Et oui, c’est reparti : après des mois de réflexion effrénée, et surtout, après mes deux mois de « vacances » surtout occupées à survivre à celles des petits, me revoilà avec un projet tout nouveau de création en ligne et en blog.
Oui, bon, c’est pas hyper nouveau comme concept, je vous l’accorde, mais on espère toujours apporter quelque chose de différent : sa façon de voir, son âme, son inspiration et le reste (les tripes ?).
Après tout, si on s’était arrêté au constat qu’on savait déjà depuis longtemps comment s’habiller pour avoir chaud, on en serait encore tous à porter des peaux de bête. Pas vraiment idéal en saison des pluies (90% du temps, ici à Davron).
Et donc, me revoilà, avec l’intention -modeste – de vous faire vivre mon aventure – aléatoire ? – en ligne : que je me gamelle ou que je décolle, ce sera du direct.
Déjà, lundi dernier, j’ai envoyé ma déclarion Urssaf en tant qu’« auto-entrepreneur » : je l’ai mise dans la boîte aux lettres le premier octobre, un chiffre qui sonnait bien. Et tant pis si le courrier n’aura été relevé que le lendemain, le destin est en route.
Ce qui est plus que je ne peux en dire de l’aménagement de mon atelier…
En tant que une fan absolue des bouquins et des blogs de mode, je suis en effet invariablement éblouie par les photos des ateliers des créatrices, endroits magiques et bohèmes qui fleurent bon la création et donnent envie d’y prendre le thé entre copines.
En ce qui me concerne, on est un chouïa loin du compte et mon lieu de couture à moi donne plus dans le vrai bordel que dans le faux bohème, mais on ne va pas se décourager pour si peu. À noter la cantine en métal, reliquat de mon retour de terres plus chaudes.
Après un petit stage en technique photographique assez génialement donné et plus laborieusement reçu (pourquoi étais-je la seule à poser les questions idiotes ?) et qui m’a familiarisée avec les notions de base autres que « je mets mon appareil en mode auto et j’appuie », me voilà donc à potasser « Créer et lancer sa marque de mode ».
J’aime beaucoup les livres, je l’ai sans doute déjà dit quelque part.
Et c’est même devenu une blague récurrente à la maison parce que j’ai une très légère tendance à accumuler les idées et les projets, à acheter un livre qui s’y rapporte, à le feuilleter avec enthousiasme et à le laisser presque invariablement et plutôt rapidement prendre la poussière quelque part.
Et donc quand je dis au Jules, touchée par l’illumination géniale du jour :
« tiens, je vais faire des cup cakes / origamis / sculptures sur gruyère »,
mon cher et tendre qui a le GRAND mérite de m’aimer telle que je suis, me réponds assez souvent :
« achète un livre ! »
Tout ça pour expliquer que, quand je veux monter un business dans la mode, j’achète un livre de business dans la mode.
Ecco.
Ce qui est facile, parce qu’à ma connaissance, il n’y en a qu’un : mon projet commence bien.
Heureuse de te lire à nouveau ! Bises, Isa.
@Zab : un grand, un IMMENSE merci pour ce premier commentaire de la rentrée ! Bisous itou !