Les chutes se trouvant pour moitié au Brésil, et pour moitié en Argentine, les autorités des deux pays se battent pour que les chutes soient déclarées l’une des 7 merveilles naturelles du monde.
Vous en pensez quoi ?
Et il faut dire qu’en dépit d’une légère approche à la Disney (chemins balisés, voire goudronnés, tour panoramique, petit train, passerelles), elles valent le détour.
Déjà, les infrastructures sont très bien faites et ont le mérite de rester discrètes et ensuite, n’ayant pas l’âme casse-cou de mon mari qui me vantait le charme des passerelles de bois décrépites et à fleur de falaise d’antan (il était déjà venu en 99), j’aime bien penser qu’on a pris soin de ma sécurité.
Et enfin, J’ADORE LES PETITS TRAINS !
Passerelle côté Brésilien, à côté de la Garganta del Diablo, la gorge du diable. Il pleuvait sur Iguazu ce jour là. Je ne vous explique pas pourquoi c’est mon mari qui a pris les photos…
Passerelle côté Argentin, en haut de la Garganta del Diablo. La vapeur d’eau provoquée par les chutes éclabousse régulièrement les spectateurs. Crédit photo, mi marido !
Je vous recommande une nouvelle fois l’agence de voyage de Martin, qui nous a organisé le voyage : conseils et suivi personnalisé garantis !
Qui regrette les vieilles passerelles en bois ? Pas moi, pas moi !
Le plus magique, selon moi, à Iguazu, ce sont les papillons : ils sont gigantesques et de toutes les couleurs.
Papillon sur toi, chance sous ton toit !
Ils sont malheureusement assez peu au fait de la signalisation routière et je crois que notre chauffeur a dû en culbuter un certain nombre sur le chemin de l’aéroport. Mais vu du siège passager, ces nuages de papillons jaunes restaient tout de même une vision féerique. Resquiescat in pace.
Nous sommes aussi allés voir le parc aux oiseaux, côté brésilien.
Parc des oiseaux à Iguaçu, côté Brésilien. Le toucan est tombé amoureux de nous.
J’en ai un peu moins profité que prévu, dans la mesure où quelque chose d’inconnu m’avait piqué le doigt de façon douloureuse, et que j’essayais en vain de convaincre mon mari qu’il fallait en urgence inciser la plaie pour aspirer le venin.
L’indifférent, qui essayait de calmer mon début d’hystérie, m’expliquait qu’il ne devait s’agir que d’une araignée (rien à voir avec un vulgaire moustique porteur de fièvre jaune, donc !) et ne comprenait pas que les araignées tropicales ne ressemblaient en rien à celles de son champs natal : Haute Marne, chef lieu Langres, 2 habitants et 3 vaches au km²
Habitants en régression, bovins en progression.
Ceci dit, je viens de finir de mettre les photos d’Iguazu, et je me rends compte que je n’ai laissé aucune chance picturale à Langres pour défendre ses couleurs.
Alors, dans un esprit de sportivité, je donne ma voix à cette délicieuse ville française, berceau de mon cher marido.
Langres 1, Iguazu 0.
Et toc.
Waouh, ça s’est autre chose que les chutes du Niagara !!!
Bon maintenant je ne connais pas Langres, donc je ne peux pas me prononcer sur le vote…
Mais, je te trouve un peu ingrate sur tes origines : tu ne mets même pas Le Mans dans la course (on y tourné Cyrano de Bergerac tout de même, c’est quelque chose !!)
C’est parti pour un petit lien qui fait du bien :
http://www.lemans.fr/
Vive les rillettes !