Le Reiki, c’est une pratique énergétique formalisée au 19 ème siècle par un maître japonais, Mikao Usui.
Mais dans la mesure où cette énergie existe depuis le commencement des temps, plus d’une personne et plus d’une culture l’ont canalisée et la canalisent sans lui avoir donné ce nom.
Chamans, sorcières, Luke Skywalker…
Parce que l’énergie qu’utilise le Reiki, en fait, c’est un peu comme la Force : c’est une énergie qui est partout autour de nous et en nous.
Qu’on la sente ou pas, elle est là. Et bam, tu vivais dans Star Wars sans le savoir !
Cette énergie est aussi réelle pour ceux qui la sentent que la gravité.
Le Reiki propose juste une méthode pour la réveiller et l’utiliser.
Son usage le plus simple est de rétablir les déséquilibres énergétiques d’une personne et de favoriser son bien-être. Et dans notre période stressée et malmenée, des déséquilibres énergétiques, il y en a une tripotée…
Le Reiki peut aussi aider à la guérison. Je ne vais pas dire directement « guérir », je suis après tout fille de médecin, et mon réflexe, nourri très souvent aussi par la flemme, c’est encore de foncer sur la trousse à pharmacie.
Pourquoi se faire – biiiiiiiiiiiiiiiip – pendant trente minutes d’imposition des mains quand un Ibuprofène fait le boulot pour toi ? Je sais, je sais, d’autres praticiens en Reiki m’objecteraient qu’un médicament n’est jamais innocent, et il n’y a qu’à lire la notice des contre-indications pour le savoir, alors que le Reiki est toujours bienveillant.
Mais je vis avec mon époque, je bénis la péridurale et j’apprécie que les antibiotiques nous protègent de la lèpre.
Mais tout de même, quand les pharmacies étaient fermées, il m’est arrivé de me contenter du Reiki sans aucun souci.
J’ai même eu certains cas où le médicament ne marchait pas et le Reiki, en revanche, oui.
Effet placebo du Reiki, comme il est dit dans Wikipedia, vas te faire voir par là-bas. Pour les dérives sectaires, je n’ai rien vu personnellement dans ce sens mais on peut faire confiance aux escrocs pour utiliser tout ce qui mousse.
Bref, l’énergie est partout et pour faire mon Yoda deux minutes, on peut en arroser une personne, qu’elle soit à deux centimètres ou dix mille kilomètres. La distance ne change rien, je l’ai testé plus d’une fois.
On nous enseigne aussi qu’on peut affecter énergétiquement le passé mais cela, je n’ai jamais souhaité le tester. Pour moi, le passé est le passé, le futur n’est pas encore né et je me concentre sur cette journée.
C’est déjà suffisamment de boulot comme ça.
Au premier niveau du Reiki le maître vous explique tout cela, l’histoire de la pratique, comment la réaliser vous même, un code éthique (toujours pour le bien et avec le consentement de la personne) et surtout, il vous initie.
C’est à dire qu’il ouvre vos canaux énergétiques pour vous permettre de sentir ce fluide.
En ce qui me concerne, ça ne s’est pas fait sans douleur : j’ai passé une bonne partie des vingt et un jours suivants, ceux pendant lesquels on était sensé sentir le rééquilibrage des énergies, à vomir tripes et boyaux.
Ah ça, pour le sentir, je l’ai senti !
Et j’ai pensé à Corine Sombrun, auteur de « Mon initiation chez les chamanes » qui n’avait dégobillé qu’une seule fois. La veinarde ! Elle devait être moins chargée que ma pomme.
C’est clair que pour moi, il y a eu un avant et un après.
Avant, quand une masseuse ou un ostéopathe me disait qu’elle sentait les déséquilibres dans les mains, j’ouvrais les yeux en grand et je soufflais un « magiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! » éberlué.
La réaction qui aurait été celle du Cro-Magnon devant un Ibuprofène.
Mais maintenant que je sens moi même les informations énergétiques d’autrui dans le creux des paumes, comme un sens du toucher exacerbé, c’est une réalité qui fait partie de mon quotidien.
Et je ne peux plus faire de câlin à mes enfants sans savoir instantanément s’ils vont bien.