Valence m’est un jour tombée sur le cœur et n’en est plus repartie.
Ce fut une surprise totale car Valence a plus une réputation de tourisme que de beauté.
Mais déjà, en m’évoquant deux de mes grands amours, Paris et Buenos-Aires, la conquête était bien entamée.
Valence a de la capitale Argentine ses avenues qui semblent s’étendre à l’infini, une banlieue hétéroclite d’un goût qui n’est pas trop le mien, l’ombre des arbres qu’on n’a pas taillés et le vent qui souffle du large. Sauf qu’à Valence, la brise vient de la mer et les arbres sont des orangers : cela se sent.
De Paris, elle a les façades de certains bâtiments, l’amour de la cuisine et des sorties. On y mange aussi la spécialité des escargots, plus certaine sauce ail et persil : le beurre a juste été remplacé par l’huile d’olive.
Mais Valence est unique et sa langue qui rappelle un peu le français n’appartient qu’à elle.
Ses bâtiments, dans le vieux centre, ont la couleur des bonbons.
Et elle a la musique.
Elle vibre. Au son des tambours le dimanche, aux pieds des danseuses traditionnelles qu’on croise si facilement, aux feux d’artifice des Fallas.
Cette ville bourdonne de sons, d’énergie positive, de joie et de soleil…