Au passage, je tiens à féliciter cette personne pour le choix de son compagnon canin : quand j’étais petite et que j’étais tombée en arrêt devant la beauté de cette race, ma mère m’avait dit qu’il faisait trop chaud sous nos climats tempérés pour le bien-être de ce chien.
Mais pour Davron, microclimat humide à tendance glaciaire, un chien de traîneau, c’est parfait ! Et même il faudrait envisager tout de suite à voir plus drastique : en ce qui me concerne, je songe au pingouin, animal habitué à vivre dans l’eau froide.
Et donc, si cet heureux possesseur du magnifique animal m’a vue rugir il y a maintenant quinze jours sur mon fils (je sais, c’est du réchauffé mais sous nos latitudes, ça fait du bien), et ce, dans une belle imitation de la pub Perrier, je tiens à le rassurer (et à lui éviter d’appeler les services sociaux).
En dépit des apparences qui vont toutes dans le sens de mon fils – physique à mi chemin entre l’angelot et le petit Lord Fauntleroy, pleurs demandant un "câliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin", alors que dans sa colère il venait de se jeter par terre -, il faut savoir que ce serait plutôt le bambin qui, dans la louable intention d’imposer son caractère, torture ses parents depuis un certain temps.
Et non l’inverse.
Rien que le samedi d’avant, le Jules qui s’était pourtant levé à 11h00 du matin, s’est recouché vers les 19h00 pour récupérer de l’enthousiasme de son fils.
Et le matin en question, le petit dernier avait donc cumulé les crises, parce qu’il voulait des bottes, et puis non, finalement les chaussures, mais seulement la droite, et puis plutôt la gauche, les deux, ok, mais seulement si on les lui enfile alors qu’il est assis sur le pouf.
Et puis il voulait porter ses trois kilos de classeurs lui même, avant de se rendre compte qu’il n’y arrivait pas et s’énerver contre son idiote de mère qui aurait pu s’en rendre compte avant, puis d’insister pour le faire quand même…
Et le tout, un jour de rentrée alors que je ne suis pas naturellement quelqu’un de pimpant au réveil (voir cette fois la pub pour le savon Zest et le passage dans la douche).
Bref, j’ai un peu crié…
J’aime mon fils et JAMAIS je ne l’échangerais contre un sublime Husky. Je n’y ai même JAMAIS pensé.
Mais tout de même, j’imagine que l’animal à quatre pattes doit être plus facile à élever.