Problèmes d’estomac. Part 1.

J’ai bien l’impression que mon inspiration est inversement proportionnelle à la quantité de nourriture offerte à la consommation de mon estomac.
Depuis trois semaines que je suis rentrée chez mes parents, je me complais – et ne me plains pas ! – dans les petits plats de ma môman.
Conséquence, toute mon énergie physique et mentale se concentre sur une satisfaisante digestion et je cherche en vain en moi le début du commencement d’un articlounet.
Et pourtant, je pourrais vous en raconter des choses ! Sur le voyage, l’arrivée, les multiples différences entre l’Argentine et la France, mes impressions à chaud sur l’état du pays (très attendues en haut lieu, j’en suis sûre !)…
Ce sera pour plus tard.
En attendant, je vous propose un autre article publié dans le Buena Onda.

Et je vais vous parler une petite fois de plus de mon ami l’avion.
Au passage, pour les amateurs du sujet (je suis sûre qu’il y en a !) qui auraient lu ma brève sur le vol Calafate-Ushuaïa, je tiens à préciser que le personnel d’Air France, pour la première fois, nous a bien confié un gilet de sauvetage taille enfant lors du dernier vol.

Avion iznad jezera Bubanj (c) by Aleksandar Urosevic http://www.flickr.com/photos/urke/302944906/

L’art ménager. Part 2.

Grâce à l’éducation de ma mère « touche pas à la spatule, finis plutôt tes maths », j’ai eu de sacrés cours de rattrapage pour ne pas fournir exclusivement du cassoulet en boîte sauce raviolis à chaque repas de ma petite famille.
Je tiens au passage à remercier Findus surgelés de m’avoir permis de traverser ma période étudiante sans mourir de faim. Heureusement y avait Findus ! Spéciale dédicace.

Et comme ce n’est pas mon mari qui sauve la cause commune avec son célébrissime plat drague « les magrets aux oreillons d’abricots » (magrets brûlés, oreillons tout frais sortis de la conserve, faisons plutôt des pâtes…), j’ai sacrément investi dans le livre de cuisine.

Cookware (c) by poetas http://www.flickr.com/photos/poetas/4440065100/

L’art ménager. Part 1.

Comme je suis toujours en période de réadaptation à la France, en attendant de me remettre du décalage horaire et gastronomique, je me propose de vous poster des articles que j’ai publiés dans le magazine Buena Onda.
Je vous promets de bientôt vous relater quelques anecdotes sur mon atterrissage au pays…

Bref, je vais vous parler dans ce billet ci de l’art ménager.

La complainte du progrès (c) by l'ImaGiraphe http://www.flickr.com/photos/limagiraphe/4642104326/

Parking pour chiens

Depuis deux semaines, je suis en plein déménagement franco-argentin : et c’est du boulot ! En attendant de reprendre le fil de ce blog, je vous mets donc une petite photo… Pour accrocher les laisses à la sortie d’un resto de Buenos Aires. Le chien fait un peu peur, mais l’idée est intéressante, non ?

Rosario c’est pas bo

Certes, les collègues Argentins de mon mari lui ont pourtant expliqué qu’il ne fallait pas juger l’architecture du pays à la seule aune de l’œil européen.
L’œil européen serait par trop habitué, paraît-il, à l’élégance des châteaux de la Loire (pour moi) ou à la beauté du postérieur d’un percheron de labour (pour mon cher et tendre) pour pouvoir évaluer sereinement les créations locales.

Certes la stricte éducation de ma môman aurait dû m’apprendre à ne pas asséner mes opinions, par définition subjectives, comme autant de vérités objectives.
Certes.

Je vous mets donc quelques photos comme preuve de ma bonne foi et mon éventuel bon goût.
Rosario, vous en conviendrez peut-être avec moi, c’est quand même pas super beau.

Rosario

Les Malouines aux Malouins !

Hier, 24 mars, c’était en Argentine le "dia de la memoria", le jour de la mémoire, commémoratif du début de la dictature et du souvenir que l’on doit légitimement à ses victimes.

Mais lorsque nous avons demandé à un garçon de café le pourquoi d’une telle fête, il s’est trompé et nous a expliqué qu’on commémorait le souvenir de la perte des Malouines.
Ah les Malouines !

Malvinas Argentinas

Partie du monument dédié aux Malouines à Rosario.

Tellement importantes ici, qu’une telle fête serait effectivement sans nul doute la bienvenue.
Ce pourrait être enfin un moyen de crier à la face du monde que l’arrête anglaise reste bel et bien coincée dans la glotte Argentine : "no pasaran", si vous me permettez une fine allusion à l’esprit de résistance ibérique.

Au voisin, mon mec préfère la voisine

(Titre encore et toujours choisi en hommage à Renan Luce)

Maintenant que je vous ai parlé de nos voisins du second (voir "Aux voisins, je préfère les voisines") – un banquier qui vit à New York et n’a acheté son appartement que pour y passer quelques rares vacances -, je vais vous parler de ma voisine du cinquième.
Je vous rassure : l’immeuble que j’habite pour encore quelques jours (je suis d’ailleurs en plein déménagement !), ne fait que cinq étages, et je ne vais pas vous les faire visiter un par un.
En plus, à tous les autres étages, tous mes autres voisins sont banalement normaux.
Ils sont juste un peu plus riches que la moyenne….

L’appartement du cinquième étage a été longtemps inoccupé. Et il n’a trouvé preneur que tout récemment, lorsqu’un jeune couple avec un tout petit enfant, a décidé de s’y installer.
Et c’est après que nous ayons rencontré la jeune maman dans l’ascenseur, en rentrant du cinéma (le soir de Raiponce), que la nounou nous a appris de qui il s’agissait (oui, je sais, j’ai une nounou à plein temps, ici en Argentine, et je vais pleurer ma maman à moi quand on va rentrer en France sans elle).

Dolores Fonzi (c) Mevi Make Up http://www.flickr.com/photos/mevimake-up/769149434/

Vade Retro Aerolinas Argentinas

Je viens de me rendre compte, en clôturant la série sur notre séjour en Patagonie du Sud, que j’ai à peine parlé de l’avion.
Voilà qui ne me ressemble pas !

Je suis pourtant définitivement convaincue que prendre une compagnie aérienne argentine vaut le détour question frissons.

Déjà, dans cette compagnie (sous son appellation Austral), la majorité de leurs avions McDonnell Douglas (les plus anciens, j’en conviens, mais aussi les plus nombreux) n’ont que trois masques à oxygène dans les rangées de trois sièges. C’est à priori logique, vous allez me dire, mais cela nous oblige à nous séparer, puisque nous avons un bébé sur les genoux. Sans compter que l’hypothèse d’avoir besoin d’un masque à oxygène n’est pas la plus agréable qui soit et que l’insistance des hôtesses sur leur probable usage génère en général en moi un très léger mais néanmoins très systématique pic de stress…

Léger pic de stress également dans le McDonnell Douglas plus récent que nous avons pris entre Calafate et Ushuaïa (je vous en mets la photo, il est très beau et je ne suis pas rancunière) quand l’hôtesse est venue bienveillamment nous apporter un gilet de sauvetage taille bébé. Toujours au cas où, bien évidemment. Mais dans ce cas là, pourquoi est-ce la seule fois où on m’en apporté un alors que le bébé a déjà un an et une huitaine de vols au compteur dont deux transatlantiques ?

Austral

Revue de presse expresse

Normalement, je suis la dernière au courant de l’information. Je n’ai pas la TV : c’est un choix pédagogique qui a impliqué une douloureuse désintoxication. Je ne lis plus trop la presse écrite depuis l’invention d’internet. Et je ne vais pas trop souvent sur les sites d’infos en ligne. Parce que. Je pourrais, je sais, et