C’est reparti !

Et oui, c’est reparti : après des mois de réflexion effrénée, et surtout, après mes deux mois de « vacances » surtout occupées à survivre à celles des petits, me revoilà avec un projet tout nouveau de création en ligne et en blog.
Oui, bon, c’est pas hyper nouveau comme concept, je vous l’accorde, mais on espère toujours apporter quelque chose de différent : sa façon de voir, son âme, son inspiration et le reste (les tripes ?).
Après tout, si on s’était arrêté au constat qu’on savait déjà depuis longtemps comment s’habiller pour avoir chaud, on en serait encore tous à porter des peaux de bête. Pas vraiment idéal en saison des pluies (90% du temps, ici à Davron).

Et donc, me revoilà, avec l’intention -modeste – de vous faire vivre mon aventure – aléatoire ? – en ligne : que je me gamelle ou que je décolle, ce sera du direct.

Mannequin

Expatriée à la campagne.

D’après le site Femmexpat et leur récent sondage, 81% des expatriées interrogées ont connu à un moment ou un autre "le blues de l’expat".

C’te bonne blague !
Personnellement, j’aurais plutôt pensé à 100% et je me demande si les 19% qui restent sont :
a/en plein déni,
b/en lune de miel au soleil ou
c/shootées au cocktail avec petit palmier.
Il faudrait aussi préciser si les trois cent quarante cinq personnes qui ont répondu sont "expats", comme mentionné sur le site ou "femmes d’expat". Pas tout à fait la même tasse de maté.

Parce que même si je ne sous-estime pas les difficultés d’un gars ou d’une fille qui démarre un nouveau job sous les tropiques ou ailleurs (nounours, tu es mon héros), le gars et la fille en question se retrouvent rapidou (dans notre cas, le lendemain de l’arrivée, sachons ne pas traîner) avec des responsabilités, des potes et des pauses cafés, laissant à sa tendre moitié le soin de défaire les valoches, découvrir le coin autour de l’appart-hôtel et déterminer comment on dit "couche pour bébé" en idiome local.
Un léger coup de blues, vraiment ?
Moi j’ai passé la première soirée à vomir dans les toilettes en me demandant comment j’avais été assez nouille pour me retrouver là, et les six mois suivants à déterminer si j’allais y survivre, à peu près le temps, quand j’y songe, pour qu’on ait enfin deux ou trois meubles, dont un lit.
Comme quoi dormir à même le matelas à nos âges, ça peut miner salement le moral, surtout quand c’est un matelas argentin traité aux acariens et qu’il a mis une semaine à dégorger l’odeur des produits chimiques dont il était gavé.

Mais ceci dit, quand je lis l’article de "FemmeExpat", je m’y retrouve encore pas mal : serais-je expatriée à la campagne ?

Davron

Instinct maternel, mon œil.

Écrit sur l’air de la Reine de la nuit !

La plupart des gens parlent de l’amour maternel comme d’une affaire allant de soi.
Pour ce faire, on lui colle même l’étiquette "d’instinct maternel", comme si un flot d’amour venu d’ailleurs devait vous envahir au premier coup d’œil sur le nouveau né vagissant.
Vaste blague ou complot collectif dans le but de préserver l’espèce, je ne saurais dire.

Coeurs (c) by Nexus http://www.flickr.com/photos/nexus_6/316331005/

En ce qui me concerne, à chaque fois qu’on m’a présenté – en plein milieu d’une césarienne, il faut dire, soit une demi heure pour la France, deux heures version argentine – un nouveau né rouge, pas content de sortir de son milieu aqueux et couvert d’humeurs plutôt extra-terrestres, ma première pensée a été un truc du genre :
"Ok, je l’ai vu. Maintenant recousez moi, s’il vous plait."

Et même si j’ai finalement ressenti le-dit flot d’amour assez rapidement (quand ma fille a ouvert grand les yeux la première fois qu’elle a entendu ma voix, en néonat, le lendemain de l’accouchement, je me souviens encore de l’effet "coup de point dans les tripes"), l’amour maternel, à mon avis, ce n’est pas du tout cuit.

Et je pense à Madame Filliozat.

Doute à Davron, enfin la révélation.

Parce que oui, la révélation de mon doute, c’est que j’ai traversé ces derniers temps comme une grosse période de "àquoibon" sur l’intérêt d’écrire un blog.
Pas dans l’absolu, mais en ce qui concerne ma pomme.

Coup de lune

Je ne suis pas une journaliste pouvant faire bénéficier le commun – dont je fais partie – de ma vie chargée en glamour, caféine et nicotine.
Je ne suis pas non plus assez "fashion addict" pour m’intéresser tous les jours au décodage des tendances (mes heures d’élégance consistant à mettre mon pantalon kaki à poches les jours où j’ai envie de varier du jean stretch).
Et je ne couds pas suffisamment en ce moment, pour vous attirer régulièrement l’œil sur ma toute dernière création, photographiée sur un angle que ne renierait pas Marie Claire Maison. Voir les blogs listés sur votre droite.

Certes, des amis m’ont parfois félicitée pour ma plume (certains m’ont, ce faisant, presque tiré les larmes, ils se reconnaîtront peut-être) et je viens de recevoir un mail qui m’a fait très plaisir, mais le Jules me reproche ces derniers temps de ne pas être aussi drôle qu’avant.
C’est sûr qu’on trouve plus matière à se marrer en grimpant le Fitz Roy qu’en taillant les rosiers.

Doute à Davron, toujours pas d’explication.

Pour tout vous dire, j’y tiens à ma neutralité politique.
J’ai été élevée entre une mère de droite, photo de Chirac dédicacée sur buffet et un père de gauche, fils d’enseignants, votant Mitterrand. Au moins la première fois.

J’ai grandi en fille de bourgeois (le papa ayant quelque peu trahi ses origines en choisissant la filière médicale) dans une des rares villes communistes de France, c’est à dire le Mans.

Et j’ai donc été confrontée fort jeune aux ridicules des deux camps.

Au Mans

Photo prise lors de mon dernier passage au Mans.

Doute à Davron, avant l’explication.

Il m’est avis que l’UMP, question usage d’adresses mail privées, avec "privées" comme dans "personnelles et non publiques", se pose un peu là.

Ayant en effet communiqué mon adresse mail au consulat de Buenos-Aires dans le but implicite d’être facilement joignable en cas de rapatriement d’urgence pour cause de dictature subite, tremblement de terre chilien ou grippe colombienne, me voilà apparemment automatiquement considérée comme électrice en puissance de Monsieur Sarkozy et abreuvée de mails sur la France tranquille ou la Force en campagne.
À moins que ce ne soit sur la Force tranquille de la France en campagne, j’ai comme un trou de mémoire.

Sea, sky and clouds (c) by Tattoed JJ http://www.flickr.com/photos/tattoodjay/4678309738/

Y aurait-il une statistique comme quoi les expatriés ou ex-expatriés voteraient à droite ?

En tout cas, en ce qui me concerne, n’ayant pas été volontaire pour recevoir l’argumentaire, je me suis donc empressée de cliquer sur le bouton qui permet la désinscription.
Et quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir un nouveau mail la semaine suivante !

Doute à Davron, continuons.

Et à propos de Monsieur Douillet, j’ai été plus que surprise et absolument heureuse de recevoir, suite à mon article sur sa personne, un petit mail de sa part m’encourageant à poursuivre dans la voie de l’écriture.
il faut croire qu’il y a toujours en la ménagère adulte et campagnardisée que je suis, l’âme de la midinette que je fus, qui collectionnait jadis les potins et les photos de l’acteur de Superman dans "Loïs et Clark".

Dean Cain by Bisayan lady (c) http://www.flickr.com/photos/7447470@N06/2054000634/

Vous trouvez que mes goûts ont évolué ?

Doute à Davron, introduction.

Samedi dernier, notre possible futur député des Yvelines, Monsieur Douillet, est passé nous rentre visite avec un ministre – celui de l’agriculture, je crois -, et ce, pour parler du milieu rural.
Je tiens ça de Haute Source, le Jules ayant taillé la bavette avec le gentil gendarme en poste devant chez nous.
Peut-être le même gentil gendarme qui est venu aujourd’hui expliquer dans la classe unique de ma fille de cinq ans que les garçons ne devaient pas soulever les jupes de filles et que la prison c’était à partir de treize ans?

Gentils Gendarmes à Davron

Gentil gendarme devant chez nous.

Philosophie de ménagère à propos de mégaupload 2

Je suis très en retard sur mes publications.
En fait, ce qui me prend du temps, sur ce blog, ce n’est pas tant d’écrire (un truc que je dois avoir dans le sang) mais de me relire, de peaufiner, de « ciseler », de trouver une idée de photo, de prendre la photo,…
Et donc, en dépit du Jules qui râle que je n’écris pas assez de trucs drôles en ce moment, je vais quand même mettre en ligne ici, la suite de l’article déjà publié là.

Parce que ce qui me frappe un peu au sujet de l’affaire Megaupload, c’est qu’un pays fait arrêter un gus dans un autre pays, mettant la main au passage sur des tonnes de données parfaitement légales pour la plupart, appartenant aux ressortissants de tas d’autres contrées.
Au delà de toutes les justifications légales et économiques, il y a là un précédent d’intervention d’un pays sur le web qui me donne deux ou trois frissons.

D’autant que ça fait déjà un certain temps que la « american way of thinking » me donne un peu du fil à retordre sur le plan de la morale.
Cette « wonderful american way of thinking », qui fait dire à tout américain, souvent à travers ses films, qu’il est le « good guy ». Le bon gars. Le gentil cow-boy, n’en déplaise aux indiens.
Et que quand on est le bon, on a le droit de faire à peu près ce qu’on veut pour éradiquer le méchant.

Aigle

L’aigle du copyright américain n’a pas l’air de plaisanter…