La situation actuelle est extrêmement lourde et elle risque encore de s’empirer avant de s’améliorer.
Les personnes négatives ne voient jamais rien au-delà de leur avidité sans fin et tant qu’on n’aura pas appris à les identifier et qu’on leur laissera trop de pouvoir, l’humanité se prendra régulièrement et collectivement le mur avant d’en revenir. Comme une fièvre de la malaria, persistante et récurrente.
C’est leur négativité qui prévaut actuellement, partout dans le monde.
Leur haine, leur peur, leur colère, leur égoïsme… toute cette énergie ne se dissout pas magiquement dans l’air ambiant et l’inconscient collectif s’en ressent.
Il y a comme un nuage noir qui plane sur le monde.
Et plus une personne positive est sensible, plus elle sentira cette négativité ambiante l’affecter.
En plus de ce facteur invisible, mais réellement oppressant, il y a aussi des raisons concrètes d’être en danger, de se sentir mal, d’avoir peur et de se sentir en colère…
Quand les égoïstes font n’importe quoi au nom de leur liberté qui ne respecte pas celle des autres.
Quand le fascisme, qui n’est que la manifestation extrême de l’égo, de sa haine de l’autre et de la soif de pouvoir d’un pays, d’une région, ou d’une culture, refait son apparition absolument partout.
Quand les virus semblent se multiplier au même rythme que les conditions climatiques extrêmes.
Et que les économies montrent des signes d’effondrement…
Il est particulièrement difficile, dans ces conditions pénibles, pour une personne positive de s’accrocher à son optimiste.
Et puis, avec une personne sur trois négative dans la plupart des démocraties – une sur deux en France, ce qui en fait un pays particulièrement difficile à gérer -, la majorité des personnes positives est la cible recherchée d’un ou plusieurs membres négatifs de leur famille ou de leur entourage. Souvent leur conjoint.
Pompée, dénigrée, vampirisée, critiquée, parfois même en danger immédiat.
Et le fait que ces conditions extrêmes révèlent les profils négatifs pour ce qu’ils sont peut aussi aider aussi à décider de couper les relations toxiques.
C’est assez facile, en fait, de savoir, si ton conjoint ou une personne proche est particulièrement toxique : est ce que tu te sens encouragé à être toi-même et à réaliser tes rêves ? Est-ce que tu te sens encouragé, soutenu ?
Ou est-ce que tu te sens, entre deux bouffées d’oxygène et de paillettes pour ne pas te décourager trop vite, dévalorisé, vidé, fatigué ?
Avec ces trois facteurs en tête, l’ambiance, la situation et les personnes toxiques de mon entourage, je valide le fait que ce n’est pas facile et je m’autorise à craquer.
Une personne négative carbure sur la rage et ton énergie.
Une personne positive a besoin d’oxygène, de joie, d’enthousiasme, de passion, de nature… C’est normal d’avoir des coups de mou en ce moment. Ou des périodes de déprime.
Mais un guerrier n’est pas celui qui ne tombe jamais, c’est celui qui se relève.
Et avec cela en tête, je suis indulgente à mon égard.
J’ai longtemps cru que certaines personnes de ma famille étaient fortes, parce qu’elles ne craquaient jamais vraiment, quand, en fait, elles étaient tellement faibles qu’elles ont préféré se couper de leurs émotions difficiles pendant leur enfance, plutôt que de les affronter.
Ensuite, je me donne du temps pour moi, pour lire et m’évader.
Et je passe le plus de bons moments possibles avec ma famille proche, mon mari et mes enfants qui sont de très belles personnes.
Je fais du sport quand je peux pour cramer les mauvaises énergies.
Je fais attention à ce que je mange et cuisine de bons petits plats dès que j’en ai le courage. Ce qui participe à mon équilibre, plaisir et santé mélangés dans un même curry.
Et je médite.
Comme je suis l’inverse d’une personne attirée par cette activité, impatiente, le cerveau presque toujours en ébullition, j’ai commencé par cinq minutes tous les jours.
Et j’ai ajouté cinq minutes.
Et encore cinq minutes.
Je n’en fais pas un exercice pour me vider la tête, j’en serais incapable, mais un exercice pour me connecter, à moi même, au monde, à l’invisible. Et pour générer de l’énergie positive.
Car le plus rassurant, dans ce monde qui sombre en spirale dans la folie, c’est de savoir qu’il y a des forces invisibles qui nous entourent et veillent sur nous.