Je suis terriblement, terriblement empathique (amis manipulateurs, ne commencez pas à saliver, je sais vous repérer).
Je suis aussi hypersensible. Et ce n’est pas toujours facile à gérer.
Je sens aussi l’énergie des lieux – je me suis sentie particulièrement attaquée dans un certain Décathlon des Yvelines dont il n’est pas évident de sortir indemne le samedi matin ou dans le caveau de la famille Médicis – et je suis parfois affectée par l’énergie de certaines personnes.
Pour autant, je n’ai pas l’habitude d’éclater en sanglots à la moindre information négative, j’ai appris à me blinder et à me maîtriser. Sachons éviter de passer pour hystérique.
Mais il y a deux évènements, récemment qui m’ont tout de même poussée aux pleurs convulsifs : quand j’ai appris que l’on arrachait les enfants à leurs parents, à la frontière Américaine, avant de les mettre dans des endroits dont l’esthétique était assez proche du chenil, et quand je viens de lire que les autorités chinoises ont trouvé logique d’arracher leurs organes à leurs citoyens musulmans en bonne santé pour les donner à qui ils estimaient plus méritants.
Quelques jours, plus tôt, j’avais été frappée par des images de camps de concentration, encore réservés aux personnes de religion musulmanes, dont la configuration – les trains arrivant aux portes des baraquements -, n’étaient pas sans rappeler ce que j’avais vu des camps nazi.
En plus glaçant : les personnes avaient les yeux bandés, tout avait l’air extrêmement organisé pour terroriser et déshumaniser.
Et le gouvernement chinois de se justifier en disant que cela faisait partie de la lutte anti terroriste ?
Une intéressante projection.
Car si leurs camps n’est pas une mise en place systématique de la terreur, je ne sais pas ce qui l’est.
Ah, la Chine, un pays au gouvernement psychopathe, qui considère la majorité de ses citoyens comme autant d’outils, qu’il faut surveiller, noter et emprisonner et une minorité d’autres comme un réservoir à organes.
Un pays dont la culture, dominée par la raison, la logique , l’ordre, le respect des castes, l’ambition et le confucianisme a fini par nous donner cette image d’Épinal de que donne une humanité privée de conscience.
Et ce qui est intéressant, dans le cas de la Chine, c’est de voir ce que donne l’absence de cœur, quand elle touche une majorité, à l’échelle d’un pays.
Car c’est comme ça, sachons-le, que les narcissiques nous voient. Tous.
Même ceux qui prétendent autrement.
Ils nous regardent comme un outil, un réservoir à énergie, à pognon, à organes, à admiration…
Et c’est là, encore, une de leurs nombreuses projections.
Car lorsqu’ils nous déshumanisent ainsi, considérant un empathique comme « leur chose », ce sont eux, en réalité qui, sans cœur, sans conscience et très souvent sans vraie personnalité, se révèlent pour ce qu’ils sont : des êtres privés du meilleur de l’humanité.