Dimanche dernier, ma fille m’a demandé de démêler un enchevêtrement de fils faits par son pendentif en cristal avec le grappin Playmobil (c) de son frère.
Et j’ai alors tourné sur moi même, chanté un petit air familier aux amateurs de Comics et entonné :
« nanananananananana, bat-mum ! ».
Oui, je sais, c’est plutôt Wonderwoman qui tournait sur elle même mais après deux grossesses, je pense que le noir intégral avec faux pectoraux moulés m’irait mieux que le micro short et je mixe les genres dans le pur intérêt de l’esthétisme. Je vous promets, vous voulez pas voir ça, même en imagination.
Me déclarer en tant qu’auto-entrepreneur.
Pour commencer avec une anecdote qui n’a rien à voir avec le sujet du jour, j’aimerais témoigner sur le poncif « les hommes seront toujours des hommes ».
Ce matin, alors que le Jules était à la noble tâche de changer la couche de notre hériter mâle, il remarque que la partie la plus virile de son anatomie était, comme qui dirait, dans son état le plus rigide.
Il dit alors quelque chose comme « oh, tu as vu ton pilin ? », « pilin » étant le mot donné jadis à ce bel organe par la nounou argentino-paraguayenne et qui nous est resté.
Et notre fils de répondre :
« NON, pas pilin. BÂTON ! »
Ça promet…
Mais cela n’a rien à voir avec le sujet du jour, qui est que je viens officiellement de recevoir mon numéro de SIREN en tant qu’auto-entrepreneur.
Petit meurtre à écrire entre amies.
Une fois par mois, je participe à un atelier d’écriture.
Merveilleux moment que ces heures volées au quotidien, rituel "sooooooooooo british" mâtiné d’humour caustique et de littérature raffinée autour d’un bon thé.
Savoureux mélange de madeleines et de bons mots faits maison !
Et cette fois, comme devoir à faire chez soi, notre bienveillante mais néanmoins ferme maîtresse de cérémonie nous a tout simplement demandé d’écrire un ouvrage d’ici fin mai.
Mais c’est bien sûr !
Et hop, encore une installation minimaliste. Ma spécialité !
Depuis que j’ai des enfants, je ne vois plus la vie de famille de la même façon (suite).
Avant, quand je rencontrais une maman qui avait décidé de rester au foyer pour s’occuper des bébés, je pensais un truc du style : « et allez, encore une qui a choisi de se la couler douce près du frigo à bières et qui trahit du même coup la cause SACRÉE de l’égalité des sexes ».
Maintenant, la fois où le Jules m’a sorti un truc du même tonneau après la naissance de l’aînée, j’ai opportunément disparu tout un samedi.
Pfffuuuuuuuuuuuuuuuiiiit !
Bizarrement, il ne l’a plus jamais redit …
Depuis que j’ai des enfants, je ne vois plus la vie de famille de la même façon.
En avertissement, je tiens à prévenir ceux d’entre vous qui hésiteraient à se reproduire : ce post n’est pas vraiment une incitation à sauter le pas….
Mais de toute façon, j’ai pleine et entière confiance en la force des hormones pour vous donner la petite poussette finale : en ce qui me concerne, après trois ans à hésiter et à faire des listes « contre » (trois pages) et « pour » (deux lignes), c’est bien la vue d’un bébé joufflu qui a finalement annihilé chez moi toute forme de raisonnement cérébral et m’a fait passer à l’acte !
Même encore maintenant, pourtant bien aguerrie après deux marmots, dès que je vois un nouveau-né, je fonds complètement en dedans et gazouille des « c’est trop mignon ces petites mains et ces petits pieds », en oubliant, sur le coup, de lever les yeux sur la jeune maman hagarde et échevelée qui chancèle au dessus du landau (dormir par tranches de deux heures vient à bout des plus endurcies…).
Facebook et moi
Quand j’ai annoncé à la maison que je voulais lancer un blog, le Jules a tout de suite dit que "en gros c’était pas tout ça mais qu’il faudrait que je communique sur le sujet".
Et donc que j’ouvre un compte Facebook (et Twitter et Flickr et Potdebeurre, cherchez l’intrus…).
Lui qui y est à priori absolument opposé et voit le truc comme une atteinte à sa vie privée et une justification de sa paranoïa aigüe à tendance "théorie du complot", se vautre maintenant comme tout le monde avec bonheur dans le potin internet : juste, il se connecte avec mon identifiant à moi.
Pourquoi je ne serai jamais végétarienne…
J’ai résisté à la choucroute, j’ai tenu bon devant le cassoulet et le croque-monsieur, mais j’ai lamentablement craqué au troisième pot de rillettes – au poulet rôti – qu’on m’a mis sous le nez. Et quand je me suis relevée en pleine nuit pour finir le truc en douce, une petite voix m’a comme
Vacances de la Toussaint : le bilan
– 2 enfants 24h / 24h à domicile.
– en plus des deux chats et des 10 plantes vertes habituels.
– 1 constat : les plantes vertes, c’est définitivement plus calme.
– 1 gâteau d’Halloween moche, en dépit des excellents conseils du livre "Kids’ birthday cake". Devant mon œuvre en "basic butter cake", ma fille a d’abord dit "ça ressemble à rien !" avant de concéder "on dirait une grenouille".
Quand on sait que je voulais réaliser un château hanté, on comprend que j’ai encore deux ou trois séances d’entraînement avant de passer pro… Ou alors, c’est la faute du four.
– 7 sites de matériel de pâtisserie consultés en urgence et en panique pour le matériel nécessaire afin d’éviter à l’avenir ce genre de débâcle culinaire. Si ce n’est pas la faute du four, c’est la faute du moule. Ou du couteau. Ou du beurre. Une bretonne, même à demi, ne devrait jamais cuisiner avec du beurre non-salé, c’est connu.
Cerf Dellier.com, Cuisto Shop, Mora, Soyons food, Cuisine Addict, Original Store, Sibo Sibon.
– plus 1 site préféré mais non encore testé : Feerie cake. Je suis déjà sur la voie du succès.
Ne m’appelez plus « Bilaba ».
On sent tout de suite avec cette photo que je progresse et que mon espace travail (en langage initié « l’Atelier ») a pris une autre allure : j’ai rentré les prototypes de la grange.
Il y en a aussi dans la cave mais une petite voix en moi me chuchote qu’ils ont sûrement l’intention d’y rester…
La présentation de mon style (à prononcer « staï-le ») et d’une sélection de modèles de vêtements réalisés avant mon départ pour l’Argentine s’annonce donc.
Et dans la foulée, j’ai bien l’intention de vous en mettre les patrons gratuitement en ligne.
La réalité du procédé dépendra un peu, je le crains, de la bienveillance de ma fille de six ans pour l’état de mes nerfs.
Déjà, son respect pour ma vocation fait plaisir à entendre : elle me déclarait encore il y a peu que si je voulais avoir enfin un « vrai métier » et avoir du même coup les moyens de lui offrir la nounou qu’elle appelle de ses voeux, je pourrais toujours travailler à la cantine de son école.
Un message d’espoir, au passage, pour les mères qui travaillent hors de chez elles et qui regrettent de ne pas avoir assez de temps pour s’occuper de leur progéniture…