Et c’est parti pour un film Youtube qui vous illumine la journée… Il fallait compter sur les Irlandais, inventeurs du concept de la pluie qui fait du bien, pour trouver une solution pour se fouetter le sang et le moral au cœur de l’hiver. En ce qui me concerne, ce matin, avec Lord of the
CatégorieCoulisses
Pour tous les moments où j’ai envie de me servir ce ce blog comme moyen de
thérapie gratuit.
Par souci du lecteur, j’ai quand même créé une rubrique
spéciale pour le cas fort probable où ma bio n’intéresserait personne.
Je vous aurai prévenus.
Maman en burn-out
Hier, quand j’ai expliqué à une copine que je n’avais pas emmené mon fils à l’école parce que j’étais trop crevée pour prendre la voiture, j’ai senti comme une légère lueur ironique s’allumer dans son regard.
Une lueur genre « Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais, quand on est femme au foyer, trop dur de se remettre de son stress entre la manucure et les parties de poker ».
Et pourtant, je vous promets, avec mes ancêtres bretons blindés d’orgueil, âpres à la douleur et résistants au crachin, je ne donne pas avec gaité de cœur dans le fragile, et quand je dis que je suis fatiguée, il faut m’imaginer avec des vertiges.
L’avantage, c’est que hier, par acquis de conscience et pour éliminer les hypothèses hypoglycémie et hypo-magnésium, je me suis enfilé quatre paquets de Maltesers avec bonne conscience.
Mais tout de même, j’ai fait depuis quelques recherches et j’en suis venu à penser que j’étais peut-être en plein burn-out.
Et que le burn-out de la mère au foyer, en dépit d’un livre qui a été écrit sur le sujet, est encore salement sous-estimé.
Rescapé.
Laisser partir son enfant en voyage scolaire
Je viens de donner mon accord de principe pour autoriser ma fille de six ans à partir pour trois jours à Londres.
Et autant, à chaque vacances scolaires, je me pourlèche les babines sur les sites internet de colonies de vacances en rêvant d’y envoyer mon petit amour à coups de pompe dans son joli derche, autant à l’idée de la laisser concrètement s’éloigner de ma tendre et compréhensive affection pour un voyage du côté des buveurs de thé me met le nerf en pelote.
En fait, pour tout dire, I’m stressing quite a little bit right now.
Et pour se détendre l’imagination, rien de tel sur le coup de minuit quand l’insomnie pointe le bout de son vilain nez et que les scénarios catastrophes outre-Channel se déchaînent, rien de tel, donc, que de diriger sa créativité vers quelque chose de plus constructif.
Et me voilà donc à imaginer des fictions sur toile de fond de voyage scolaire et d’Eurostar. On sent tout de suite que la passion et le suspense seront au rendez-vous…
Nous sommes une famille comme les autres !
Davron vaut bien une messe
Ma fille de six ans étant à l’âge des angoisses existentielles, je me suis dit que ce serait sans doute une bonne idée de l’emmener assister à une messe, pour qu’elle constate de visu que sa mère n’était pas la seule tarée à croire que la mort n’était pas forcément une affaire aussi définitive que ce qu’on pouvait bien croire.
Un concept, il faut l’avouer, qui lui paraît à priori plus abscons et improbable que l’existence du lapin de Pâques.
Mes trucs pour supporter le ciel gris
– je chatouille mes enfants pour déclencher le fameux "saint exupérien" rire de clochettes d’argent. – je bouquine des livres romantiques en VO. Je viens d’apprendre qu’un certain livre porno soft ferait actuellement un tabac ? Je ne vois pas bien pourquoi dans la mesure où TOUS les livres que je lis ont leurs scènes osées.
Ne jamais demander à GLS de vous livrer un colis pour Noël.
Pour commander l’établi de Noël du petit dernier nous avons donc fait appel à ce transporteur nommé GLS.
Et quand, au bout de dix jours, le traîneau n’apparaissait toujours pas au bout du chemin, je suis allée voir du côté du traçage en ligne.
Et – ho ! ho ! ho !-, surprise, ledit transporteur n’a pas honte de noter une suite d’excuses toutes plus surréalistes les unes que les autres pour justifier son retard.
Je vous laisse juge : à part l’enlèvement par les extra-terrestres, rien n’a été épargné et notre colis tourne donc depuis dix jours autour de Trappes, à vingt kilomètres de chez nous.
Nouvelle catégorie trucs et astuces
J’ai assez peu écrit ces derniers temps mais il faut dire qu’en plus de mon job de traductrice (et ouiiiiiiiiii, il m’arrive de bosser !), en cette fin d’année bénie de fêtes scolaires et de cirque, je dois faire un déguisement de princesse Égyptienne et onze déguisements de nobles Incas de tous sexes. Modus operandi bientôt en ligne…
Heureusement, en ce qui concerne les Incas, quelques autres mamans se sont proposées pour m’aider : chez moi, on va bientôt faire de l’atelier couture.
Au passage, je donne dans la découverte ethnique et culturelle : les Incas et les Égyptiens, si vous voulez mon avis, ils s’habillaient presque pareil (en plus doré pour les pharaons). Est-ce que quelqu’un s’est déjà penché sur le sujet ou est-ce que je viens de faire une percée dans la connaissance historique ?
En même temps, quand il fait chaud et qu’on n’a pas encore inventé la machine à coudre, je suis d’accord que le pagne s’impose.
Héroines en pays Moutard
Dimanche dernier, ma fille m’a demandé de démêler un enchevêtrement de fils faits par son pendentif en cristal avec le grappin Playmobil (c) de son frère.
Et j’ai alors tourné sur moi même, chanté un petit air familier aux amateurs de Comics et entonné :
« nanananananananana, bat-mum ! ».
Oui, je sais, c’est plutôt Wonderwoman qui tournait sur elle même mais après deux grossesses, je pense que le noir intégral avec faux pectoraux moulés m’irait mieux que le micro short et je mixe les genres dans le pur intérêt de l’esthétisme. Je vous promets, vous voulez pas voir ça, même en imagination.
Depuis que j’ai des enfants, je ne vois plus la vie de famille de la même façon (suite).
Avant, quand je rencontrais une maman qui avait décidé de rester au foyer pour s’occuper des bébés, je pensais un truc du style : « et allez, encore une qui a choisi de se la couler douce près du frigo à bières et qui trahit du même coup la cause SACRÉE de l’égalité des sexes ».
Maintenant, la fois où le Jules m’a sorti un truc du même tonneau après la naissance de l’aînée, j’ai opportunément disparu tout un samedi.
Pfffuuuuuuuuuuuuuuuiiiit !
Bizarrement, il ne l’a plus jamais redit …
Depuis que j’ai des enfants, je ne vois plus la vie de famille de la même façon.
En avertissement, je tiens à prévenir ceux d’entre vous qui hésiteraient à se reproduire : ce post n’est pas vraiment une incitation à sauter le pas….
Mais de toute façon, j’ai pleine et entière confiance en la force des hormones pour vous donner la petite poussette finale : en ce qui me concerne, après trois ans à hésiter et à faire des listes « contre » (trois pages) et « pour » (deux lignes), c’est bien la vue d’un bébé joufflu qui a finalement annihilé chez moi toute forme de raisonnement cérébral et m’a fait passer à l’acte !
Même encore maintenant, pourtant bien aguerrie après deux marmots, dès que je vois un nouveau-né, je fonds complètement en dedans et gazouille des « c’est trop mignon ces petites mains et ces petits pieds », en oubliant, sur le coup, de lever les yeux sur la jeune maman hagarde et échevelée qui chancèle au dessus du landau (dormir par tranches de deux heures vient à bout des plus endurcies…).