CV2 : pourquoi je parle un peu japonais et que je n’aime pas l’allemand.

Le premier décembre prochain c’est l’anniversaire de ce blog, qui va fêter sa première année.

Ouuuuuuuuuais ! Happy beurreday et tout ça.

Et mon léger souci, c’est que je n’ai pas tenu mon engagement de participer à ce que ceux qui n’ont jamais été mère au foyer appellent la vie active, un déménagement international et deux bambins bien éveillés ayant eu la fâcheuse tendance de se faufiler entre ma motivation et moi.
Enfant éveillé, parent fatigué, c’est mon crédo. En tout cas, c’est ma façon à moi de justifier mon envie de dormir dans la soupe dès huit heures du soir.
Et de me consoler.

Mais c’est pas tout ça, je vais quand même continuer mon Curry – pardon -, mon Curri en ligne. À raison d’une petite partie tous les ans, je risque de tenir les chasseurs de têtes en haleine pendant encore un certain temps…

Dans le CV1, j’en étais donc arrivée à mon entrée en Sup de Co Tours, à présent dénommée Escem.

Sanjusangendo by Ashfelt (c) http://www.flickr.com/photos/ashfelt/483462163/

三十三間堂, c’est à dire Sanjusangendo en français : le copier/coller ça en jette !

La crise et les sapins de Noël en carton

Avec le double objectif de construire un sapin écologique et d’utiliser de façon intéressante les tonnes de cartonnage en provenance d’Ikea autrement qu’en les envoyant au recyclage, je suis en train de parcourir internet sur les créations de sapin en carton.

rois mages

Et voici donc ma sélection de sources d’inspiration, en attendant de voir peut-être sur ce blog, le résultat de mes cogitations :

http://www.buzzecolo.com/un-sapin-de-noel-ecolo-recycle-et-recyclable/

http://www.gizmodo.fr/2009/12/24/le-sapin-de-noel-en-carton.html

http://tchoubi.blogspot.com/2010/12/sapin-de-noel-en-carton-recycle-tirage.html

http://www.kidsonroof.com/new/product_page.php?products_id=27

http://www.eco-sapiens.com/acheter-107046-Sapin-de-Noel-a-peindre-mural-hauteur-1-60-m.html

http://www.eco-sapiens.com/acheter-107045-Sapin-de-Noel-a-peindre-hauteur-1-60-m.html

http://www.nostrodomus.fr/magazine/article/construisez-votre-sapin-de-noel-en-carton.html

Mon futur livre

Je pourrais écrire un livre !
Après tout, il paraît que plusieurs millions de français auraient un manuscrit dans leur tiroir, pourquoi pas moi ?
Et je suis extrêmement motivée : dans le livre « Les métiers de l’écriture » paru il y a dix ans, où j’ai, du reste, trouvé l’info sur les millions de manuscrits, l’auteur raconte que les ventes par livre ont énormément baissé par rapport à quinze ans auparavant. Ce qui s’expliquerait notamment par la multiplication des auteurs et de leur créations. Les manuscrits ont, semble-t-il, tendance à quitter leur tiroir ces derniers temps.

Ce qui fait qu’avec beaucoup de chance et encore plus de talent, vous pourrez sans doute vendre jusqu’à cinq mille exemplaires de votre premier bouquin.
En tablant sur une commission d’un euro par livre et en tenant compte du fait que vous aurez mis un an pour l’écrire (six mois si vous êtes en rapide, mais je vais me baser sur la moyenne), à raison d’une page par jour, on peut donc calculer que vous aurez sué sang, eau, encre et inspiration pour la mirifique somme de quatre cent dix sept euros par mois.

Et encore, je me base sur des chiffres d’il y a dix ans ! Il faut sans doute revoir cette alléchante perspective à la baisse.
Je sens que je prends tout de suite le mors aux dents…

Livres sur l'écriture

Mon retour à la terre : commandes par internet

Dans l’excellent cinquième album « Retour à la terre » de Jean-Yves Ferri et Manu Larcinet, le héros, perdu dans le fin fond de la campagne, près du village des Ravenelles, se sent un jour l’envie subite de se commander via la Redoute un poncho de la ligne « Florent Pagny », en pure chèvre de patagonie.

Et c’est vrai que Monsieur Pagny a une maison en Patagonie près de Valdes. À vrai dire, si j’en crois le Jules, qui y a passé quelques jours pour voir les baleines, il y possède même toute une péninsule. Et dans une station essence des environs, le pompiste lui a d’ailleurs bienveillamment parlé du « fou français ».
Voire.
Notre chanteur national à éclipses m’a tout l’air d’avoir bien mené sa barque s’il est en mesure de se payer l’équivalent d’un département en Argentine. Et sous la torture, j’avouerai même aimer certaines de ses chansons (à la foliiiiiiiiiiiie quand en plus dans les clips il y a des images de là bas ).
Mais il faut dire que les Argentins ont toujours tendance à se demander ce qu’on vient faire chez eux quand on pourrait habiter dans du Haussmannien.

En tout cas, mon poncho à moi, il ne vient pas de la Redoute : j’en ai ramené un authentique de là bas, tricoté par les Mapuches du côté de Bariloche.
Et je le porte glorieusement, mon poncho, pour aller chercher ma fille à l’école. Mon beau-frère s’est bien marié en kilt après trois années passées en Écosse (j’ai vu les photos), je serais pas la première de la famille à donner dans l’ethnique.

poncho

Romance

Il serait sans doute intéressant – pour les maisons d’édition notamment –, de faire une statistique sur le taux des femmes vivant à la campagne et lisant de la littérature sentimentale.
On pourrait l’appeler le principe d’  « Emma Bovary » : tout corps plongé dans l’ennui rural ressent une poussée vers l’évasion romantique égale à vingt fois sa masse corporelle.

Comme je pèse un poids somme toute respectable (surtout depuis ma seconde grossesse), mon souci, maintenant, c’est que je ne peux plus planquer ma bibliothèque rose et ma disgrâce derrière les volumes de livres respectables : les piles de « comme une première fois avec un duc », « mon second était un baron », « le troisième baiser du comte » (les livres du genre aiment bien les séries à thème) que j’ai rangés en deuxième rang derrière la littérature sérieuse, ont une nette propension ces derniers temps à pointer le bout de leur reliure.
Voire pire, le bout de leur couverture, qui est sans ambiguïté, vous pourrez le constater.

Romance

Post engagé

Dressons le capitalisme sauvage !

En ce lendemain de commémoration nationale, je vais m’autoriser à aborder un sujet grave et économique.
Il aurait sans doute été de meilleur aloi de parler politique mais d’une part, je ne tiens pas à parler de l’orientation de mon vote (désabusé à tendance cynique) et d’autre part, si j’en crois la fine et subtile analyse du Jules, – ex-révolutionnaire qui s’est marié une fille de bourgeois -, la politique et l’économique, de toute façon, ça finit dans le même lit. Sous la table ou devant la mairie.

Avant toutes choses, je tiens à préciser que je ne me définis absolument pas comme une anti-capitaliste.
Loin s’en faut. Mon toubib de père ayant monté un business qui lui avait permis d’offrir le nécessaire et le superflu à sa petite famille, j’ai moi même lancé deux petits business dans la mode.
Ça m’a beaucoup moins bien nourri, mais ne m’empêche pas d’apprécier un pays où on permet la liberté de créer et d’entreprendre.

Il faut dire que je n’aime rien tant que les aventuriers qui sentent bon l’embrun et suis facilement d’avis qu’à notre époque, la seule aventure digne de ce nom, c’est encore celle de monter sa propre boîte.
J’ai paradoxalement épousé un pur terrien malade en bateau mais ça ne m’empêche pas depuis, d’essayer de le mettre à flot : les femmes adorent changer ceux qu’elles aiment quand les hommes nous apprécient telles que sommes, tout un débat…

Toujours est-il que pour aider son prochain, l’utopie c’est intéressant mais que ça n’a pas vraiment fait ses preuves alors que l’euro permet bien des combats.

Pognon

Blog à petit budget.

La dérive

Autant je suis vraiment admirative (et pas mal envieuse) des parents dont les enfants mangent naturellement des légumes, autant je deviens de plus en plus suspicieuse devant les ouvrages sensés nous aider à en faire avaler à notre progéniture « à l’insu de son plein gré ».

Ceux qui ont écrit ça n’ont visiblement pas pondu le même modèle que moi : celui qui arrive avec le radar hypersensible à la vitamine déjà intégré.

Vitamine C

Rescapée.

Comme un mois de novembre en France / concours Cosmo

Je viens de lire dans un récent article sur la petite déprime ou la grosse fatigue de novembre, que quelque chose comme quatre vingt pour cent des français manquent de vitamine D quand viennent les premières gelées.
La vitamine D, c’est celle qui nous est généreusement offerte sous d’autres latitudes par notre ami le soleil.

Selon un test opportun dans ce même dossier (parti du fait que le gouvernement veut aider les mères qui travaillent, toutes semble-t-il au bord du burn-out), je suis contente d’apprendre que je n’en suis encore qu’au stade de fatigue légère : j’ai donc encore de la marge.

Escargot davronais

J’aurais pu vous mettre une petite vue des toits de Davron, mais je comprendrais que ça lasse. À la place, voici donc une photo qu’a prise le jules, haut-marnais donc moitié bourguignon, d’un escargot qu’il a laissé passer sans manger (j’ai pourtant la sauce idoine au congélo). À prendre comme une allégorie, je vous laisse décider de quoi.

La fin des vacances de la Toussaint

Il y a dix jours, je n’avais pas mis de post « d’arrêt provisoire pour cause de vacances » : il y avait certes les vacances mais je pensais naïvement qu’en restant à la maison avec mes deux enfants, je trouverais malgré tout le temps de publier régulièrement.

Vous avouerez qu’il est tout de même rafraîchissant qu’après cinq années de maternité à un enfant et surtout, – points comptent triple comme au scrabble -, avec un an et demi de maternité à deux têtes de mômes, j’entretienne encore de telles illusions…

Tours de vaisselle vues d'en haut

Vaisselle du premier mariage du Jules, à vendre, très bon prix. Explication plus loin.