Rugby au zoo spaycific’

Dimanche dernier, nous étions familialement en Sarthe, pays de la rillette, où j’ai le bonheur d’être née.
Et j’ai traîné tout le monde au zoo, plus particulièrement au Spaycific’zoo, spécialisé en oiseaux.

Déjà que le Jules est venu un peu à reculons, quand il a vu son premier piaf, frigorifié sur une poutre, il a tout de suite grogné que lui, il avait le choix de pouvoir rester dormir au chaud.

Spaycific'zoo

Et c’est vrai qu’après le parc des oiseaux d’Iguazu, au premier abord, notre zoo Sarthois avait surtout l’air spécifiquement tristounet.

Spaycific'zoo

Gigoteuse maison

Quand j’ai commencé ce blog, en décembre, j’avais le triple objectif d’écrire (logique), de créer (pourquoi pas ?) et de trouver un taff (urgent !).
Et il faut avouer que sur ces deux derniers points, je n’ai pas tout à fait rempli mes objectifs…

En ce qui concerne le fait de travailler, j’attends encore un petit peu : rentrer dans ce doux pays de la paperasserie qu’est la France, me donne à penser que le simple fait de réinscrire sa famille à la sécurité sociale et à la CAF, est bien un travail en soi.
Quiconque se plaint en Argentine, de ce qu’on appelle là bas les « tramites », n’a pas été confronté au souci du détail français…
Malgré tout, il faudra tout de même que je songe un jour à mettre la suite de mon CV en ligne, je ne voudrais pas décevoir les chasseurs de tête, que je visualise facilement empressés (la visualisation positive, c’est définitivement mon truc).

En attendant de trouver le courage, je vais donc vous révéler quelques créations récentes.
Et dans un souci, déjà mentionné, de ne pas vous étouffer sous le poids de ma sublime créativité, voici donc une photo de ma modeste serviette-torchon-bavoir réalisée pour la cantine.

serviette

Serviette fermée sur du bleu qui pique les yeux.

Une école publique très sympathique

Comme vous l’aurez peut-être noté si vous avez fait partie des rares lecteurs de cet été (je ne vais pas plus sur les sites de statistiques, que je ne monte sur un pèse personne depuis ma deuxième grossesse, je ne suis pas masochiste), je ne suis pas une fan du système scolaire français classique.

Et comme je l’ai déjà évoqué dans le post mis en lien plus haut, je me permets d’autant plus de critiquer que la majorité de ma famille et de ma belle-famille a gagné ou gagne sa croûte dedans.

Que je vous donne cette fois le détail : un grand père directeur d’école qui est allé éduquer en Afrique à trois semaines de trajet de son Berry natal, – pirogue comprise -, marié à ma grand-mère institutrice ; une tante agrégée mariée à un autre professeur et partis en couple éduquer à Madagascar pour perpétuer la tradition familiale ; et enfin une cousine qui s’est « contentée » de la banlieue parisienne, une aventure de nos jours, à ce qu’il paraît.

A qui je peux ajouter mes beaux parents et mes tantes par alliance, enseignants exclusivement haut-marnais.
Ma grand-mère par alliance, par exemple, directrice d’école dans ce beau département, et à qui des parents affolés venaient parler de leur progéniture, est connue pour leur avoir répondu : « Comment voulez vous que moi toute seule j’en fasse un gars intelligent alors que vous vous êtes mis à deux pour en faire un imbécile ? ».

Mon mec aime les femmes de caractère, ça doit venir de là…

Davron

Portail de l’école publique de Davron à côté de la mairie.

Maman conduit

Hier, j’ai pris la voiture pour emmener mon aînée à son cours de cirque.
Et quand le plus petit m’a vue au volant il a commencé à dire, sur un ton interrogatif et quelque peu angoissé : « papa ? papa ? ».

Parce que oui, je ne conduis pas souvent et ça saute même aux yeux d’un bébé de dix-huit mois.

La voiture

La voiture

Mon petit village

À lire sur l’air d’ "Ulysse" de Ridan !

Après la vague générale des «ce n’est pas trop dur de rentrer en France après l’Argentine ?» est venue la vague des «ce n’est pas trop dur de t’installer à la campagne après Paris et Buenos Aires ?»

Et c’est vrai que ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que je ne suis pas, à priori, une fille de la campagne.
Et que depuis que mes parents ont décidé quand j’avais trois ans, dans l’intérêt du chien et des enfants (dans l’ordre) de migrer à la campagne, je n’ai eu de cesse de la quitter.
Ce que j’ai fait par la suite pendant à peu près vingt ans.

Davron

Campagne près de Davron.

Épuisée !

Il y a à peu près trois ans, j’avais été impressionnée d’entendre parler des jeunes mamans qui montaient une boîte à la toute fin de leur grossesse ou pendant leur congé maternité, parce qu’elles avaient « enfin le temps ».
La créatrice d’« Envie de fraises », dont j’avais entendu parler pour la première fois à une réunion du Centre des Jeunes Dirigeants, – réunion plus que machiste d’ailleurs, avec démonstration du tout nouveau matos "Bang et Olufsen" à un seul bouton pour que même les femmes puissent l’utiliser, ah ah ah -, avait de fait fondé une association pour jeunes mamans créatrices de boîte.

Alors que moi, quand j’ai eu ma fille, qui, pendant trois mois ne dormait que deux heures par nuit et deux heures par jour, j’en venais de facto à confondre le jour et la nuit et à vivre dans un état constant de somnambulisme.

Chez moi à Davron

Je vous présente mon nouveau chez-moi.

Mon ex-quartier à Buenos-Aires : « Palermo chico »

A Buenos-Aires, j’habitais à "Palermo chico", qui est, comme son nom l’indique, une petite partie du quartier de Palermo.

Le quartier de Palermo, proche du río, entre les quartiers de Begrano et de Recoleta, comprend notamment les très branchés Palermo Soho et Palermo Hollywood (l’ensemble des deux formant le Palermo Viejo, le vieux Palermo).
L’article wikipedia confond, il me semble, Palermo Soho et Palermo Viejo tant il est vrai qu’on pourrait légitimement s’y perdre !

Et on comprend mieux, en lisant tous ces noms de quartiers, pourquoi les "Porneños" (habitants de Buenos-Aires) peuvent se définir comme des Italiens parlant Espagnol…

Je vous présente donc mon ex-rue avec ses trottoirs dépareillés et son quota de trottoirs défoncés comme partout, du reste, à Buenos-Aires.

Palermo chico

Palermo chico

Palermo chico

Palermo chico

Mon ex-immeuble, rue Ortiz de Ocampo.

Palermo chico

Et une vue, depuis mon ex-fenêtre, du bus touristique qui passait dessous.

Un code vestimentaire pour aider les papas

J’avais prévu de vous montrer des photos de mon ex-quartier Argentin et de mon nouveau village français.
Mais mon chéri à moi étant parti au taff avec ce qui était sensé être mon cadeau d’anniversaire de l’an dernier, c’est à dire, mon téléphone portable sur lequel j’avais pris rapidement des photos à Buenos Aires avant de prendre l’avion, je vais me rabattre sur un post de comptoir sur un sujet que je qualifierais d’urgence familiale.

Car si vous êtes une femme et que vous avez comme moi au moins un enfant et leur père à domicile, vous avez forcément été confrontée au problème de l’habillage de mon premier par mon second….

le papa code

Les araignées aiment la campagne

Et plus particulièrement ma maison, qui s’y trouve.
Et le hic, c’est que moi, je n’aime pas les araignées.

Ceci dit, grâce à mon séjour Argentin, et à ma confrontation régulière aux cafards de cinq centimètres de long, j’ai un peu relativisé sur l’arachnophobie : à moins de me retrouver nez à pattes avec un exemplaire suffisamment grand pour qu’on puisse lui voir les poils à l’œil nu, je ne crie plus.
Les pilotes d’avion argentins m’auront rendu le même service. Et je ne parle pas ici de leurs poils, vous m’aurez compris, mais de leur façon sportive de manier un zinc.
Je dois décidément beaucoup à ce pays.

Coucher de soleil en Uruguay

Un joli coucher de soleil c’est tout de même plus agréable à voir qu’une araignée en gros plan. Non ?