comment je gère ma peur

La condition d’être humain n’est pas facile.
Et ce n’est pas étonnant que, confrontés à leur propre mortalité, aux maladies, aux guerres et aux catastrophes climatiques, les anciens Grecs se soient crus sous la dictature arbitraire de dieux capricieux. Chacun doté d’un panel des pires défauts humains et chacun plus acharné à nous nuire que son prochain.
Face à un sort improbable mais fatalement sinistre, ne restait aux philosophes que l’épicurisme d’un côté, le suicide ou le stoïcisme de l’autre.

Un Dieu d’amour n’est pas ce qui saute aux yeux, sur notre belle planète. Mais ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que si Dieu nous a effectivement créés à « son image », dotés d’un cœur et d’une conscience, une bonne partie d’entre nous a décidé de jeter par dessus bord tout ce qui alourdissait leur barcasse avant de ramer pour la concurrence.
Ce sont eux qui ont créé le bordel.

Un bordel de plus en plus effrayant.

Et pour diminuer la peur, il n’y a, à mon avis que deux solutions possibles.

La première, la plus facile, celle qu’ont choisie les méchants, est de se couper d’un maximum de ses émotions, arrachant sans discriminer le bon grain en même temps que l’ivraie.

C’est un processus qui peut se commencer pendant l’enfance, parfois à l’insu du petit humain, qui va s’entourer brique par brique de protections, finissant par se retrouver emmuré dans une prison sans empathie.

L’autre solution, pour diminuer sa peur, à l’inverse, c’est de se connecter.

En tout premier à ses intuitions. Lorsqu’on sent qu’une situation est sans danger, voire qu’on le sait, quand on visualise comment elle va évoluer, la peur diminue pas mal. On peut aussi se connecter aux énergies, au divin, à tout ce que vous ressentez qui n’est pas visible.
Et y trouver la foi, en soi, en son destin…

La foi est la meilleure défense face à la peur.

Se couper de ses émotions ou se connecter à son intuition ne nous sauve jamais tout à fait de notre fragile condition d’humain.

Et pour ce qui subsiste de peur à affronter, il reste le courage.
Ou le stoïcisme.

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