Ces États-uniens qui réalisent que leurs parents n’ont aucune empathie pour autrui découvrent en réalité que leurs parents sont des sociopathes. Ou des psychopathes, pour les plus intelligents, mais ça n’a pas l’air d’être le cas ici…
Ces gens n’ont plus la notion du bien et du mal qui s’applique à tout le monde.
La dichotomie, dans leur tête, est à présent entre les victimes – ce qu’ils croient être, parce que tout est pris par l’égo comme une injustice – et leurs bourreaux. Ils sont intimement convaincus que la victime a tout les droits parce qu’elle serait, par essence, du côté du bien. Et donc qu’elle aurait jusqu’au droit de faire le mal. Ils rationalisent ainsi le fait de se sentir les victimes d’immigrés pauvres et sans défenses et de les torturer.
Quand on fait partie de la famille de ces gens, c’est horriblement difficile, et douloureux, que de faire son deuil de personnes qu’on aimait de leur vivant. J’ai perdu ainsi les deux personnes qui étaient les plus importantes pour moi avant mes trente ans.
Et comme si cela ne suffisait pas, c’est aussi faire le deuil de son innocence.

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