la forêt Amazonienne brûle

Et elle brûle au nom de l’avidité de quelques uns et au détriment de toute une planète déjà au bord de l’asphyxie.

Quand j’étais petite et que je jugeais le monde à l’aune de ma propre empathie, je ne comprenais pas que l’on puisse être assez irresponsable pour scier la branche sur laquelle on est assis.

Mais maintenant je comprends.
Quand, dans la tête d’une personne, l’égo en vient à prendre toute la place, serpent qui étouffe, au berceau, le cœur et la conscience, le seul besoin qui emplit alors tout l’espace est celui de se gaver.

On mérite plus, on mérite mieux, on a été lésé, l’autre a trop, tout lui a été offert, ma cassette, moi, tout de suite, maintenant et au diable tout le reste.
Au diable les autres, les scrupules, la nature, les animaux, la décence…
Au diable tout cela.

Dans une parodie grotesque de « carpe diem » malsain où « tout est pour ma gueule », les personnes bouffées par l’égo veulent leur galette et ils la veulent maintenant.
Après, les conséquences, c’est vague, c’est pour demain.

Et quand quelques narcissiques, en manipulant la multitude, ont réussi à devenir riches, les conséquences, en plus, ce serait pour les pauvres.
Finançons des scientifiques qui vont nous rendre immortels, comme si le monde avait besoin de cela, envisageons la cryogénisation, songeons à un maximum d’inséminations, préservons à tout prix cet extraordinaire ADN, achetons des transfusions de sang jeune – la plèbe est là pour servir -, achetons, enfin, des multitudes d’hectares en Nouvelle Zélande au cas où l’on aurait un peu trop merdé et que la Terre se rebelle…

Moi, Moi, Moi…
Après Moi, le déluge.

Mais souvenez vous messieurs et mesdames les narcissiques, qu’en vrai, vous n’êtes pas si importants. À part pour vous-mêmes.
Et que si nous avons tous besoin d’une planète en bonne santé, elle, elle n’a besoin de personne.

Mais tu peux l’aimer et l’aider :
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