Match Yvelines contre Paris

Post à lire sur cette musique ci ou cette musique là.

Avant d’habiter Buenos-Aires, j’ai longtemps habité à Paris : dans le 3ème un peu, dans le 5ème beaucoup, dans le 8ème légèrement, dans le 16ème sans élan, dans le 17ème passionnément et dans le 18ème familialement.
Et j’étais une amoureuse de cette ville : pour vous dire, quand je suis rentrée d’Argentine après deux ans et demi d’abstinence de mère patrie, mon passage dans le métro de la capitale m’a presque tiré des larmes aux yeux. Ah, cette mauvaise odeur incomparable !
On peut donc dire sans mentir que j’étais un cas.

Jamais, Ô grand jamais, en dépit du prix du m2 divisé par le nombre d’enfants et additionné de l’encombrement, je ne quitterais cette ville. Si mes futurs marmots avaient envie d’air pur, pour ça, il y aurait les parcs. Ou alors les inhalateurs à la ventoline.

Chavenay

Village de Chavenay.

Gentil coquelicot.

J’ai – enfin ? – commencé à publier mes photos en ligne sur flickr, et si je ne me suis pas trompée dans la démarche, elle sont en licence « Creative Commons », téléchargeables et utilisables sauf pour des motifs commerciaux et sans modifications, avec la mention de l’auteur (c’est à dire môôôa). Donc bon, si vous

Expatriée à la campagne.

D’après le site Femmexpat et leur récent sondage, 81% des expatriées interrogées ont connu à un moment ou un autre "le blues de l’expat".

C’te bonne blague !
Personnellement, j’aurais plutôt pensé à 100% et je me demande si les 19% qui restent sont :
a/en plein déni,
b/en lune de miel au soleil ou
c/shootées au cocktail avec petit palmier.
Il faudrait aussi préciser si les trois cent quarante cinq personnes qui ont répondu sont "expats", comme mentionné sur le site ou "femmes d’expat". Pas tout à fait la même tasse de maté.

Parce que même si je ne sous-estime pas les difficultés d’un gars ou d’une fille qui démarre un nouveau job sous les tropiques ou ailleurs (nounours, tu es mon héros), le gars et la fille en question se retrouvent rapidou (dans notre cas, le lendemain de l’arrivée, sachons ne pas traîner) avec des responsabilités, des potes et des pauses cafés, laissant à sa tendre moitié le soin de défaire les valoches, découvrir le coin autour de l’appart-hôtel et déterminer comment on dit "couche pour bébé" en idiome local.
Un léger coup de blues, vraiment ?
Moi j’ai passé la première soirée à vomir dans les toilettes en me demandant comment j’avais été assez nouille pour me retrouver là, et les six mois suivants à déterminer si j’allais y survivre, à peu près le temps, quand j’y songe, pour qu’on ait enfin deux ou trois meubles, dont un lit.
Comme quoi dormir à même le matelas à nos âges, ça peut miner salement le moral, surtout quand c’est un matelas argentin traité aux acariens et qu’il a mis une semaine à dégorger l’odeur des produits chimiques dont il était gavé.

Mais ceci dit, quand je lis l’article de "FemmeExpat", je m’y retrouve encore pas mal : serais-je expatriée à la campagne ?

Davron

Doute à Davron, avant l’explication.

Il m’est avis que l’UMP, question usage d’adresses mail privées, avec "privées" comme dans "personnelles et non publiques", se pose un peu là.

Ayant en effet communiqué mon adresse mail au consulat de Buenos-Aires dans le but implicite d’être facilement joignable en cas de rapatriement d’urgence pour cause de dictature subite, tremblement de terre chilien ou grippe colombienne, me voilà apparemment automatiquement considérée comme électrice en puissance de Monsieur Sarkozy et abreuvée de mails sur la France tranquille ou la Force en campagne.
À moins que ce ne soit sur la Force tranquille de la France en campagne, j’ai comme un trou de mémoire.

Sea, sky and clouds (c) by Tattoed JJ http://www.flickr.com/photos/tattoodjay/4678309738/

Y aurait-il une statistique comme quoi les expatriés ou ex-expatriés voteraient à droite ?

En tout cas, en ce qui me concerne, n’ayant pas été volontaire pour recevoir l’argumentaire, je me suis donc empressée de cliquer sur le bouton qui permet la désinscription.
Et quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir un nouveau mail la semaine suivante !

Doute à Davron, continuons.

Et à propos de Monsieur Douillet, j’ai été plus que surprise et absolument heureuse de recevoir, suite à mon article sur sa personne, un petit mail de sa part m’encourageant à poursuivre dans la voie de l’écriture.
il faut croire qu’il y a toujours en la ménagère adulte et campagnardisée que je suis, l’âme de la midinette que je fus, qui collectionnait jadis les potins et les photos de l’acteur de Superman dans "Loïs et Clark".

Dean Cain by Bisayan lady (c) http://www.flickr.com/photos/7447470@N06/2054000634/

Vous trouvez que mes goûts ont évolué ?

Doute à Davron, introduction.

Samedi dernier, notre possible futur député des Yvelines, Monsieur Douillet, est passé nous rentre visite avec un ministre – celui de l’agriculture, je crois -, et ce, pour parler du milieu rural.
Je tiens ça de Haute Source, le Jules ayant taillé la bavette avec le gentil gendarme en poste devant chez nous.
Peut-être le même gentil gendarme qui est venu aujourd’hui expliquer dans la classe unique de ma fille de cinq ans que les garçons ne devaient pas soulever les jupes de filles et que la prison c’était à partir de treize ans?

Gentils Gendarmes à Davron

Gentil gendarme devant chez nous.

Música de Argentina

Quand je vivais en Argentine, une grande partie des expatriés français prenait des leçons de tango. En ce qui me concerne, après l’inévitable cours de danse en milonga, j’ai assez vite mis de côté cette danse latino-américaine que je trouvais pour tout dire assez maniérée : petit pas par-ci, lever de jambe par-là, air sérieux et

Rugby au zoo spaycific’

Dimanche dernier, nous étions familialement en Sarthe, pays de la rillette, où j’ai le bonheur d’être née.
Et j’ai traîné tout le monde au zoo, plus particulièrement au Spaycific’zoo, spécialisé en oiseaux.

Déjà que le Jules est venu un peu à reculons, quand il a vu son premier piaf, frigorifié sur une poutre, il a tout de suite grogné que lui, il avait le choix de pouvoir rester dormir au chaud.

Spaycific'zoo

Et c’est vrai qu’après le parc des oiseaux d’Iguazu, au premier abord, notre zoo Sarthois avait surtout l’air spécifiquement tristounet.

Spaycific'zoo