J’ai eu 40 ans le 10 septembre dernier.
Et au cas où vous vous poseriez la question, je le prends super bien. Cool.
AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.
Aucun problème.
Cet album a bercé mon enfance ! Et ma fille aussi a les yeux d’or…
En général, quand on me croise, on est assez étonné de connaître mon âge.
Et ça m’est arrivé plus d’une fois qu’on me crie dans la figure : « 40 ans, t’as 40 ans ! Je le crois pas !».
Ce qui est passablement flatteur mais me donne l’impression que je devrais paraître un peu plus cacochyme pour mon âge avancé.
Et me le renvoie donc un tout petit peu dans la gueule.
Mon âge.
Avancé.
Sans compter que j’apprécierais qu’on exprime son étonnement un chouïa moins fort. Ça pourrait rester entre nous que ça me conviendrait très bien.
Bref, j’ai 40 ans et jusqu’à présent, je n’ai rien fait pour ma peau. Ou pas grand chose.
Mon amie Anne vous dirait qu’un tube de crème hydratante me dure trois ans et que c’est pas avec des gens comme moi que la cosméto peut faire fortune.
Et je n’ai pas de trucs de grand-mère à vous confier, ceux-là même dont sont friandes les stars : « naaaaaaaaan, je me suis pas fait de lifting, tu rigôôôôôles, c’est ma grand-mère qui m’a appris à me masser la peau du visage matin et soir dans le sens des aiguilles d’une montre » (je vous donne le nom de l’actrice sur simple mail).
J’ai vraiment authentiquement un bon capital ADN.
Et j’en viens presque à comprendre ma mère quand elle a délibérément choisi de se rajeunir de 9 ans.
Ça lui aura évité les «gnagna ans, t’as gnagna ans » que je me colle sur une base régulière.
Même si en même temps, un doute me taraude : est ce qu’il vaut mieux faire son âge fictif ou moins que son âge réel ? Vous me suivez toujours ?
Oui, j’en viendrais presque à comprendre ma mère si dans son processus de rajeunissement psychologique, elle avait pu éviter de mentir du même coup à ses deux filles pendant respectivement 19 et 17 ans.
Je ne vais pas résumer ici la somme de mensonges qu’un tel lifting impose, ce n’est pas mon propos. Je ne vais même pas préciser que prétendre naître après la deuxième guerre mondiale alors qu’on a vu le jour avant, ça change quand même deux ou trois choses au décor de la prime enfance.
Ni même évoquer l’appui logistique apporté par toute une famille de faux-culs (je sais, je suis pas gentille là, vous venez de mettre imprudemment les pieds dans ma catégorie défouloir).
Mais je vais quand même préciser qu’à tout prendre, j’aurais préféré croire au Père Noël.
Houlàlà, moi qui avais ouvert ce billet en voulant justement vous parler de mon premier rendez-vous au spa SER pour ma toute première séance de peeling savoureuse mais – je le crains – assez peu concluante, je crois que j’ai un tout petit peu dérapé.
A ma décharge, il fait chaud (encore 30° aujourd’hui), la bière est fraîche et le mélange des deux doit me taper un petit peu sur le système. Que j’ai délicat.
Si vous ne connaissez pas encore les chansons de Marie Laforêt, je vous conseille de les découvrir !
Je vais donc finir sur une note plus girly et vous donner une recette de peeling du pauvre : je n’y crois pas beaucoup plus qu’à sa version pour « pétées de tunes » mais elle a au moins le notable avantage de ne pas vous coûter trop cher et de vous laisser bonne conscience.
Je la tire d’un superbe bouquin de Marie Laforêt, une femme que je trouve sublimement belle et que j’admire beaucoup pour son grain de folie pleinement assumé dans un monde tristement timbré (faut que j’arrête la bière et les superlatifs) : Mes Petites Magies.
Dans son livre, j’ai surtout essayé les bains à la crème fraîche et aux huiles essentielles : un traitement de la peau qui faisait râler régulièrement mon mec comme quoi les serviettes sentaient le beurre rance, et qu’il manquait se casser la binette dans la baignoire pendant sa douche (la crème, ça glisse…).
Et je tiens donc à préciser que si vous vous arrachez irrémédiablement la peau du nez avec son traitement, il faudra songer à lui casser les jambes à elle.
Que ce serait pas ma faute à moi.
Peeling Spartiate de Marie Laforêt :
1 boîte de Vitamine C Micro-Crystal
2 cuillerées à soupe d’eau de rose
1 paquet de cotons-tiges
Modus operandi : tremper un coton-tige dans l’eau de rose puis dans la poudre de vitamine. Frotter la ride. Arrêter au premier picotement. Passer à la suivante.
Lorsque les points principaux ont été traités, étaler la poudre agglutinée dans les rides sur tout le visage, cou, décolleté, à l’aide d’une éponge propre humectée d’eau de rose.
Attendre 5 minutes (plus ou moins selon les sensibilités). Rincer à l’eau de rose restante.
Prévoir de desquamer pendant 4 à 5 jours. Pas de soleil pendant 21 jours. Et attention aux yeux !
Ah quel style je te reconnais bien là ! Quand je pense que je t’ai connu lors de tes 38 ans, et que déjà tu ne faisais pas 40 ans !!! 😉 plein de bises. Charlie.
Quand je pense que je t’ai connu à 38 ans et que déjà tu ne faisais pas ton grand age ! 😉 Décidément j’aime ton style ! Biz !