Le bonheur est à la télé

Cela fait donc quatre ans et demi que nous sommes déconnectés de la télévision puisque cela fait quatre ans et demi que nous sommes connectés à un enfant et que nous avons fait le vœu, pour lui, de nous désintoxiquer de la chose cathodique. Ça a été dur, vous pouvez me croire. Surtout de ne plus sniffer ma dose hebdo de NCIS.

Mais ce pilier pédagogique numéro un, en acier trempé et structure bétonnée n’a absolument pas vacillé sur ses bases depuis.
En tout cas, pas pour nous, les adultes.

Field by Sudeepuk (c) http://www.flickr.com/photos/sudeepuk/127023579/

Moment de solitude au parc

Cet après-midi, je suis partie au parc Meissonier de Poissy avec mes deux enfants et le très beau livre illustré par Éléonore Thuillier, "Le loup qui voulait changer de couleur".
Au passage, Pisciacais et Pisciacaises, je vous recommande tout particulièrement ce parc, il a de très beaux jeux d’extérieur pour enfants.

Ce n’est pas si souvent que je m’occupe de mes petits depuis mon retour d’Argentine : nous avons emmené avec nous leur nounou le temps de nous installer et je m’appuie lâchement sur elle pour sans doute beaucoup plus qu’il ne me serait nécessaire.
Je sais, c’est décadent. Et vous m’enviez horriblement. Et je vais morfler grave dans pas longtemps.
Je sais.

Toujours est-il que pour une fois que je sors mes enfants, l’enjeu est de taille…

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PoléNiquons encore un peu

Hier soir, après sa merveilleuse première journée dans sa future ex-maternelle de Poissy, notre fille est partie se coucher.

Et alors qu’elle avait refusé obstinément de me dire le moindre mot sur ce qu’elle avait traversé pendant l’après midi, notre fille s’est réveillée en hurlant plusieurs fois cette nuit là, blanche comme un linge, claquant des dents et se plaignant de douleurs dans les jambes.
En état visible de choc.

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PoléNiquons

(et pourtant, je ne ferai qu’une très légère référence à notre Dominique national)

Mon mec est très étonné (voir déçu, pour tout dire) du manque de commentaires sur mon blog, et ce, en dépit d’une fréquentation en augmentation régulière.

A vrai dire, je ne vais plus trop voir ladite fréquentation depuis que je suis revenue en France et que je passe plus de temps sur les sites d’agences immobilières que sur mon blog mais je préfère imaginer une foule en délire attendant frénétiquement mon retour en ligne plutôt qu’un nombre de plus en plus réduit de lecteurs, écœurés par mon manque flagrant de persévérance.

Le retour aux sources et au pays a un seul mot d’ordre : restons positifs !

Et donc, pour doper un peu un lectorat timide, j’avais bien imaginé mettre en ligne une série de commentaires en kit.

Mais mon mari me souffle que je devrais traiter des sujets à tendance polémique.

DSK by International Monetary Fund http://www.flickr.com/photos/imfphoto/5407820588/

Contrairement aux apparences, DSKk n’est pas le sujet de cet article.

Et donc, en attendant de vous donner ma très attendue version sur l’affaire DSK, FMI versus MLF, je vais donc évoquer un sujet qui me tient à cœur et qui a l’habitude de faire descendre régulièrement les français dans la rue depuis 68 et ses pavés : l’éducation nationale.

A ceux qui voudraient toutefois leur dose de DSK, je recommande la chanson satirique sur l’air célébrissime de Sœur Sourire "Dominique, nique, nique" que vous pourrez trouver ici.

De Buenos-Aires à Poissy

Si j’avais la chance de recevoir dix euros (soyons généreux !) à chaque fois que quelqu’un me dit "ça doit vous changer de passer de Buenos-Aires à Poissy", voire dans la version apitoyée "ça doit être dur de passer de Buenos-Aires à Poissy", j’aurais certainement de quoi me payer un retour en Argentine, classe business.
Dommage que question plateau repas, ce ne soit plus tout à fait ça en business. Les temps sont durs.

Et dommage que l’originalité aille visiblement de pair avec la charité. A vot’ bon cœur m’sieurs dames.

Et quoi, que reproche t-on donc à cette charmante bourgade des Yvelines d’environ 38 000 habitants ?

Blason de Poissy

Retour à ma terre

(titre choisi en hommage à l’excellentissime Larcenet)

Oui, je sais, je néglige un peu mon blog ces derniers temps.
Mea culpa, mea maxima culpa.
A ma décharge, il faut dire que je n’avais pas trop envie de quitter l’Argentine pour revenir en France et que, alors que je m’y préparais depuis plusieurs mois, je me suis finalement retrouvée toute surprise une fois assise dans l’avion d’Air France.

Air France (c) by ShapeThings http://www.flickr.com/photos/shapeofthings/3275709449/

Et alors que l’avion roulait gentiment sur le tarmac pour trouver sa piste de décollage, je me suis mise à regarder autour de moi et à penser avec force :
« mais qu’est ce que je fous là ? ».

La princesse, le prince et la sorcière débutante (introduction)

Il était une fois une aspirante auteur qui avait vu il y a quelques mois une vidéo d’une célèbre auteur expliquant les trames, les tours et les contours de l’inspiration, et, il y a peu, le mariage de Wiliiam et de Kate.

Épuisée par la beauté du royal mariage, à moins que ce ne soit par ses allers-retours entre sa chambre et le distributeur de boissons, notre aspirante auteur se sent l’envie irrésistible de piquer un petit roupillon…

Trois heures plus tard, elle a perdu son après-midi mais a rêvé de sa première historiette.

Elle trouve bien l’histoire un brin étrange et un poil coquine, mais ne voulant surtout pas vexer les muses (voir la vidéo sur la magie de l’inspiration), elle décide de la retranscrire dans son blog…

Royal wedding (c) by Gerard Stolk http://www.flickr.com/photos/gerardstolk/5669428834/

Royal !

Il aurait fallu être partie depuis un certain temps pour un voyage inter-galactique ou ne jamais aller chez le coiffeur pour ne pas savoir que Kate a récemment épousé William.
Je ne vous ferai donc pas l’affront de préciser les noms de famille.

En ce qui me concerne, j’ai passé devant l’écran, vendredi dernier, le même nombre d’heures qu’il y a à peu près trente ans devant Diana et Charles.
Je ne précise toujours pas les patronymes…

C’est à dire qu’à part quelques brèves pauses pour aller me chercher des madeleines au distributeur de l’appart hôtel pour mon petit dej (je suis de retour de l’étranger et la case appart hôtel est un classique du genre), me faire chauffer un bol de soupe (j’ai quand même pris le temps de mettre ma soupe dans un bol, tout n’est pas perdu !), retourner au distributeur me chercher un coca (je gagne, je joue) et évacuer le trop plein de liquides d’une façon que la décence et les bonnes mœurs m’interdisent de préciser (shocking !), je n’ai pas décollé mon attention de l’écran, de peur de perdre une bribe des inévaluables informations du tandem Bern (Stéphane) et Drucker (Marie, nièce de Michel)…

Horse Guards Parade 4 (c) by josullivan 59 http://www.flickr.com/photos/97373666@N00/4046605902/

Problèmes d’estomac. Part 2.

Halàlà, être une ex-expatriée qui a peur de l’avion, au delà du simple paradoxe, mesdames zet messieurs, ça n’a pas été évident.
Non, ça n’a pas été évident et Peugeot (la louable, honorable et tout et tout société qui emploie mon si patient mari), en plus d’accepter de nous offrir le vol AirFrance en direct depuis Paris, aurait dû allouer à mon tendre époux une prime spéciale « épouse hystérique ».

Bilbo el pilotoso (c) by Contando Estrelas http://www.flickr.com/photos/elentir/3727236130/

Heureusement, il y a eu des compensations…