« For what is a man, what has he got ? If not himself, then he has naught To say the things he truly feels And not the words of one who kneels. » My Way, écrit par Paul Anka, immortalisé par Franck Sinatra. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents communistes : c’est mon
Une heure de soleil !
Et c’est parti pour un film Youtube qui vous illumine la journée… Il fallait compter sur les Irlandais, inventeurs du concept de la pluie qui fait du bien, pour trouver une solution pour se fouetter le sang et le moral au cœur de l’hiver. En ce qui me concerne, ce matin, avec Lord of the
Haut les cœurs !
Haut les cœurs, le temps est tellement pourri depuis des mois que j’en viens à oublier à quoi ressemble le soleil.
Est-ce que c’est moi, ou est ce qu’il faisait déjà aussi mauvais avant que je ne rentre d’Argentine où je prenais ma dose de vitamine D comme un acquis?
J’ai fait un sondage autour de moi et les avis divergent.
En ce qui me concerne, je ne peux m’empêcher de songer aux prédictions quasi apocalyptiques que j’avais entendues à une conférence écologique organisée autour de monsieur Nicolas Hulot il y a à peu près quinze ans. Les météorologues présents prévoyaient alors de fréquentes rafales de vent comme premiers symptômes de catastrophes dont ma mémoire n’a heureusement rien retenu (en bonne trouillarde qui se respecte, j’ai l’amnésie pratique).
Ce qu’ils n’avaient pas précisé à l’époque, c’est que le vent pousserait les nuages blancs pour vous plomber avec des nuages gris. On en viendrait presque à souhaiter certaines fois qu’un Dieu vengeur brandisse carrément et clairement le trident de la foudre plutôt que de nous étouffer à petit feu sous la mélasse.
En attendant, ma fille apprend des poèmes de circonstance sur un escargot épanoui et mon fils, quand il se réveille de sa sieste, me demande "où il est le soleil ?". À croire que cet imbécile là (je parle du soleil, bien évidemment) n’est encore bon que pour faire fondre la banquise.
Et une photo de Rio de Janeiro sous la pluie pour se consoler un brin.
Maman en burn-out
Hier, quand j’ai expliqué à une copine que je n’avais pas emmené mon fils à l’école parce que j’étais trop crevée pour prendre la voiture, j’ai senti comme une légère lueur ironique s’allumer dans son regard.
Une lueur genre « Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais, quand on est femme au foyer, trop dur de se remettre de son stress entre la manucure et les parties de poker ».
Et pourtant, je vous promets, avec mes ancêtres bretons blindés d’orgueil, âpres à la douleur et résistants au crachin, je ne donne pas avec gaité de cœur dans le fragile, et quand je dis que je suis fatiguée, il faut m’imaginer avec des vertiges.
L’avantage, c’est que hier, par acquis de conscience et pour éliminer les hypothèses hypoglycémie et hypo-magnésium, je me suis enfilé quatre paquets de Maltesers avec bonne conscience.
Mais tout de même, j’ai fait depuis quelques recherches et j’en suis venu à penser que j’étais peut-être en plein burn-out.
Et que le burn-out de la mère au foyer, en dépit d’un livre qui a été écrit sur le sujet, est encore salement sous-estimé.
Rescapé.
Match Yvelines contre Paris
Post à lire sur cette musique ci ou cette musique là.
Avant d’habiter Buenos-Aires, j’ai longtemps habité à Paris : dans le 3ème un peu, dans le 5ème beaucoup, dans le 8ème légèrement, dans le 16ème sans élan, dans le 17ème passionnément et dans le 18ème familialement.
Et j’étais une amoureuse de cette ville : pour vous dire, quand je suis rentrée d’Argentine après deux ans et demi d’abstinence de mère patrie, mon passage dans le métro de la capitale m’a presque tiré des larmes aux yeux. Ah, cette mauvaise odeur incomparable !
On peut donc dire sans mentir que j’étais un cas.
Jamais, Ô grand jamais, en dépit du prix du m2 divisé par le nombre d’enfants et additionné de l’encombrement, je ne quitterais cette ville. Si mes futurs marmots avaient envie d’air pur, pour ça, il y aurait les parcs. Ou alors les inhalateurs à la ventoline.
Village de Chavenay.
Moi aussi, j’écris du porno.
Finalement, j’ai décidé de commencer mon futur best-seller par la troisième phrase, celle qui dit « It was by far the very best fuck she ever had. Ever », celle qui va me permettre d’aller droit à l’essentiel dès les premières pages, c’est à dire : droit au cul.
À vrai dire, l’essentiel dans notre monde moderne qui apprécie des valeurs sans chichi, serait plutôt bipolaire : il n’y a pas que le cul dans la vie, ne nous y trompons pas, il y a aussi le pognon. En plus, certaines fois que je ne nommerai pas, mon dernier permet d’acheter mon premier.
Et parfois, mon premier permet d’obtenir mon second.
Ce monde est décidément bien fait.
Elle s’appelle Glenda Moon, elle est strip-teaseuse (fiction).
(Et c’est parti pour la précaution usuelle, je ne voudrais pas que les mamans du village m’imaginent avoir une deuxième vie la nuit : toute ressemblance avec une personne réelle, ne serait que le pur fruit d’un malencontreux hasard, d’une coïncidence fortuite, d’un abus de tequila etc…)
S’appeler Moon, quand on vit de montrer sa lune, vous avouerez que c’est avoir un solide sens du marketing.
Prologue à une brève nouvelle
Je participe un samedi par mois à un atelier d’écriture et j’ai pour mission de pondre un truc qui tienne la route avant ce qu’on appelle ici l’été (il pleut toujours mais les températures repassent au dessus de 0°).
Et je n’ai pas peur de la feuille blanche.
Dans la mesure où je me parle toujours à moi même et que je ne manque pas d’imagination, je n’ai qu’à retranscrire ce que je pense sur papier, c’est sans problème. À la limite, je craindrais plutôt d’être un peu déjantée mais je me rassure en me disant que tant que « mes voix » ne m’intiment pas d’aller torturer un chat, il n’y pas de raison de paniquer.
Au passage, je tiens à rassurer les voisins : si jamais un tel évènement, tout de même fort improbable, venait à se concrétiser, question félins, j’ai ce qu’il faut chez moi.
Recyclage de photo, ce n’est pas pour rien que je suis une blogueuse écolo.
Laisser partir son enfant en voyage scolaire
Je viens de donner mon accord de principe pour autoriser ma fille de six ans à partir pour trois jours à Londres.
Et autant, à chaque vacances scolaires, je me pourlèche les babines sur les sites internet de colonies de vacances en rêvant d’y envoyer mon petit amour à coups de pompe dans son joli derche, autant à l’idée de la laisser concrètement s’éloigner de ma tendre et compréhensive affection pour un voyage du côté des buveurs de thé me met le nerf en pelote.
En fait, pour tout dire, I’m stressing quite a little bit right now.
Et pour se détendre l’imagination, rien de tel sur le coup de minuit quand l’insomnie pointe le bout de son vilain nez et que les scénarios catastrophes outre-Channel se déchaînent, rien de tel, donc, que de diriger sa créativité vers quelque chose de plus constructif.
Et me voilà donc à imaginer des fictions sur toile de fond de voyage scolaire et d’Eurostar. On sent tout de suite que la passion et le suspense seront au rendez-vous…
Nous sommes une famille comme les autres !