Tous ces fanatiques religieux parmi les juifs ou les évangélistes, en train de préparer un sacrifice de vaches rousses ou d’espérer un bain de sang, pour provoquer l’arrivée d’un nouveau prophète, pour ceux qui n’ont pas apprécié le dernier ou bien le retour du même, pour les autres, mais qui serait à présent apocalyptique…

Ont-ils pensé que ce prochain prophète pourrait être un(e) Palestinien(ne) ?


Car, personnellement, c’est en Palestine, à Gaza ou en Cisjordanie, que j’irais le chercher, ce futur prophète : envoyé là, non pas pour préparer la fin du monde mais pour sauver l’âme des persécutés et des innocents, pour apporter l’espoir aux plus démunis d’entre nous et pour montrer à nouveau la voie de l’amour et de la lumière sur Terre.

« Pardonne-leur, Père, ils ne savent pas ce qu’ils font » a dit Jésus, prophète juif venu pour nous tous, en parlant de ceux qui le condamnaient à mort.

Car ses bourreaux, victimes de leur égo, vivaient dans une réalité alternative. Et ne mesuraient pas les conséquences de leur acte.
Le pardon est donc toujours possible.
Mais il n’exclut pas la Justice.

Ce n’est pas facile d’être un humain de nos jours, surtout en l’absence de foi, et je comprends parfaitement le besoin de se raccrocher aux branches d’une Science omnipotente…

C’est un régal de sociopathe que d’imposer ainsi son pouvoir au reste du monde tout en se présentant en victime.
Et c’est un bonus quand il peut prendre au passage des poses de supériorité morale et des airs chattemites.

Quand avoir été une victime devient un statut permanent pour l’autre, méfiez-vous… C’est un outil manipulatoire.