Quand je vivais en Argentine, une grande partie des expatriés français prenait des leçons de tango. En ce qui me concerne, après l’inévitable cours de danse en milonga, j’ai assez vite mis de côté cette danse latino-américaine que je trouvais pour tout dire assez maniérée : petit pas par-ci, lever de jambe par-là, air sérieux et
AuteurFrédérique
Le poulet bourguignon
J’adore préparer des plats mijotés (une fois qu’on a épluché deux ou trois trucs, on ajoute de quoi donner du goût et ça se cuisine tout seul), mais comme j’ai arrêté le bœuf, je dois me rabattre sur le poulet.
Je vous donne donc ici ma dernière recette de cuisine : le poulet bourguignon.
Puisqu’elle est essentiellement à base d’ingrédients Picard, je pense que je vais la leur envoyer : je crois que s’ils décident de la publier, je pourrais gagner un bon d’achat.
Ma vie est décidément une suite de défis palpitants.
Comme je n’ai pas eu le réflexe de prendre le plat en photo, voilà au moins une image de l’outil nécessaire à sa réalisation.
Sapin en carton
Déjà une semaine que je vous ai présenté le sapin en carton sans vous mettre le tuto en ligne : j’ai pris du retard !
Il faut dire à ma décharge que depuis quinze jours, tous les habitants de la maison sont terrassés à tour de rôle par un virus super facétieux, moitié angine moitié gastro, avec un loto rigolo pour le symptôme qui vous fera guiliguili dans l’heure qui suit.
Comme aurait pu le dire la pub pour un esquimau : vas tu bientôt gargouiller du bidou ou déglutir autour d’un caillou ? Du suspense ! Du rebondissement ! De l’aventure !
Il faut dire aussi que le Jules a mis l’ordinateur en rade ce week-end. Il ne faut pas croire qu’un informaticien à domicile vous assure d’avoir du matos en bon état à sa casa…
Déjà que le mien revendique avec énergie sa formation d’ingénieur généraliste en dépit d’une enfance à la « Mozart » (ne lésinons pas sur la flatterie, c’est lui qui paye les raviolis) à programmer son « TO7 » à la main pour pouvoir jouer dessus, et d’une vie passée par la suite à travailler dans le domaine informatique… mais là n’est pas le problème !
Qui est qu’un geek cherchera toujours à améliorer son outil et à lui faire faire autre chose que ce qui était prévu pour lui. Je crois que le mien doit essayer en ce moment de lui faire repasser des chemises : il s’est peut-être enfin résigné au fait que le col sans faux pli ne viendrait pas de moi.
Bref, pour le tuto, c’est par ici…
Le Sapin Masqué (avec un Ssss comme Super)
Le Jules déguisé en sapin de Noël (bientôt le tuto !). Et comme dirait Gaston Lagaffe : « Oui, mais si on danse ? »
Albert Uderzo et mon grand-père
Apparemment, chacun et tout le monde a ses raisons de trouver sa propre famille insupportable.
En Argentine, dans la communauté expatriée, la statistique ne me paraissait pas étonnante : mettre quatorze mille kilomètres entre la mère patrie et soi, c’est encore la façon la plus sûre, la plus déterminée et la plus visible de garder ses « proches » à distance.
Mais mes amis français en France ont, semble t-il, dans leur immense totalité, le même fardeau familial à se colleter. À deux ou trois nuances près.
À croire qu’il n’y ait dans ce bas monde que Vanessa Paradis, si j’en crois mes souvenirs de ses interviews, pour s’estimer heureux de sa parentèle.
Et à en juger d’après le mari que Madame Depp s’est dégotté, il y en a vraiment que le karma favorise…
Famille traditionnelle française, avec son quota d’Argentins (ceux qui ont du soleil et sont plus bronzés), de pilotes d’avion (je les adoooooore, surtout quand je leur dis au-revoir) et de sorcières des mers (au fond à gauche). Ceci est définitivement un blog à petit budget.
De la bière pour mon anniversaire
Aujourd’hui, je fête la première année d’existence de ce blog. Dehors il fait gris et les petits sont au lit avec la maladie (à vrai dire, seule l’aînée a chopé le virus, mais je voulais préserver la rime), mais dans mon petit cœur tout rose il fait chaud. Il fait chaud parce que depuis un
CV2 : pourquoi je parle un peu japonais et que je n’aime pas l’allemand.
Le premier décembre prochain c’est l’anniversaire de ce blog, qui va fêter sa première année.
Ouuuuuuuuuais ! Happy beurreday et tout ça.
Et mon léger souci, c’est que je n’ai pas tenu mon engagement de participer à ce que ceux qui n’ont jamais été mère au foyer appellent la vie active, un déménagement international et deux bambins bien éveillés ayant eu la fâcheuse tendance de se faufiler entre ma motivation et moi.
Enfant éveillé, parent fatigué, c’est mon crédo. En tout cas, c’est ma façon à moi de justifier mon envie de dormir dans la soupe dès huit heures du soir.
Et de me consoler.
Mais c’est pas tout ça, je vais quand même continuer mon Curry – pardon -, mon Curri en ligne. À raison d’une petite partie tous les ans, je risque de tenir les chasseurs de têtes en haleine pendant encore un certain temps…
Dans le CV1, j’en étais donc arrivée à mon entrée en Sup de Co Tours, à présent dénommée Escem.
三十三間堂, c’est à dire Sanjusangendo en français : le copier/coller ça en jette !
La crise et les sapins de Noël en carton
Avec le double objectif de construire un sapin écologique et d’utiliser de façon intéressante les tonnes de cartonnage en provenance d’Ikea autrement qu’en les envoyant au recyclage, je suis en train de parcourir internet sur les créations de sapin en carton.
Et voici donc ma sélection de sources d’inspiration, en attendant de voir peut-être sur ce blog, le résultat de mes cogitations :
http://www.buzzecolo.com/un-sapin-de-noel-ecolo-recycle-et-recyclable/
http://www.gizmodo.fr/2009/12/24/le-sapin-de-noel-en-carton.html
http://tchoubi.blogspot.com/2010/12/sapin-de-noel-en-carton-recycle-tirage.html
http://www.kidsonroof.com/new/product_page.php?products_id=27
http://www.eco-sapiens.com/acheter-107046-Sapin-de-Noel-a-peindre-mural-hauteur-1-60-m.html
http://www.eco-sapiens.com/acheter-107045-Sapin-de-Noel-a-peindre-hauteur-1-60-m.html
http://www.nostrodomus.fr/magazine/article/construisez-votre-sapin-de-noel-en-carton.html
Mon futur livre
Je pourrais écrire un livre !
Après tout, il paraît que plusieurs millions de français auraient un manuscrit dans leur tiroir, pourquoi pas moi ?
Et je suis extrêmement motivée : dans le livre « Les métiers de l’écriture » paru il y a dix ans, où j’ai, du reste, trouvé l’info sur les millions de manuscrits, l’auteur raconte que les ventes par livre ont énormément baissé par rapport à quinze ans auparavant. Ce qui s’expliquerait notamment par la multiplication des auteurs et de leur créations. Les manuscrits ont, semble-t-il, tendance à quitter leur tiroir ces derniers temps.
Ce qui fait qu’avec beaucoup de chance et encore plus de talent, vous pourrez sans doute vendre jusqu’à cinq mille exemplaires de votre premier bouquin.
En tablant sur une commission d’un euro par livre et en tenant compte du fait que vous aurez mis un an pour l’écrire (six mois si vous êtes en rapide, mais je vais me baser sur la moyenne), à raison d’une page par jour, on peut donc calculer que vous aurez sué sang, eau, encre et inspiration pour la mirifique somme de quatre cent dix sept euros par mois.
Et encore, je me base sur des chiffres d’il y a dix ans ! Il faut sans doute revoir cette alléchante perspective à la baisse.
Je sens que je prends tout de suite le mors aux dents…
Mon retour à la terre : commandes par internet
Dans l’excellent cinquième album « Retour à la terre » de Jean-Yves Ferri et Manu Larcinet, le héros, perdu dans le fin fond de la campagne, près du village des Ravenelles, se sent un jour l’envie subite de se commander via la Redoute un poncho de la ligne « Florent Pagny », en pure chèvre de patagonie.
Et c’est vrai que Monsieur Pagny a une maison en Patagonie près de Valdes. À vrai dire, si j’en crois le Jules, qui y a passé quelques jours pour voir les baleines, il y possède même toute une péninsule. Et dans une station essence des environs, le pompiste lui a d’ailleurs bienveillamment parlé du « fou français ».
Voire.
Notre chanteur national à éclipses m’a tout l’air d’avoir bien mené sa barque s’il est en mesure de se payer l’équivalent d’un département en Argentine. Et sous la torture, j’avouerai même aimer certaines de ses chansons (à la foliiiiiiiiiiiie quand en plus dans les clips il y a des images de là bas ).
Mais il faut dire que les Argentins ont toujours tendance à se demander ce qu’on vient faire chez eux quand on pourrait habiter dans du Haussmannien.
En tout cas, mon poncho à moi, il ne vient pas de la Redoute : j’en ai ramené un authentique de là bas, tricoté par les Mapuches du côté de Bariloche.
Et je le porte glorieusement, mon poncho, pour aller chercher ma fille à l’école. Mon beau-frère s’est bien marié en kilt après trois années passées en Écosse (j’ai vu les photos), je serais pas la première de la famille à donner dans l’ethnique.