Message à madame Filliozat

Avant d’avoir nos enfants, avec le Jules, on s’était dit que chez nous, les petits seraient élevés au sifflet et le doigt sur la couture du pantalon.
Un peu comme dans « La mélodie du bonheur », où la troupe d’enfants est soumise à la bienveillante mais néanmoins ferme autorité du commandant Von Truc.

Et puis, enceinte, chargée ras la gueule d’hormones et de bonnes intentions (la nature est bien faite dans le sens de la reproduction), j’ai lu un des livres de madame Filliozat : « Au cœur des émotions de l’enfant ».

L'amour, la mer, les enfants

J’aime beaucoup la mer. Et l’avantage…

F comme… Flam

J’avais tout récemment une discussion avec un ami, comme quoi on était toujours en train de courir après le temps.
Et c’est vrai que dans ce terrible monde moderne, béni en tout ce qui concerne les avancées médicales (merci ô providentielle péridurale !) mais maudit pour tout ce qui est respect du rythme naturel, on est tous pas mal en situation de stress.

En ce qui me concerne, j’ai pourtant presque élevé la flemme au niveau d’un art : mon « mariquej’aime » m’appelle affectueusement « l’Inutile » et si on me pose dans un coin avec un livre, on peut rapidement me confondre avec une plante verte. Sauf quand vient l’heure des repas : je suis beaucoup moins économique et beaucoup plus vorace.
Et, pourtant, oui, même moi, j’ai du mal à éviter le stress omniprésent.

Poubelle de Davron

Acheter du fil sur internet

C’est bien mon genre, tiens, de me réjouir avant-hier d’être à peu près heureuse pour me retrouver ce matin la tête dans le gaz, avec le sentiment de me mouvoir dans la purée de pois…

Sans doute un effet secondaire du climat, qui oscille ici entre l’écossais et l’irlandais (pluie et brouillard) : j’adore mon village et ce coin des Yvelines qui me rappelle la Toscane mais on pourrait le téléporter sous le soleil italien que je ne dirais pas non.
Bref, c’est parti pour une transfusion au café, le nettoyage de mon plan de travail, une zolie photo minimaliste et le post du jour…

Bobines

Réponse en image à toutes mes copines qui pensent que je m’ennuie à la campagne…

Réflexions canines.

Vous vous souvenez du dessin animé « les 101 dalmatiens » ?
Le passage où les propriétaires de chiens ressemblent à leur compagnon à quatre pattes ?

Et bien en ce qui me concerne, je crois que si je devais être un chien, je serais un labrador, dans sa version trop sympa, et trop soucieux d’être agréable.
Très souvent je me dis que j’aimerais mieux ressembler à un braque de Weimar, fin, racé, élégant, sûr de soi, distant et un brin arrogant mais rien à faire, mettez moi dans un groupe de congénères et me voilà qui allume la pupille et frétille du museau (je n’ai pas dit « du croupion », restons corrects).

Upie

Upie (prononcer Youpiiiiiii !), le labrador de ma sœur.

Gentil coquelicot.

J’ai – enfin ? – commencé à publier mes photos en ligne sur flickr, et si je ne me suis pas trompée dans la démarche, elle sont en licence « Creative Commons », téléchargeables et utilisables sauf pour des motifs commerciaux et sans modifications, avec la mention de l’auteur (c’est à dire môôôa). Donc bon, si vous

Les patrons, les femmes et le succès.

Me voilà donc à potasser «Créer et lancer sa marque de mode»….
Je survole l’introduction décrivant l’industrie de la mode, tout de même, je connais déjà un peu le milieu, et je me concentre sur la détermination de mes objectifs professionnels.
Pour ce faire, et dans un souci de réalisme et de positionnement, j’étudie donc la concurrence.

Et alors là, attention, on sent que je suis passée à un niveau supérieur, puisque je ne me contente pas d’acheter un livre, non môsieur, non madame, cette fois j’ai commandé des patrons. Un patron étant en l’occurrence le papier permettant de couper les tissus en suivant les lignes, et non le riche chef d’entreprise : si on pouvait commander Richard Gere version « Pretty Woman » sur internet, je vous en voudrais de ne pas me donner l’adresse.

En tout cas, psychologiquement, on sent que je passe à la vitesse supérieure (surtout quand j’aurai pris le temps d’ouvrir les pochettes des patrons en question) : monde de la mode, me voilà !

Patrons

C’est reparti !

Et oui, c’est reparti : après des mois de réflexion effrénée, et surtout, après mes deux mois de « vacances » surtout occupées à survivre à celles des petits, me revoilà avec un projet tout nouveau de création en ligne et en blog.
Oui, bon, c’est pas hyper nouveau comme concept, je vous l’accorde, mais on espère toujours apporter quelque chose de différent : sa façon de voir, son âme, son inspiration et le reste (les tripes ?).
Après tout, si on s’était arrêté au constat qu’on savait déjà depuis longtemps comment s’habiller pour avoir chaud, on en serait encore tous à porter des peaux de bête. Pas vraiment idéal en saison des pluies (90% du temps, ici à Davron).

Et donc, me revoilà, avec l’intention -modeste – de vous faire vivre mon aventure – aléatoire ? – en ligne : que je me gamelle ou que je décolle, ce sera du direct.

Mannequin

Expatriée à la campagne.

D’après le site Femmexpat et leur récent sondage, 81% des expatriées interrogées ont connu à un moment ou un autre "le blues de l’expat".

C’te bonne blague !
Personnellement, j’aurais plutôt pensé à 100% et je me demande si les 19% qui restent sont :
a/en plein déni,
b/en lune de miel au soleil ou
c/shootées au cocktail avec petit palmier.
Il faudrait aussi préciser si les trois cent quarante cinq personnes qui ont répondu sont "expats", comme mentionné sur le site ou "femmes d’expat". Pas tout à fait la même tasse de maté.

Parce que même si je ne sous-estime pas les difficultés d’un gars ou d’une fille qui démarre un nouveau job sous les tropiques ou ailleurs (nounours, tu es mon héros), le gars et la fille en question se retrouvent rapidou (dans notre cas, le lendemain de l’arrivée, sachons ne pas traîner) avec des responsabilités, des potes et des pauses cafés, laissant à sa tendre moitié le soin de défaire les valoches, découvrir le coin autour de l’appart-hôtel et déterminer comment on dit "couche pour bébé" en idiome local.
Un léger coup de blues, vraiment ?
Moi j’ai passé la première soirée à vomir dans les toilettes en me demandant comment j’avais été assez nouille pour me retrouver là, et les six mois suivants à déterminer si j’allais y survivre, à peu près le temps, quand j’y songe, pour qu’on ait enfin deux ou trois meubles, dont un lit.
Comme quoi dormir à même le matelas à nos âges, ça peut miner salement le moral, surtout quand c’est un matelas argentin traité aux acariens et qu’il a mis une semaine à dégorger l’odeur des produits chimiques dont il était gavé.

Mais ceci dit, quand je lis l’article de "FemmeExpat", je m’y retrouve encore pas mal : serais-je expatriée à la campagne ?

Davron

Instinct maternel, mon œil.

Écrit sur l’air de la Reine de la nuit !

La plupart des gens parlent de l’amour maternel comme d’une affaire allant de soi.
Pour ce faire, on lui colle même l’étiquette "d’instinct maternel", comme si un flot d’amour venu d’ailleurs devait vous envahir au premier coup d’œil sur le nouveau né vagissant.
Vaste blague ou complot collectif dans le but de préserver l’espèce, je ne saurais dire.

Coeurs (c) by Nexus http://www.flickr.com/photos/nexus_6/316331005/

En ce qui me concerne, à chaque fois qu’on m’a présenté – en plein milieu d’une césarienne, il faut dire, soit une demi heure pour la France, deux heures version argentine – un nouveau né rouge, pas content de sortir de son milieu aqueux et couvert d’humeurs plutôt extra-terrestres, ma première pensée a été un truc du genre :
"Ok, je l’ai vu. Maintenant recousez moi, s’il vous plait."

Et même si j’ai finalement ressenti le-dit flot d’amour assez rapidement (quand ma fille a ouvert grand les yeux la première fois qu’elle a entendu ma voix, en néonat, le lendemain de l’accouchement, je me souviens encore de l’effet "coup de point dans les tripes"), l’amour maternel, à mon avis, ce n’est pas du tout cuit.

Et je pense à Madame Filliozat.