuck she ever had. Ever », celle qui va me permettre d’aller droit à l’essentiel dès les premières pages, c’est à dire : droit au cul.

À vrai dire, l’essentiel dans notre monde moderne qui apprécie des valeurs sans chichi, serait plutôt bipolaire : il n’y a pas que le cul dans la vie, ne nous y trompons pas, il y a aussi le pognon. En plus, certaines fois que je ne nommerai pas, mon dernier permet d’acheter mon premier.
Et parfois, mon premier permet d’obtenir mon second.
Ce monde est décidément bien fait.

Bibliothèque

Elle s’appelle Glenda Moon, elle est strip-teaseuse (fiction).

(Et c’est parti pour la précaution usuelle, je ne voudrais pas que les mamans du village m’imaginent avoir une deuxième vie la nuit : toute ressemblance avec une personne réelle, ne serait que le pur fruit d’un malencontreux hasard, d’une coïncidence fortuite, d’un abus de tequila etc…)

S’appeler Moon, quand on vit de montrer sa lune, vous avouerez que c’est avoir un solide sens du marketing.

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Prologue à une brève nouvelle

Je participe un samedi par mois à un atelier d’écriture et j’ai pour mission de pondre un truc qui tienne la route avant ce qu’on appelle ici l’été (il pleut toujours mais les températures repassent au dessus de 0°).

Et je n’ai pas peur de la feuille blanche.
Dans la mesure où je me parle toujours à moi même et que je ne manque pas d’imagination, je n’ai qu’à retranscrire ce que je pense sur papier, c’est sans problème. À la limite, je craindrais plutôt d’être un peu déjantée mais je me rassure en me disant que tant que « mes voix » ne m’intiment pas d’aller torturer un chat, il n’y pas de raison de paniquer.
Au passage, je tiens à rassurer les voisins : si jamais un tel évènement, tout de même fort improbable, venait à se concrétiser, question félins, j’ai ce qu’il faut chez moi.

Livres sur l'écriture

Recyclage de photo, ce n’est pas pour rien que je suis une blogueuse écolo.

Me déclarer en tant qu’auto-entrepreneur.

Pour commencer avec une anecdote qui n’a rien à voir avec le sujet du jour, j’aimerais témoigner sur le poncif « les hommes seront toujours des hommes ».
Ce matin, alors que le Jules était à la noble tâche de changer la couche de notre hériter mâle, il remarque que la partie la plus virile de son anatomie était, comme qui dirait, dans son état le plus rigide.
Il dit alors quelque chose comme « oh, tu as vu ton pilin ? », « pilin » étant le mot donné jadis à ce bel organe par la nounou argentino-paraguayenne et qui nous est resté.
Et notre fils de répondre :
« NON, pas pilin. BÂTON ! »
Ça promet…

Mais cela n’a rien à voir avec le sujet du jour, qui est que je viens officiellement de recevoir mon numéro de SIREN en tant qu’auto-entrepreneur.

Paperasse

Petit meurtre à écrire entre amies.

Une fois par mois, je participe à un atelier d’écriture.
Merveilleux moment que ces heures volées au quotidien, rituel "sooooooooooo british" mâtiné d’humour caustique et de littérature raffinée autour d’un bon thé.
Savoureux mélange de madeleines et de bons mots faits maison !
Et cette fois, comme devoir à faire chez soi, notre bienveillante mais néanmoins ferme maîtresse de cérémonie nous a tout simplement demandé d’écrire un ouvrage d’ici fin mai.
Mais c’est bien sûr !

Petit meurtre entre amies

Et hop, encore une installation minimaliste. Ma spécialité !

CV2 : pourquoi je parle un peu japonais et que je n’aime pas l’allemand.

Le premier décembre prochain c’est l’anniversaire de ce blog, qui va fêter sa première année.

Ouuuuuuuuuais ! Happy beurreday et tout ça.

Et mon léger souci, c’est que je n’ai pas tenu mon engagement de participer à ce que ceux qui n’ont jamais été mère au foyer appellent la vie active, un déménagement international et deux bambins bien éveillés ayant eu la fâcheuse tendance de se faufiler entre ma motivation et moi.
Enfant éveillé, parent fatigué, c’est mon crédo. En tout cas, c’est ma façon à moi de justifier mon envie de dormir dans la soupe dès huit heures du soir.
Et de me consoler.

Mais c’est pas tout ça, je vais quand même continuer mon Curry – pardon -, mon Curri en ligne. À raison d’une petite partie tous les ans, je risque de tenir les chasseurs de têtes en haleine pendant encore un certain temps…

Dans le CV1, j’en étais donc arrivée à mon entrée en Sup de Co Tours, à présent dénommée Escem.

Sanjusangendo by Ashfelt (c) http://www.flickr.com/photos/ashfelt/483462163/

三十三間堂, c’est à dire Sanjusangendo en français : le copier/coller ça en jette !