Je suis très en retard sur mes publications.
En fait, ce qui me prend du temps, sur ce blog, ce n’est pas tant d’écrire (un truc que je dois avoir dans le sang) mais de me relire, de peaufiner, de « ciseler », de trouver une idée de photo, de prendre la photo,…
Et donc, en dépit du Jules qui râle que je n’écris pas assez de trucs drôles en ce moment, je vais quand même mettre en ligne ici, la suite de l’article déjà publié là.
Parce que ce qui me frappe un peu au sujet de l’affaire Megaupload, c’est qu’un pays fait arrêter un gus dans un autre pays, mettant la main au passage sur des tonnes de données parfaitement légales pour la plupart, appartenant aux ressortissants de tas d’autres contrées.
Au delà de toutes les justifications légales et économiques, il y a là un précédent d’intervention d’un pays sur le web qui me donne deux ou trois frissons.
D’autant que ça fait déjà un certain temps que la « american way of thinking » me donne un peu du fil à retordre sur le plan de la morale.
Cette « wonderful american way of thinking », qui fait dire à tout américain, souvent à travers ses films, qu’il est le « good guy ». Le bon gars. Le gentil cow-boy, n’en déplaise aux indiens.
Et que quand on est le bon, on a le droit de faire à peu près ce qu’on veut pour éradiquer le méchant.
L’aigle du copyright américain n’a pas l’air de plaisanter…