En 1945, en Allemagne, on pouvait au moins penser que c’était seulement une minorité d’allemands qui savait pour la Shoah. Et les atrocités infligées au peuple juif.

Maintenant, le génocide subi par le peuple palestinien se fait au vu et au su de quiconque a accès aux réseaux sociaux. En dépit de cela, il dure depuis un an.
Ce que cela révèle sur l’âme humaine n’est pas folichon.

Pourquoi autant de méchants vivraient-ils aussi longtemps, si Dieu était la seule force de ce monde ? Déjà parce que Dieu ne tue pas, c’est même l’un de ses commandements.
Mais aussi…
Parce que le diable protège également les siens.

Tout se passe comme si l’âme, indéfectible création de Dieu, tendait vers le bien.
Et que l’égo, créé par le méchant à cornes, n’arrivait à entraîner l’humain sur la mauvaise pente qu’en le convainquant qu’il n’est pas responsable, qu’il est la victime de l’équation. Que c’est l’autre personne qui l’a forcé à haïr, à maltraiter ou à tuer.

L’égo, c’est essentiellement une volonté illimitée d’expansion, au détriment de tout le reste.
Le monde, la compassion et la vérité peuvent bien aller se faire foutre…

Une démocratie ne peut fonctionner réellement que si les politiciens et les médias arrêtent de mentir aux électeurs.
On est loin du compte…

Tous ces fanatiques religieux parmi les juifs ou les évangélistes, en train de préparer un sacrifice de vaches rousses ou d’espérer un bain de sang, pour provoquer l’arrivée d’un nouveau prophète, pour ceux qui n’ont pas apprécié le dernier ou bien le retour du même, pour les autres, mais qui serait à présent apocalyptique…

Ont-ils pensé que ce prochain prophète pourrait être un(e) Palestinien(ne) ?


Car, personnellement, c’est en Palestine, à Gaza ou en Cisjordanie, que j’irais le chercher, ce futur prophète : envoyé là, non pas pour préparer la fin du monde mais pour sauver l’âme des persécutés et des innocents, pour apporter l’espoir aux plus démunis d’entre nous et pour montrer à nouveau la voie de l’amour et de la lumière sur Terre.

« Pardonne-leur, Père, ils ne savent pas ce qu’ils font » a dit Jésus, prophète juif venu pour nous tous, en parlant de ceux qui le condamnaient à mort.

Car ses bourreaux, victimes de leur égo, vivaient dans une réalité alternative. Et ne mesuraient pas les conséquences de leur acte.
Le pardon est donc toujours possible.
Mais il n’exclut pas la Justice.