Il n’y a pas si longtemps, penser que les « élites » étaient pourries par la pédophilie vous ramenait dans le camp des zinzins de la conspiration et autres QAnon.
Mais maintenant, il semble qu’il serait plus simple de préciser qui, dans les élites, n’est PAS pédophile.
Où qu’on regarde, plus on creuse et plus il semble que chacun d’eux a un lien avec un réseau ou un autre…
Les Techbros connaissaient aussi très bien Epstein, la veuve joyeuse de Charlie Kirk était responsable d’une association d’orphelins louche en Roumanie, un ex-ambassadeur d’Angleterre aux US, qui apparemment faisait la pluie et le beau temps dans la politique de son pays était un ami intime d’Epstein…
Levez la main si vous n’êtes pas pédophile !
Les services secrets, Mossad en tête, mais aussi le MI16, en font un fond de commerce, apparemment, de tous ces pédophiles. Le temps où le KGB se contentait de vous mettre un joli Swallow blond expert en turlutte javanaise dans les pattes a bien changé… Et tout le petit monde politique est forcément au courant.
Mais pas seulement. Dans ce genre de milieu très réduit, vous pouvez parier que l’intégralité de ses membres, ou presque, est au courant et que tous, ou presque, sont au moins complices par leur silence.
Pour ne pas vendre un ami, secouer l’ordre établi ou être le seul qui crie dans l’inertie générale et qui peut tout perdre sans rien obtenir.
Déjà, dans les années 1980, avant que cela ne soit un fait connu par tout le monde, les amis dans l’orbite de mon « père » discutaient volontiers du fait que certain ministre français était pédophile.
Mon « père », médecin fondateur de clinique, faisait partie de la classe moyenne supérieure, et l’info avait filtré jusque là. Alors que dans le milieu enseignant où baignait mon Cher et Tendre, on ne se doutait encore de rien.
Et on pourrait se demander, du reste, pourquoi ce ministre est encore en exercice pour la République, sensée nous avoir libérés collectivement de la corruption de l’Ancien Régime, quand la royauté vient d’enlever, en Angleterre, un titre de prince à l’un des leurs.
Pourquoi ce ministre a t-il encore le soutien quasi unanime de la République ? Pourquoi ?
Parce que tout le monde, ou presque, sait et que tout le monde, ou presque, ferme les yeux.
Même si tout le monde ne pratique pas.
Car chacun, dans ce « beau monde », a très certainement au moins un ami, une connaissance ou un collègue qui soit pédophile.
C’est douloureux, pour une personne normale, d’en venir à penser cela.
C’est insupportable de croire que les gens qui nous gouvernent, ceux qu’on a parfois adulés pour leur succès, qu’on a pris en exemple, sont soit des monstres, soit des complices plus ou moins complaisants de ces monstres.
Et oui, même Gandhi en avait après sa nièce…
Mais se cacher les yeux est bien pire.
Car la vérité est le seul remède.
Quand c’est dans l’ombre que le mal prospère.
Il va falloir se battre collectivement pour que cette horreur cesse.
Et la seule chose qui stoppe un sociopathe, en l’absence d’une conscience, c’est la peur de la punition.
Ils sont tellement choqués, ces gens de privilège, quand l’un des leurs va en prison, comme ça a été le cas pour Nicolas Sarkozy. Allant même jusqu’à dire à la radio que eux, n’étaient pas des animaux.
Vous croyez réellement que la civilisation augmente à mesure que l’on grimpe l’échelle sociale, messieurs ?
Fi donc ! Nous ne sommes pas de la canaille ! Nous avons des manières !
Rien n’a changé en fait depuis la Révolution, à mon avis ce serait même plutôt pire, et ce sentiment des classes dirigeantes d’être miraculeusement dotés d’une supériorité imaginaire, c’est le plus dangereux. Parce qu’il implique l’infériorité intrinsèque de ceux qui ont eu moins de chance à la naissance. Et, dans un glissement de terrain dont sont capables ceux qui, justement, n’ont aucune morale, il implique le droit pour les plus fortunés de faire ce qu’ils veulent à ceux qui sont en difficulté.
Ne faites pas l’erreur de croire que l’âme humaine a changé. Que certaines horreurs documentées, au hasard la Shoah, sont le fait d’un pays, d’un époque et de l’hystérie collective qui aurait résulté du mélange. Chacun de nos pays, à n’importe quel moment, peut glisser dans l’horreur pour peu qu’on l’y autorise.
La civilisation n’a évolué qu’en surface et au prix de grands efforts collectifs. Mais une bonne partie de nos « élites » seraient plus que contentes de remettre les enfants dans les cheminées, ou de revenir au droit de cuissage.
Déjà qu’il a suffi de quelques semaines de « shutdown » pour que des États-uniens trouvent normal de demander à des mères célibataires de faire du strip-tease pour nourrir leurs petits…
Pour les milliardaires du jour, on est au delà de la simple notion de pouvoir, on est dans la volonté farouche de pouvoir nous faire faire n’importe quoi.
C’est le but des milliardaires dystopiques d’aujourd’hui, notamment des TechBros, avec leur « dark enlightment » : c’est un retour au Moyen-âge, c’est nous rendre si pauvres, si désespérés, si contrôlés, qu’ils pourront nous faire n’importe quoi. À commencer par violer nos enfants.
Wakey, wakey!
Mais pourquoi la pédophilie, plutôt qu’un autre crime ?
Déjà parce que la perversion est une glissade qui concerne surtout ceux qui sont riches de pères en fils. Le mal s’augmente au fur et à mesure des générations, quand il n’est pas stoppé. Et tous ces milliardaires, contrairement au mythe du rêve américain, ne sont en général pas nés dans une étable.
En Angleterre, le viol des plus jeunes, dans les écoles privée pour riches, faisait presque office de rite de passage. Le père d’Elon Musk était un pédophile et il est plus que probable que ce cher Elon en ait fait les frais, maintenant qu’on sait que ce fut le cas pour bon nombre de la famille.
C’est souvent l’ancienne victime qui devient le bourreau. Et trop de bourreaux ont été protégés, dans les alcôves tendues de velours et d’or, par le silence de leurs proches, aux détriments de leurs propres enfants.
Chuuuuuuuuut ! Dans les classes sociales élevées, la bonne éducation, c’est le silence. On fait semblant de ne pas voir. Ce sont les animaux qui braillent….
Et lorsque la noblesse d’âme impose le devoir de défendre la veuve et l’orphelin, la lâcheté de ceux qui en sont dépourvus leur susurre de s’en prendre aux plus faibles. Un enfant, c’est fragile, et pour plus de sûreté, ces immondes vont les débusquer dans les endroits où ils n’auront de surcroît aucun défenseur naturel, dans la rue ou les orphelinats. Comme si la vie des enfants qui auront atterri là n’était pas déjà assez difficile !
Est-ce que c’est pour cela, que les Républicains des USA, soit disant « pro-vies », se battent pour que les enfants voient le jour dans les familles défavorisées, sans pour autant donner à leurs parents les moyens de les élever ? Alors qu’en parallèle ils dérégulent le travail des enfants ? Plus de gosses dans les mines, l’armée ou les club de strip-tease ?
Et puis, le mal aime la peur des autres. Aime ce pouvoir absolu de pouvoir faire n’importe quoi à une petite personne qui n’a même pas la force de se défendre.
À une petite personne dont le cerveau n’est même pas fini et qu’ils pourront manipuler et groomer à qui mieux mieux.
Mais au delà de cela, au delà du simple plaisir pervers et du pouvoir, je pense que le vrai enjeu de ces monstres, c’est de détruire l’innocence.
Quand je tombe sur ces poupées vendues par Shein ou autre, ce que je vois en premier, ce sont des grands yeux limpides et purs d’innocence.
Cette innocence, ces immondes l’ont perdue depuis longtemps. Et par jalousie, car on envie toujours ce que l’on a perdu pour toujours, ils veulent la réduire en pièces chez autrui.
Enfin, torturer un enfant dans son corps jusqu’à son âme, c’est se sentir monstrueusement supérieurs. Détruire, c’est tout ce que ces connards savent faire.
En détruisant un enfant, ils détruisent tout un avenir.
Qui sauve une vie, sauve le monde, dit-on. Ces enfoirés détruisent un monde à chaque fois, et se sentent le pouvoir d’un dieu monstrueux, de ceux pour qui on sacrifiait jadis.
Il ne leur manque plus que de pratiquer la magie noire…
À cet sentiment de supériorité immédiate s’ajoute celui de n’être pas puni. De pouvoir faire le pire, presque ouvertement, sans qu’il n’y ait aucune conséquence.
Ou si peu. Ou si tard.
C’est faire partie du club ultime. Un club de super-puissants baignant dans leur illusion d’être des prédateurs, qui se tiennent par le secret et le sentiment de faire partie du tout petit nombre qui a osé aller jusqu’au bout du tunnel le plus sombre.
Leur égo doit en être sur-gonflé d’importance. Eux, se permettent ce que n’oserait pas le serf. Ni ne pourrait, sans être puni par la loi.
Car le paysan doit rester à sa place de proie.
C’est par cela qu’il faut commencer : par dégommer cette impunité.
Il faut étaler la vérité, et débusquer chacun de ces montres.
Un par un.
Tous.
Chacun d’entre eux doit subir les conséquences de ses actes.
Justice doit être rendue aux victimes.
Et pour que cela soit possible, on doit tous, les yeux ouverts, mettre la pression populaire pour que le grand ménage devienne obligatoire, sous peine d’un renversement collectif.
Release the Epstein files, pour commencer.
Sauvons nos enfants.