Philosophie de ménagère à propos de mégaupload 2

Je suis très en retard sur mes publications.
En fait, ce qui me prend du temps, sur ce blog, ce n’est pas tant d’écrire (un truc que je dois avoir dans le sang) mais de me relire, de peaufiner, de « ciseler », de trouver une idée de photo, de prendre la photo,…
Et donc, en dépit du Jules qui râle que je n’écris pas assez de trucs drôles en ce moment, je vais quand même mettre en ligne ici, la suite de l’article déjà publié là.

Parce que ce qui me frappe un peu au sujet de l’affaire Megaupload, c’est qu’un pays fait arrêter un gus dans un autre pays, mettant la main au passage sur des tonnes de données parfaitement légales pour la plupart, appartenant aux ressortissants de tas d’autres contrées.
Au delà de toutes les justifications légales et économiques, il y a là un précédent d’intervention d’un pays sur le web qui me donne deux ou trois frissons.

D’autant que ça fait déjà un certain temps que la « american way of thinking » me donne un peu du fil à retordre sur le plan de la morale.
Cette « wonderful american way of thinking », qui fait dire à tout américain, souvent à travers ses films, qu’il est le « good guy ». Le bon gars. Le gentil cow-boy, n’en déplaise aux indiens.
Et que quand on est le bon, on a le droit de faire à peu près ce qu’on veut pour éradiquer le méchant.

Aigle

L’aigle du copyright américain n’a pas l’air de plaisanter…

Marionnette poisson

Cela fait un certain temps que je n’ai pas écrit sur ce blog.
Mais à vrai dire, avec l’attaque du froid, est venue l’attaque de la gastro et entre mes deux enfants et un chat boulimique qui vomit tout le temps, ces derniers jours ont pas mal manqué de glamour.

Poisson arc en ciel

Et à propos de glamour, je ne vais pas vous fêter de joyeuse Saint Valentin.
Non pas que je vous souhaite une soirée pourrie, loin de là. Et en ce qui me concerne, du reste, j’ai obligeamment et citoyennement (en ces jours de crise, pensons aux PIB) acheté mon petit cadeau que je vais bientôt envelopper de rouge.
Ce n’est donc pas que je vous souhaite une mauvaise soirée !
Mais simplement que mes nombreuses années de célibat à pester contre cette fête amoureusement commerciale me place aujourd’hui du côté de ceux qui ne festoierons pas à deux. Que la saint Valentin ne vous empêche pas de festoyer seul ou à plusieurs!
Joyeux 14 février à tous !

Très jolie mercerie

Pour une réalisation en couture, je cherchais un tissu très particulier. Et je me suis donc prise par la main pour le trouver : j’ai regardé tous les fournisseurs listés au dos de tous mes livres de créations (j’en ai un certain nombre…) et je suis allée visiter tous les sites web. Et soudain, sur le

Philosophie de ménagère à propos de Mégaupload. Partie 1

Pour continuer un tout petit peu ce qui ne sera sûrement qu’une brève incursion dans le monde de la politique, et avant de vous parler d’un sujet autrement passionnant (mon chat), j’aimerais donner mon point de vue campagnard – hautement attendu –, sur… Megaupload.

Parce que je surfe pas mal sur le sujet depuis l’arrestation de son fondateur allemand (ach ! nicht gut !) et que je me suis donc fait ma petite opinion à moi.

Non sur la légalité ou la légitimité d’un tel site.
Megaupload, en offrant la possibilité de mettre en ligne des fichiers informatiques, permettait effectivement de stocker son matos à soi sans que quiconque puisse y retrouver à redire, mais aussi de télécharger des fichiers mis en commun, ce qui, via le téléchargement d’œuvre cinématographiques et le non paiement de droits d’auteur y afférant, aurait un peu énervé le cinéma US.
Et on n’énerve pas impunément un cinéma qui a inventé Rambo.

Megaupload

Ce qu’on peut voir actuellement sur le site Megaupload : ça fait peur et c’est sans doute fait exprès !

En travaux

Ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais avoir beaucoup de temps pour écrire : quand un technicien d’Edf passe pour couper l’électricité parce qu’on n’a officiellement aucun contrat chez eux – ni chez personne, du reste -, on se dit qu’il est temps d’arrêter de faire confiance au Jules sur le plan administratif et de

Le style de mes vêtements

Quand je suis montée au premier, ce matin, mon fils avait soigneusement éparpillé du papier toilette sur tout l’étage. Il a très certainement un avenir en art contemporain. Et au milieu, il y avait étalé une partie de mes dessins de mode. Du coup, j’en ai profité pour les photographier… On me demande souvent quel

J’pète la joie

(spéciale dédicace pour Célia)

Le Jules me faisait la remarque, récemment, que cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit d’article exclusivement drôle. Que mes sujets étaient depuis quelque temps un peu trop sérieux .

Et c’est vrai que les occasions d’une franche poilade, pour une mère au foyer campagnarde, sont somme toute assez rares. « Mouaahaah, j’ai attaché les nouilles Picard au fond de la poêle ! »
« Mouaaahhhaaaahhhh, j’ai mis de la boue partout sur le lino après mon tour dans les petits chemins du coin ! »
Non.

Les occasions de sourire, heureusement, sont plus nombreuses, comme hier où ma fille, s’inquiétant pour le sort de la biquette locale qu’on ne voit plus depuis un certain temps, se met à pleurer en forçant un peu le trait.
Et qu’un des moutons du pré d’à côté, croyant qu’elle s’adressait à lui, s’est mit à lui bêler énergiquement une réponse.

Vue des toits de Davron sous le soleil

Le soleil revient ! Une bonne raison de sourire !

Les mauvais managers français, part 1

Une fois n’étant pas coutume, je vais aujourd’hui me sortir la tête de ma campagne et de mes prises de tête familiales pour aborder un sujet qui nous touche tous de plus ou moins près : le diplôme et ce qu’on en fait au travail.

Une amie vient en effet de m’envoyer les références d’un livre écrit par Jean-Pierre Percy, qui s’appelle « Au secours, nos managers sont mauvais ! » et qui, si j’en crois son synopsis, explique entre autres à quel point notre façon d’évaluer un futur manager ad vitam æternam sur la base de son diplôme minerait notre management national.

Noooooooooooooooooon ?!?!

Cadre français

Fine allusion.

Les mauvais managers français, part 2

(spéciale dédicace pour Valéry)

Dans la partie 1, je concluais mon propos en remarquant que les prépas commerciales de province préparent plus volontiers aux écoles de provinces. Et à ce constat peut s’ajouter, du moins pour mon époque (voilà que je me sens tout soudain cacochyme), comme un léger soupçon de collusion.

Ma sœur, qui a suivi la même voie sensément royale que moi, m’avait raconté en effet, qu’un élève d’  « Ipetruc », dans le cadre d’un concours et avant la distribution des sujets d’histoire, s’était soudainement levé de son pupitre et avait clamé bien fort « je suis d’Ipetruc, le sujet sera « le blé » et je vous emmerde ». Et que de facto, le sujet fût bien sur le blé.
Il faut préciser au passage que les écoles privées parisiennes envoyaient volontiers leur élèves en province, pour que la copie du bon grain se détache assez nettement de celle de l’ivraie (pour rester dans le thème céréalier).
Et aussi, disaient certaines mauvaises langues, pour que les correcteurs qui ne faisaient parfois qu’un avec ceux qui avaient enseigné à la future belle plante de façon assez formatée, puissent la repérer et la noter généreusement, sans être taxés de népotisme. Ce que les envieux n’iraient pas imaginer…

Mais sans aller jusque là, il est évident pour tout le monde qu’il vaut mieux avoir fait une bonne prépa pour entrer dans une bonne école.

Cadre français

Sexy cadre.