Vade Retro Aerolinas Argentinas

Je viens de me rendre compte, en clôturant la série sur notre séjour en Patagonie du Sud, que j’ai à peine parlé de l’avion.
Voilà qui ne me ressemble pas !

Je suis pourtant définitivement convaincue que prendre une compagnie aérienne argentine vaut le détour question frissons.

Déjà, dans cette compagnie (sous son appellation Austral), la majorité de leurs avions McDonnell Douglas (les plus anciens, j’en conviens, mais aussi les plus nombreux) n’ont que trois masques à oxygène dans les rangées de trois sièges. C’est à priori logique, vous allez me dire, mais cela nous oblige à nous séparer, puisque nous avons un bébé sur les genoux. Sans compter que l’hypothèse d’avoir besoin d’un masque à oxygène n’est pas la plus agréable qui soit et que l’insistance des hôtesses sur leur probable usage génère en général en moi un très léger mais néanmoins très systématique pic de stress…

Léger pic de stress également dans le McDonnell Douglas plus récent que nous avons pris entre Calafate et Ushuaïa (je vous en mets la photo, il est très beau et je ne suis pas rancunière) quand l’hôtesse est venue bienveillamment nous apporter un gilet de sauvetage taille bébé. Toujours au cas où, bien évidemment. Mais dans ce cas là, pourquoi est-ce la seule fois où on m’en apporté un alors que le bébé a déjà un an et une huitaine de vols au compteur dont deux transatlantiques ?

Austral