tu es sûre de toi…

« Mais pourquoi, mais comment ? »

« Comment être sûre de toi, tout en réfléchissant », tu me demandes de tes grands yeux ambrés de chat, lumineux et méfiants.

« Comment, quand je sais que je ne pourrai jamais atteindre vraiment ce que j’ai déjà imaginé, bâti et peaufiné dans ma tête depuis longtemps ? »

« Comment, quand ma soif de perfection m’assure d’ores et déjà que je serai de toute façon déçue par le résultat ? »

« Comment puis-je être sûre ? »

Paris je t’aime

Paris se déploie en colimaçon autour de la Seine.
Et on peut y bondir d’arrondissement en arrondissement comme sur une marelle…

1, 2, 3…

J’ai vécu dans le troisième !
Dans un immeuble à toit de champignon près de Beaubourg.
J’y dormais la nuit et je travaillais dans une maison de Couture le jour.

¡que suerte tenerte! *

* quelle chance de t’avoir !

C’est une chanson qui me colle un sourire dès qu’elle passe à la radio, ici, en Espagne.
Et du coup, j’ai eu envie de la partager avec vous : clic, clic, cliquez par là…

Et je vous mets en dessous (au cas où !), la traduction des paroles, hyper positives :
(spéciale dédicace à « l’hombre » qui partage ma vie !)

« Quand je me sens bien,
Rien ne colle à la poêle,
Et la tortilla en sort toute ronde et parfaite.
Le froid est une excuse pour te câliner encore plus
Et si la maison n’est pas propre, allons à l’hôtel !

je nous souhaite de décoller

Il y a ce verbe en anglais, qui, à mon avis, n’a pas d’équivalent dans notre langue…

« To soar ».

Et ce mot comprend, dans ses quatre lettres toutes simples, à la fois le bonheur de voler, la sensation de planer très loin au dessus des soucis, grands et petits, et l’exaltation de se sentir vivant.

To soar ! Décoller au plus haut en sentant frémir la force de ses ailes.

Moment de grâce qui m’arrive à moi quand j’écoute une musique particulièrement prenante ou quand j’ai le sentiment d’avoir enfin réalisé quelque chose qui en vaut la peine.

Et c’est souvent quand on a traversé un épais brouillard de peur et de doute que cette aube claire et dorée se fait la plus intense.

C’est, j’imagine, ce que doit ressentir l’alpiniste au terme de son ascension.