Couscous express de Noël

Et dans la série de cette semaine, sur les nourritures de l’âme et du corps, intitulée affectueusement « bouffe et spiritualité », aujourd’hui, je vais vous parler de ma recette de fête, en tout cas pour mes enfants : une version simplifiée de couscous.
À vrai dire, pour ma fille, manger du couscous se résume surtout à manger la semoule et ce midi, avec le Jules qui lui a inopportunément expliqué que la semoule, c’était du blé concassé, elle a carrément boudé son assiette. Mon aînée est très pointilleuse quand il s’agit d’éviter d’avaler du légume, et le blé, ça a dû lui évoquer la nature hostile. Il va falloir qu’on la joue serré le jour où elle nous demande la composition de la baguette…

Pour cette recette, je me base sur le tajine trouvé dans « Mon cours de cuisine ! Les basiques légumes », une série de livres dont j’ai sûrement déjà parlé, parce qu’avec ses images et ses étapes, j’ai expérimenté qu’il était impossible, même pour moi, de rater quoi que ce soit.
Ne vous attendez pas, ceci dit, en mangeant ce plat, à vous sentir transporté magiquement dans une tente berbère au beau milieu du désert (un de mes rêves, surtout par les temps climatiques qui courent), mais juste à manger un plat qui concurrence assez bien le Garbit tout en vous permettant de manger du légume frais.
Ce n’est pas compliqué, mais il vaut mieux s’y prendre deux heures à l’avance.
La veille, c’est bien aussi…

Couscous

La prochaine fois, j’essuie la table et l’assiette avant de prendre la photo !

Le poulet bourguignon

J’adore préparer des plats mijotés (une fois qu’on a épluché deux ou trois trucs, on ajoute de quoi donner du goût et ça se cuisine tout seul), mais comme j’ai arrêté le bœuf, je dois me rabattre sur le poulet.

Je vous donne donc ici ma dernière recette de cuisine : le poulet bourguignon.
Puisqu’elle est essentiellement à base d’ingrédients Picard, je pense que je vais la leur envoyer : je crois que s’ils décident de la publier, je pourrais gagner un bon d’achat.
Ma vie est décidément une suite de défis palpitants.

Casserole

Comme je n’ai pas eu le réflexe de prendre le plat en photo, voilà au moins une image de l’outil nécessaire à sa réalisation.

Sapin en carton

Déjà une semaine que je vous ai présenté le sapin en carton sans vous mettre le tuto en ligne : j’ai pris du retard !

Sapin de noël en carton

Il faut dire à ma décharge que depuis quinze jours, tous les habitants de la maison sont terrassés à tour de rôle par un virus super facétieux, moitié angine moitié gastro, avec un loto rigolo pour le symptôme qui vous fera guiliguili dans l’heure qui suit.
Comme aurait pu le dire la pub pour un esquimau : vas tu bientôt gargouiller du bidou ou déglutir autour d’un caillou ? Du suspense ! Du rebondissement ! De l’aventure !

Il faut dire aussi que le Jules a mis l’ordinateur en rade ce week-end. Il ne faut pas croire qu’un informaticien à domicile vous assure d’avoir du matos en bon état à sa casa…
Déjà que le mien revendique avec énergie sa formation d’ingénieur généraliste en dépit d’une enfance à la « Mozart » (ne lésinons pas sur la flatterie, c’est lui qui paye les raviolis) à programmer son « TO7 » à la main pour pouvoir jouer dessus, et d’une vie passée par la suite à travailler dans le domaine informatique… mais là n’est pas le problème !
Qui est qu’un geek cherchera toujours à améliorer son outil et à lui faire faire autre chose que ce qui était prévu pour lui. Je crois que le mien doit essayer en ce moment de lui faire repasser des chemises : il s’est peut-être enfin résigné au fait que le col sans faux pli ne viendrait pas de moi.

Bref, pour le tuto, c’est par ici…

La crise et les sapins de Noël en carton

Avec le double objectif de construire un sapin écologique et d’utiliser de façon intéressante les tonnes de cartonnage en provenance d’Ikea autrement qu’en les envoyant au recyclage, je suis en train de parcourir internet sur les créations de sapin en carton.

rois mages

Et voici donc ma sélection de sources d’inspiration, en attendant de voir peut-être sur ce blog, le résultat de mes cogitations :

http://www.buzzecolo.com/un-sapin-de-noel-ecolo-recycle-et-recyclable/

http://www.gizmodo.fr/2009/12/24/le-sapin-de-noel-en-carton.html

http://tchoubi.blogspot.com/2010/12/sapin-de-noel-en-carton-recycle-tirage.html

http://www.kidsonroof.com/new/product_page.php?products_id=27

http://www.eco-sapiens.com/acheter-107046-Sapin-de-Noel-a-peindre-mural-hauteur-1-60-m.html

http://www.eco-sapiens.com/acheter-107045-Sapin-de-Noel-a-peindre-hauteur-1-60-m.html

http://www.nostrodomus.fr/magazine/article/construisez-votre-sapin-de-noel-en-carton.html

Déguisement de sorcière minute

Comme la plupart des français, je suis assez résistante, à priori, aux importations américaines. Il faut dire qu’après le plan Marshall et la guerre d’Irak, on a deux ou trois raisons valables d’être méfiants des bonnes idées "made in US".
Et j’ai donc refusé pendant longtemps de souscrire aux festivités d’Halloween : la citrouille ne passerait pas par moi.

On nous avait déjà fait avaler la fête des mères, celle des pères, et celle des grand-mères, le tout dans un but purement mercantile, cette fois le lobby des farces et attrapes ne me ferait pas mordre à celle ci.
Il est à noter, cependant, que dans la série "fête pour un oui ou un non", les Argentins sont bien plus forts que nous et qu’ils ne vous permettent pas d’oublier la fête des secrétaires, celle des enseignants, ou celle des enfants. Entre autres.

Robe de sorcière minute

Mais pour en revenir à Halloween, depuis que j’ai des enfants, il faut quand même avouer que la tradition des déguisements de sorcières et autres fantômes, pour faire la fête et manger des friandises au milieu des citrouilles, c’est quand même plus sympathique que d’aller collectivement en famille fleurir les tombes.

Halloween, pour des petits, vous avouerez que c’est quand même plus joyeux pour toucher du doigt quelques thèmes délicats et possiblement anxiogènes : d’accord, il y a quelques évènements pas gentils dans la vie, mais avant, on peut manger des bonbons…

Gigoteuse maison

Quand j’ai commencé ce blog, en décembre, j’avais le triple objectif d’écrire (logique), de créer (pourquoi pas ?) et de trouver un taff (urgent !).
Et il faut avouer que sur ces deux derniers points, je n’ai pas tout à fait rempli mes objectifs…

En ce qui concerne le fait de travailler, j’attends encore un petit peu : rentrer dans ce doux pays de la paperasserie qu’est la France, me donne à penser que le simple fait de réinscrire sa famille à la sécurité sociale et à la CAF, est bien un travail en soi.
Quiconque se plaint en Argentine, de ce qu’on appelle là bas les « tramites », n’a pas été confronté au souci du détail français…
Malgré tout, il faudra tout de même que je songe un jour à mettre la suite de mon CV en ligne, je ne voudrais pas décevoir les chasseurs de tête, que je visualise facilement empressés (la visualisation positive, c’est définitivement mon truc).

En attendant de trouver le courage, je vais donc vous révéler quelques créations récentes.
Et dans un souci, déjà mentionné, de ne pas vous étouffer sous le poids de ma sublime créativité, voici donc une photo de ma modeste serviette-torchon-bavoir réalisée pour la cantine.

serviette

Serviette fermée sur du bleu qui pique les yeux.

Desprette

Comme toute parisienne qui se respecte, j’ai ressenti à la naissance du petit deuxième un irrépressible appel de la nature et de la verdure.
Certes, je ne suis pas parisienne depuis plus de trois ans mais je l’ai été avant mon épisode Argentin, et je me permets un petit raccourci : une capitale en vaut bien une autre.

Pour être franche, plus que l’appel de la nature, il s’agit surtout d’un irrépressible et subit penchant pour un chez moi qui dépasse le dix mètres carrés par habitant, toilettes incluses. Ce qu’on appelle sans doute le confort bourgeois. A peine quarante ans que déjà voilà l’appel de la charentaise, l’hostilité déclarée pour le squatt’.

L’art ménager. Part 2.

Grâce à l’éducation de ma mère « touche pas à la spatule, finis plutôt tes maths », j’ai eu de sacrés cours de rattrapage pour ne pas fournir exclusivement du cassoulet en boîte sauce raviolis à chaque repas de ma petite famille.
Je tiens au passage à remercier Findus surgelés de m’avoir permis de traverser ma période étudiante sans mourir de faim. Heureusement y avait Findus ! Spéciale dédicace.

Et comme ce n’est pas mon mari qui sauve la cause commune avec son célébrissime plat drague « les magrets aux oreillons d’abricots » (magrets brûlés, oreillons tout frais sortis de la conserve, faisons plutôt des pâtes…), j’ai sacrément investi dans le livre de cuisine.

Cookware (c) by poetas http://www.flickr.com/photos/poetas/4440065100/

Bébé gaucho bientôt en gigoteuse

Cela va sans doute paraître incroyable aux amies françaises restées au pays mais il faut savoir qu’en Argentine, on n’a jamais entendu parler de la gigoteuse. Et pas plus de la turbulette.
Les bébés ici sont couchés classiquement dans un drap et une couverture.
Et je ne compte pas le nombre de fois où une maman d’ici m’a regardée en écarquillant les yeux quand je lui décrivais le « sac à bébé ».
J’imagine que la literie avec bretelle a de quoi surprendre quand on la découvre pour la première fois…

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