À lire sur l’air d’ "Ulysse" de Ridan !
Après la vague générale des «ce n’est pas trop dur de rentrer en France après l’Argentine ?» est venue la vague des «ce n’est pas trop dur de t’installer à la campagne après Paris et Buenos Aires ?»
Et c’est vrai que ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que je ne suis pas, à priori, une fille de la campagne.
Et que depuis que mes parents ont décidé quand j’avais trois ans, dans l’intérêt du chien et des enfants (dans l’ordre) de migrer à la campagne, je n’ai eu de cesse de la quitter.
Ce que j’ai fait par la suite pendant à peu près vingt ans.
Campagne près de Davron.
Et donc, pour tous ceux qui s’inquièteraient, c’est à dire, en gros pour ma sœur, voilà quelques photos de mon tout nouveau petit village : Davron.
Comme me l’a si bien résumé une amie Argentine au vu du site web, Davron, on dirait un peu, pour qui aime le rustique, un village de conte de fées : il fallait bien ça pour me convaincre de quitter le bitume ou la cultissime odeur du métro.
Davron, 350 habitants, – essentiellement cosmopolites, parisiens ou fermiers -, une chèvre, une vingtaine de moutons, cinq millions d’araignées et trois cent millions de mouches. L’ambiance est très familiale, on se connaît tous ou presque. Surtout les araignées.
Davron et son château, propriété de Monsieur Valentino.
Qui a eu l’incroyable manque de tact de faire sa dernière fête la veille de notre emménagement, le sept juillet. J’aurais pourtant bien aimé voir ça, fût-ce depuis les grilles.
Il paraît que les cars de mannequins s’étaient plantés à l’entrée du village, qu’un célèbre top russe moissonnait pour la Croix Rouge et que les voitures de luxe jonchaient les rues (noter le vocable agricole).
Comme lot de consolation, nous aurons au moins reçu la boule à neige de l’occasion, dont les surplus ont été gracieusement redistribués à l’école (photo plus bas, pour la "minute people"). Grazie mille !
Vous admirerez donc, j’espère, les quelques photos prises au soleil que le temps local aura permis.
Il faut nuancer en admettant que cette semaine aurait été miraculeuse si le petit dernier n’avait pas chopé entre temps un rhume carabiné…
Parmi les photos prises avec mon tout nouveau bébé Canon, se cachent quatre photos de mon ancien, vieux et moche appareil.
Je laisse à mon beau-frère expert, le soin de les retrouver…
Bienvenue à Davron.
Ancienne bergerie.
Un petit air de Toscane !
Ma maison préférée.
L’église, à côté de l’entrée du château.
Davron était sur l’une des routes de pèlerinage pour Compostelle.
Entrée du château, propriété de Monsieur Valentino.
Le château dans sa boule à neige.
La mairie, l’école et la Poste en activité.
À deux pas de la mairie, Madame la chèvre et Messieurs les moutons.
En ce concentrant, on peut voir un tracteur.
Mon copain l’avion : il y a un aérodrome tout proche.
Cure de vert.
Croix de Saint Jacques.
Sillon dans la campagne.
Zoli papillon.
Campagne.
Campagne.
Et encore campagne.
Vue du village depuis chez moi.