Jadis, il y a fort fort longtemps, en un siècle qui n’est pas celui-ci, le jeune moi que j’étais ne comprenait pas qu’un grand nombre de personnes puisse croire le tissu d’âneries débité par certains tyrans, gourous de secte, méchants et sociopathes en tous genres.Et ma pensée d’alors pouvait se résumer à un « mais comment
AuteurFrédérique
Le Mal manipule les mots positifs quand le Bien se vit de façon évidente et n’a jamais besoin d’explication de texte.
l’enfer est pavé de bons mots
Quand j’étais petite et pendant très très longtemps, je ne croyais pas au diable. Ni au Mal avec la majuscule de rigueur. Je pensais, sans jamais le formaliser, que la nature humaine était intrinsèquement bonne et que, dans certaines occasions bien précises, elle s’était égarée.Je n’ignorais pas, bien sûr, les nombreuses atrocités qui avaient émaillé
Ce n’est pas facile d’être un humain de nos jours, surtout en l’absence de foi, et je comprends parfaitement le besoin de se raccrocher aux branches d’une Science omnipotente…
comment devient-on psychopathe ?
Ma fille a eu cette intéressante question morale en classe, posée par son professeur de psychologie : « est-ce que, si vous appreniez que votre enfant avait le gène de la psychopathie, avec 90% de risque de développer cette pathologie… vous avorteriez ? » Et mon premier réflexe, à ouïr cette question, est qu’il faut déjà manquer
le narcissisme des réseaux sociaux
Quand Facebook est apparu, je me souviens encore de ses petites publicités musicales, colorées et sautillantes qui vous expliquaient à quel point le monde allait devenir merveilleux : vous alliez garder le contact avec votre famille et vos amis actuels mais surtout vous alliez avoir la possibilité de connaître des millions de gens à travers
le mal est opportuniste
Ce qui m’étonne toujours, c’est que la plupart des gens n’a qu’une lecture étriquée de l’Histoire. : je veux parler ici tout particulièrement des périodes de guerre, de génocide, d’invasion… de tous ces moments tragiques qui ont émaillé notre passé commun. Un peu à l’image de ce professeur espagnol de ma fille, qui, encore choqué