Et à propos de Monsieur Douillet, j’ai été plus que surprise et absolument heureuse de recevoir, suite à mon article sur sa personne, un petit mail de sa part m’encourageant à poursuivre dans la voie de l’écriture.
il faut croire qu’il y a toujours en la ménagère adulte et campagnardisée que je suis, l’âme de la midinette que je fus, qui collectionnait jadis les potins et les photos de l’acteur de Superman dans "Loïs et Clark".
Vous trouvez que mes goûts ont évolué ?
En tout cas, quand j’écris un petit article qui ne me met pas dans la position périlleuse de me prendre un pain dans la figure, je n’hésite pas à le communiquer à la personne concernée.
Ça doit me venir de la fois où j’ai écrit sur Éléonore Thuillier et qu’elle m’a laissé un petit commentaire en ligne alors que je ne l’en avais même pas informée.
J’ai dû faire des bonds de cabri ayant abusé du café toute la journée.
Et encore maintenant, à chaque fois que j’achète un livre du "Loup", je me sens toute émoustillée et dans la peau du lecteur à coup sûr privilégié.
En revanche, je n’aurais pas pris le risque de communiquer l’adresse de mon blog à mon ex-voisin banquier, le père du prodige au piano à qui nous avons sadiquement infligé une soirée de "danse des canards". Déjà qu’il a eu l’air effrayé par la suite, lorsqu’il a croisé le Jules dans l’ascenseur en serrant bien fort son gâteau contre lui, je n’aurais pas voulu en rajouter. La danse des canards, il faut dire, cela doit être traumatisant pour un mélomane et on ne sait jamais de quoi est capable un Français en manque quand il est confronté de trop près à de la pâtisserie.
Et je n’ai toujours pas proposé non plus ma sublissime recette du "Poulet Bourguignon" à l’expertise de mon ami Picard.
Mais allez savoir pourquoi, écrire à Monsieur Douillet, j’ai osé.
Et me voilà donc pourvue de son adresse privée.
Que je ne compte ni utiliser (même pas en cas de PV, déjà que je n’ai pas osé répondre, de crainte de trop déranger), ni partager.
Faisant preuve en cela de plus de courtoisie et de mesure que l’UMP…