le bon sens : la septième voix

(un grand merci à mon fils pour le dessin !)

Il y a quelque temps déjà, j’ai parlé des six voix qui s’expriment en nous. Et de leur présence ou non en chacun de nous en fonction de notre positivité…

Et j’aimerais maintenant en rajouter une septième : celle du bon sens.

Car le bon sens, ce n’est pas l’intelligence.
C’en est même parfois carrément l’opposé.

L’intelligence est cette fonction cérébrale qui résout les problèmes et qui imagine.
Et quand elle est un peu trop laissée en liberté, elle tricote aussi des problèmes imaginaires, des maladies inexistantes, des théories du complot, des explications farfelues, des justifications aux pires actions…

Le cerveau peut être très très con.

Et j’en profite à nouveau pour le discréditer un peu dans un monde où je le trouve beaucoup trop valorisé.
À quoi ça sert, par exemple, d’avoir un cerveau de génie qui résout les équations au millième degré s’il te calcule aussi en boucle toutes les statistiques sur les façons possibles et inévitables que tu as de mourir et que tu restes sous ton lit ?
Un exemple parmi d’autres.

Mais, face au cerveau, il y a la voix du bon sens.
La voix qui nous ramène sur terre.
Qui calme nos ardeurs mentales.
Qui nous rappelle le goût de la simplicité.

Culinairement, ce serait le pâté des voix, ou les rillettes, pour qui a été comme moi élevée en Sarthe et, dont c’est le talon d’Achille. Et je viens d’ailleurs de lire que « Bordeau Chesnel » a enfin créé des rillettes végétariennes : ces enfoirés on attendu que je déménage en Espagne…

Pour revenir à nos tartines, la voix du bon sens, c’est la voix de l’apaisement dans nos esprits surchauffés.

Et si je m’amusais à placer chacune des sept voix sur l’un des chakras, je placerais la voix du bon sens au niveau du premier chakra, le chakra racine.
Celui qui qui nous ancre.
Celui qui nous garde les pieds sur Terre.

Je placerais l’égo au niveau du deuxième chakra, celui de nos passions et de nos pulsions vitales.

Au niveau du troisième chakra, celui du plexus solaire et de l’action, je situerais la voix de la personnalité.

La voix du cœur, évidemment, au niveau du quatrième chakra, celui de l’amour.

Le cinquième chakra, qui est placé au niveau de la gorge, chakra de la créativité et de la communication, serait celui de l’intelligence. Et non, je ne placerais pas cette voix, contrairement à l’évidence, au niveau du front.

Car ce sixième chakra, celui du troisième œil, est clairement celui de l’intuition. Celui qui voit au-delà des apparences. Et je rame suffisamment pour le faire tourner, ce chakra-là pour savoir qu’il ne suffit pas de réfléchir pour cela…

Aussi, si l’on établit une hiérarchie classiquement verticale, je répète inlassablement à mes enfants qu’en cas de conflit entre l’intelligence qui turbine sur ce qu’elle voit et l’intuition qui se connecte à l’invisible, il faut toujours aller du côté choisi par l’intuitif.

Et bien sûr, le septième chakra, celui qui nous connecte au divin, serait celui de la voix de la conscience.

Sept voix, sept chakras.
Pour un humain équilibré, connecté et complet.

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