Et la balle, c’est toi.
Au niveau individuel, cela donne une personne normale élevée par un sociopathe ou autre, qui a appris à ses dépens qu’il n’était rien et que l’autre était tout… et qui va retomber encore et encore dans les rets affamés d’un manipulateur qui aura tout de suite détecté la faille.
Car ce manque de confiance pourrait aussi bien être gravé sur le front. Une timidité, un regard limpide qui cherche l’approbation, une hésitation à se mettre en avant…
Le manipulateur va, au début, donner l’impression à la personne blessée qu’il la comprend et qu’il l’aime telle qu’elle est. Il va combler les manques, panser les plaies.
Avant, bien sûr, de participer au carnage : ses parents avaient bien raison.
Le manipulateur qui va taper dans la balle est aussi le psychiatre ou le psychologue qui fait ses choux gras des personnes normales passées au broyeur d’un sociopathe destructeur.
Car ces professions de la santé mentales qui demandent une forte intelligence des émotions de l’autre et te fournissent à la pelle des personnes vulnérables, est une carrière de choix pour les manipulateurs.
J’en ai rencontré suffisamment, de ces spécialistes du psyché, en tant que cliente ou en tant que connaissance, pour avoir une idée assez précise de la proportion – faible – des personnes saines et empathiques qui peuplent cette profession lucrative.
Heureusement, pour moi et d’autres, qu’il y a tout de même des exceptions.
Et si ton désespoir de personne empathique perdue dans le désert froid et blanc d’un monde moderne d’apparences et de violence mentale te pousse vers d’autres solutions, vers du coaching, des fausses religions ou des sectes… tu y retrouveras bon nombre des manipulateurs les plus intelligents et les plus méchants.
Car pour un psychopathe, un rôle d’influenceur des masses (gourou, coach ou prédicateur) est encore ce qui se rapproche le plus de dieu vivant.
Et ça tombe bien, dans sa tête, c’est ce qu’il est.
Au niveau de la manipulation des populations en politique, c’est la même chose…
Il y a les sociopathes d’un côté qui abusent de la liberté d’expression et étalent « leur » vérité qui n’est qu’un joli mot pour du mensonge, des théories du complot ou un appel plus ou moins larvé à la violence… à la recherche d’adeptes et du pouvoir.
Et en face, il y aura les psychopathes outrés, qui sous le manteau de la vertu, du retour à l’ordre, des principes et de la morale vont chercher la censure et le pouvoir sur l’expression de la parole. Le pouvoir étant bien sûr le mot clef.
Parce que les journalistes qui pourraient révéler l’envers du décor sont un danger omniprésent pour leur liberté de faire n’importe quoi.
Il y a les extrémistes de droite qui, pour mieux utiliser la colère et nous manipuler, vont essayer de nous monter contre une partie de la société. Qui varie selon les pays mais représente toujours une minorité. Forcément.
Et les extrémistes de gauche, qui, se drapant dans la cape de la victime vont encourager en retour l’intolérance et la division. Aliénant au passage les personnes de bonnes volontés.