Comme la plupart des français, je suis assez résistante, à priori, aux importations américaines. Il faut dire qu’après le plan Marshall et la guerre d’Irak, on a deux ou trois raisons valables d’être méfiants des bonnes idées "made in US".
Et j’ai donc refusé pendant longtemps de souscrire aux festivités d’Halloween : la citrouille ne passerait pas par moi.
On nous avait déjà fait avaler la fête des mères, celle des pères, et celle des grand-mères, le tout dans un but purement mercantile, cette fois le lobby des farces et attrapes ne me ferait pas mordre à celle ci.
Il est à noter, cependant, que dans la série "fête pour un oui ou un non", les Argentins sont bien plus forts que nous et qu’ils ne vous permettent pas d’oublier la fête des secrétaires, celle des enseignants, ou celle des enfants. Entre autres.

Mais pour en revenir à Halloween, depuis que j’ai des enfants, il faut quand même avouer que la tradition des déguisements de sorcières et autres fantômes, pour faire la fête et manger des friandises au milieu des citrouilles, c’est quand même plus sympathique que d’aller collectivement en famille fleurir les tombes.
Halloween, pour des petits, vous avouerez que c’est quand même plus joyeux pour toucher du doigt quelques thèmes délicats et possiblement anxiogènes : d’accord, il y a quelques évènements pas gentils dans la vie, mais avant, on peut manger des bonbons…