résister aux oligarchies révélées par le génocide israélien

Cela fait un certain temps que j’écris ici que plus on grimpe dans les échelons de l’échelle sociale, plus on est confronté à une majorité de sociopathes.
Et qu’une bonne part de ceux qui nous dirigent, que ce soit en politique ou à travers les entreprises, sont des psychopathes.

Du reste, cela me fait grincer des dents tout autant que cela m’amuse quand je vois le moindre de nos soupçons collectifs sur ceux qui nous gouvernent transformé en « théorie du complot ».
Comme si la moindre des pensées de ces dégénérés, depuis Machiavel et avant, n’était pas tournée vers le fait de nous rincer, de nous manipuler, voire de nous opprimer.

De fait, ce que met le « conflit israélien » en relief – en réalité la pire occupation colonialiste, suprémaciste, pro-apartheid et génocidaire de notre époque -, c’est à quel point les grands partis politiques sont noyautés par les oligarques.
Et à quel point leurs intérêts ou leurs sensibilités ne sont pas les nôtres.

C’est encore plus flagrant dans des pays où seuls deux partis ont la possibilité d’être élus, comme c’est le cas aux USA ou en GB.
Deux partis, c’est très facile à infiltrer et à financer. Surtout quand le lobbying est légal…
On en arrive ainsi à un état de fait inouï aux USA, où le président démocrate, dans sa politique actuelle de soutien inconditionnel à Israël, est désavoué par 80% de son électorat mais continue néanmoins à armer et financer le massacre, en essayant de noyer le poisson dans la mare du jour, avec l’argument que « en face ce serait pire ».
Un génocide à plein volume plutôt qu’un génocide à petit feu…
On peut comprendre qu’il y ait des électeurs qui hésitent.

Ce qui tout aussi criant, c’est la complicité générale des médias, leur silence complice et collectif, leur manipulation des mots et leur dénonciation de la moindre voix dissidente sous les étiquettes les plus infamantes ou les plus farfelues : antisémitisme, pro-hitlérisme, pro-terrorisme, j’en passe et des meilleures…

Or, la grande différence du jour, ce sont les réseaux sociaux.
Ce sont les images des massacres inhumains, des tortures physiques, des humiliations psychologiques et des enfants en train de mourir de faim que l’on voit sur YouTube et ailleurs.
Le mensonge général que l’on gobait plus ou moins bien depuis un certain temps passe du coup carrément au gaslighting.
« Don’t believe your lying eyes! » qu’ils nous serinent alors en cœur.
N’en croyez pas vos yeux, la vérité c’est nous.

Mais ça ne passe plus.
Et face à une hypocrisie aussi crue, face à de telles manipulations, un premier constat s’impose : les pouvoirs en place dans nos démocraties nous prennent royalement pour des cons.
Sans doute parce que ça a toujours fonctionné jusqu’à présent.

Et une tentation s’insinue : celle de tout faire péter. Celle de voter pour les extrêmes,
Mais c’est, je crois, une tentation dangereuse. Voire suicidaire.
Car on minimise toujours les dégâts du chaos.
En France, après la Révolution, Napoléon et son neveu taré qui nous ont lancé dans une série de guerres meurtrières avec le reste de l’Europe, la Prusse puis, post mortem et par voie de conséquence, avec l’Allemagne, je ne sais pas si on peut dire qu’on s’est enfin remis du coup de chaud de 1789.
Surtout, le chaos favorise toujours les riches.
« Il est une échelle » nous rappelle un des méchants de Games of Thrones…

La division favorise aussi les oligarques.
Et je ne crois pas aux coïncidences quand les multiples guerres culturelles du jour nous lancent les uns contre les autres, alors que la seule vraie division qui devrait nous concerner est celle qui existe entre les milliardaires qui veulent créer une fourmilière qui leur soit exclusivement bénéficiaire… et nous.
La vaste majorité des nous qui leur fait tellement peur qu’ils en sont à penser à acheter des versions sous-marines de leurs yachts ou à construire des bunkers à Hawaï.

Dans le même ordre d’idées, l’extrême droite qui détourne notre attention vers les émigrés peut les arranger.
Tout comme les arrange le fait que les citoyens concernés par la démocratie vont encore devoir faire un barrage électoral et voter pour des pantins ou des crétins.
On nous fait très bien circuler entre les épouvantails.

Alors, me direz-vous, y a t-il une solution ?
Oui.

La solution est avant tout politique.
Elle est dans des hommes ou des femmes démocratiques, modérés, à gauche ou à droite, réellement intéressés par le bien-être de la majorité.
Réellement incorruptibles. Financés par nous.

Elle est dans des gouvernements qui légifèrent les sociétés et les milliardaires comme tout le monde. Voire plus que tout le monde, quand leurs manipulations financières peuvent mettre tout un pays en déficit.
Elle est dans une justice qui maintient leurs petits arpions sur les charbons ardents.
Surtout lorsqu’il s’agit des lois écologiques à respecter. Parce que je commence à en avoir un peu ras la couenne que ces hypocrites nous fassent porter un chapeau collectif sur ce sujet quand les oligarques continuent à vouloir entuber les normes en pleine conscience des risques, tout en planifiant pour leurs pommes et pour plus tard des plans de survie délirants.

La solution est aussi dans des médias indépendants également financés par nous et qui n’ont pour seule mission que de nous rapporter les faits, nous faisant confiance pour leur interprétation.
Comme je l’ai écrit plus haut, c’est déjà en cours sur les réseaux sociaux. Après tout, si ceux-ci ont permis aux narcissiques de devenir influenceurs et aux sociopathes de s’organiser en bandes, c’est bien le minimum qu’ils permettent aussi aux bonnes volontés démocratiques de se fédérer.
Au moins jusqu’à ce que les pouvoir ne les censurent, comme c’est déjà le cas pour TikTok.
Affaire à suivre de très près…

La solution ne se trouve pas dans les extrêmes.
NI dans la colère.
Ce sont des terres arides désertées par le bon sens ou l’empathie.
Comme toujours, pour moi, la solution est au centre, elle est dans l’équilibre.
Elle est dans un pouvoir enfin enlevé aux psychopathes.
Elle est dans la vérité.
2 réponses sur “ résister aux oligarchies révélées par le génocide israélien ”
  1. Alors oui, les extrêmes, tant à droite qu’a gauche, sont incroyablement dangereux et certainement pas la solution (à aucun problème). De plus la polarisation de la société n’arrange rien. Les sociétés blanches ou noirs n’existent pas malgré ce que le pouvoir veut nous faire croire. Diviser pour mieux régner…
    Comment penser gris si dès l’idée exprimée elle est rejetée pour le simple fait non pas d’être mauvaise mais de ne pas être de la bonne couleur? Ce n’est pas son contenu ou sa portée qui est jugé, mais sa capacité à entrer dans le moule rigide des uns ou des autres.

    Dans le monde actuel les dirigeants organisent la lutte des gueux (nous) entre eux, de cette façon ils ne s’en prennent pas aux « puissants ». Dans ce monde là un modéré n’a pratiquement aucune chance d’émerger, ou même d’apparaitre. On le voit très bien aujourd’hui: Quelles sont les options viables contre tous les fascismes que l’on nous présente comme la solution à tous nos maux?

    Le monde n’a jamais été aussi prés de la déflagration qu’aujourd’hui. Et que nous propose t’on? De céder aux barbares, de laisser la barbarie gagner sous prétexte de que ne pas le faire aggraverait les choses. Il y a, en ce moment, une étrange sensation de déjà-vu. Laissons gagner les barbares pour avoir la paix. N’oublions pas la phrase de Churchill à Chamberlain après la signature du traité de Munich: « Entre la guerre et le déshonneur vous avez choisi le déshonneur. Et vous aurez les deux. ».

    Oui, le monde est dirigé par des psychopathes, et la douce utopie d’une société dirigée par le peuple pour le peuple n’a que peu de chance de voir le jour à cause de la nature même de l’être humain: un animal mesquin, jaloux, avide de pouvoir et très facile à corrompre. Il n’a qu’a voir de qu’il a fait avec la religion par exemple. Une très bonne idée initiale: « Soyez gentils les uns avec les autres ». Ça a produit un nombre incalculable de guerres et de massacres, l’inquisition, les talibans, etc, etc.

    Des Gandhi, des Mandela il y en a très peu et une fois partis que deviennent de leurs œuvres?

    1. C’est aussi mon avis : la seule vraie grande division sociale est entre ceux qui ont le pouvoir de gouverner ou de manipuler en coulisses et ceux qui sont gouvernés.
      Et comme nous, qui sommes gouvernés, sommes infiniment plus nombreux, ce serait dommage qu’on s’en rende trop compte !
      Du coup, les partis politiques et leurs maîtres n’ont de cesse d’inventer des querelles de clocher pour nous diviser.

      Un sociopathe ou un psychopathe ne peut rien apprendre de constructif : c’est dans la nature de l’égo. Parce que lui, le sociopathe ou le psychopathe, pense qu’il sera plus intelligent, différent, fera mieux…
      La seule chose qui le stoppe, la seule chose qui le fait reculer, c’est de se prendre le mur. Le mieux, c’est qu’il se prenne le mur de l’éducation ou de l’école ou de la justice le plus tôt possible.
      Mais si ces égotiques, en masse, prennent trop de pouvoir et d’influence, et surtout, ont un sentiment d’impunité… On va se prendre le mur collectivement. Et on en « apprendra » collectivement. Mais seulement après les dégâts.
      C’est ce qui s’est passé après la seconde guerre mondiale.

      C’est aussi mon avis qu’on est dans une de ces périodes clefs : juste avant le mur.
      Mais tous les pays ne vont pas se le prendre avec la même violence et certains ont un karma plus chargé que d’autre.

      Ce qui me donne de l’espoir pour « l’après mur », c’est qu’on est de plus en plus nombreux à identifier le problème et à lui donner un nom : la psychopathie.

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