une clochette positive

J’ai flashé sur les vidéos Youtube de Pick Up Limes et je suis tombée notamment sur un conseil que j’ai décidé d’appliquer au quotidien : celui, tout simple, de se mettre un bracelet au poignet droit et de le faire passer au poignet gauche lorsqu’on a des pensées négatives sur soi.

Dans la mesure où je pratique le Reiki, je sais à quel point il est important d’être positif mais comme je suis très loin d’être parfaite (et mon fils le sait bien, qui, le traître, à ma question « est-ce que tu penses que ta mère est parfaite ? » m’a répondu « comme tout le monde, je le croyais quand j’étais bébé »), j’ai tendance, comme beaucoup de monde, à me juger et à me juger déficiente.

Je réagis en général plus vite pour réajuster le tir, c’est étrange, lorsque je juge mon prochain négativement, ce qui m’arrive surtout en voiture.
Parce que je ne sais pas pour vous, mais j’ai personnellement l’impression que l’atmosphère sur la route a viré au pugilat et à l’agressivité générale depuis quelques années et je réagis de façon assez volatile quand un conducteur se met à me coller au ras du coffre, dans une tentative flagrante d’intimidation, avant de se rabattre juste devant moi. Il m’est même arrivé, au moment de me faire doubler, de me faire en plus klaxonner pour me faire bien payer l’outrage de ne pas rouler au dessus de la vitesse de limitation ou d’oser m’arrêter au feu rouge.

Je ne peux, dans ces cas là, retenir un flot d’insultes modérées – « chauffard, andouillette, crétin dégénéré, abruti fini »- et je place illico un « béni sois-tu » juste derrière, sensé, je l’espère, protéger le chauffard de l’énergie musclée de mon énervement.
Mes enfants, à l’arrière, sont morts de rire et entonnent maintenant en duo et en chœur un « béni sois-tu, bien sûr » dès que quelqu’un me fait perdre mon sang-froid…

Mais pour revenir à moi, c’est décidé, je vais me valoriser et je me mets illico un bracelet.
Et pour plus de sûreté, j’y attache une clochette bien bruyante pour me souvenir de mes bonnes résolutions dès que je fais un pas.

L’avantage de la clochette, je m’en rends compte au dîner, c’est que je peux la secouer sous le nez de mon Cher et Tendre quand il est assailli par une vague récurrente de « réalisme » bien de chez lui. Oups, sorry…
Gling gling gling gling !

Du coup, ma fille de douze ans, éblouie par les perspectives, veut aussi un bracelet avec une clochette…

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