Philosophie de ménagère à propos de Mégaupload. Partie 1

Pour continuer un tout petit peu ce qui ne sera sûrement qu’une brève incursion dans le monde de la politique, et avant de vous parler d’un sujet autrement passionnant (mon chat), j’aimerais donner mon point de vue campagnard – hautement attendu –, sur… Megaupload.

Parce que je surfe pas mal sur le sujet depuis l’arrestation de son fondateur allemand (ach ! nicht gut !) et que je me suis donc fait ma petite opinion à moi.

Non sur la légalité ou la légitimité d’un tel site.
Megaupload, en offrant la possibilité de mettre en ligne des fichiers informatiques, permettait effectivement de stocker son matos à soi sans que quiconque puisse y retrouver à redire, mais aussi de télécharger des fichiers mis en commun, ce qui, via le téléchargement d’œuvre cinématographiques et le non paiement de droits d’auteur y afférant, aurait un peu énervé le cinéma US.
Et on n’énerve pas impunément un cinéma qui a inventé Rambo.

Megaupload

Ce qu’on peut voir actuellement sur le site Megaupload : ça fait peur et c’est sans doute fait exprès !

En travaux

Ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais avoir beaucoup de temps pour écrire : quand un technicien d’Edf passe pour couper l’électricité parce qu’on n’a officiellement aucun contrat chez eux – ni chez personne, du reste -, on se dit qu’il est temps d’arrêter de faire confiance au Jules sur le plan administratif et de

Le style de mes vêtements

Quand je suis montée au premier, ce matin, mon fils avait soigneusement éparpillé du papier toilette sur tout l’étage. Il a très certainement un avenir en art contemporain. Et au milieu, il y avait étalé une partie de mes dessins de mode. Du coup, j’en ai profité pour les photographier… On me demande souvent quel

J’pète la joie

(spéciale dédicace pour Célia)

Le Jules me faisait la remarque, récemment, que cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit d’article exclusivement drôle. Que mes sujets étaient depuis quelque temps un peu trop sérieux .

Et c’est vrai que les occasions d’une franche poilade, pour une mère au foyer campagnarde, sont somme toute assez rares. « Mouaahaah, j’ai attaché les nouilles Picard au fond de la poêle ! »
« Mouaaahhhaaaahhhh, j’ai mis de la boue partout sur le lino après mon tour dans les petits chemins du coin ! »
Non.

Les occasions de sourire, heureusement, sont plus nombreuses, comme hier où ma fille, s’inquiétant pour le sort de la biquette locale qu’on ne voit plus depuis un certain temps, se met à pleurer en forçant un peu le trait.
Et qu’un des moutons du pré d’à côté, croyant qu’elle s’adressait à lui, s’est mit à lui bêler énergiquement une réponse.

Vue des toits de Davron sous le soleil

Le soleil revient ! Une bonne raison de sourire !

Les mauvais managers français, part 1

Une fois n’étant pas coutume, je vais aujourd’hui me sortir la tête de ma campagne et de mes prises de tête familiales pour aborder un sujet qui nous touche tous de plus ou moins près : le diplôme et ce qu’on en fait au travail.

Une amie vient en effet de m’envoyer les références d’un livre écrit par Jean-Pierre Percy, qui s’appelle « Au secours, nos managers sont mauvais ! » et qui, si j’en crois son synopsis, explique entre autres à quel point notre façon d’évaluer un futur manager ad vitam æternam sur la base de son diplôme minerait notre management national.

Noooooooooooooooooon ?!?!

Cadre français

Fine allusion.

Les mauvais managers français, part 2

(spéciale dédicace pour Valéry)

Dans la partie 1, je concluais mon propos en remarquant que les prépas commerciales de province préparent plus volontiers aux écoles de provinces. Et à ce constat peut s’ajouter, du moins pour mon époque (voilà que je me sens tout soudain cacochyme), comme un léger soupçon de collusion.

Ma sœur, qui a suivi la même voie sensément royale que moi, m’avait raconté en effet, qu’un élève d’  « Ipetruc », dans le cadre d’un concours et avant la distribution des sujets d’histoire, s’était soudainement levé de son pupitre et avait clamé bien fort « je suis d’Ipetruc, le sujet sera « le blé » et je vous emmerde ». Et que de facto, le sujet fût bien sur le blé.
Il faut préciser au passage que les écoles privées parisiennes envoyaient volontiers leur élèves en province, pour que la copie du bon grain se détache assez nettement de celle de l’ivraie (pour rester dans le thème céréalier).
Et aussi, disaient certaines mauvaises langues, pour que les correcteurs qui ne faisaient parfois qu’un avec ceux qui avaient enseigné à la future belle plante de façon assez formatée, puissent la repérer et la noter généreusement, sans être taxés de népotisme. Ce que les envieux n’iraient pas imaginer…

Mais sans aller jusque là, il est évident pour tout le monde qu’il vaut mieux avoir fait une bonne prépa pour entrer dans une bonne école.

Cadre français

Sexy cadre.

Fille ingrate

Je viens d’avoir une autre des mes délicieuses conversations mère-fille hier et j’aimerais bien savoir comment les autres que moi gèrent sereinement, et même agréablement, leurs relations avec celle qui leur a donné le jour.
En effet, quand j’entends parler de filles de mon âge qui appellent leur maman trois fois par jour et par plaisir, je le confesse, ça me laisse un peu rêveuse.

Mère-fille

Admirez la mise en scène ! Les décors sont de Rogert Harth et les costumes de Donald Cardwell.

À vrai dire, c’était un peu mon cas jadis, et je me souviens encore des jérémiades, voire des apoplexies de mon père – plus attaché à ses sous qu’à sa progéniture –, quand il recevait ses notes de téléphone, du temps de mes études aux États-Unis. Mais c’était autrefois, avant la Grande Rupture de 1992 (et ouais, ça ne nous rajeunit pas) quand j’ai bêtement décidé, à l’âge de vingt deux ans, qu’il était temps pour moi de vivre ma vie. L’inconvénient d’une mère fusionnelle c’est qu’elle comprend mal votre souhait de grandir et le prend assez vite comme une trahison doublée d’un affront personnel.
Et le désavantage d’être née une année en zéro, c’est que tout le monde calcule votre âge beaucoup plus vite, sans vous laisser le temps de vous ajuster à la maturité qui s’impose et que vous n’avez – hélas – pas vraiment vue venir.

En 2012, j’arrête la volaille, peut-être le saumon et sans doute le homard.

Pour fêter le passage au nouvel an, la tradition c’est de prendre des bonnes – et parfois brèves – nouvelles résolutions.

Pour rajouter du piment, cette année, après que le Jules se soit galamment dépatouillé avec les deux homards (il m’a d’ailleurs chargée de faire passer le message auprès de certains de ses amis comme quoi il ne déchiquetait plus le crustacé avec les dents), nous avons fait chacun notre petite liste de souhaits que nous aimerions voir réalisés par l’autre.

Plutôt, en effet que d’attendre et m’étioler avant de bénéficier d’une improbable surprise, j’ai décidé de prendre le taureau par les co… rnes et de dire franchement ce qui me ferait plaisir. Les mecs se plaignent en effet suffisamment souvent de notre langage féminin composé de sous-entendus, faux-sens et autres contre-sens menant rapidement au fatidique « il faut qu’on parle », pour que je décide pour une fois de m’exprimer clairement.

Et là, j’ai eu une révélation : si mon homme ne sait pas me faire de surprises en dehors des quelques fois où il a sorti son briquet pour allumer une bougie, ce n’est pas faute de mauvaise volonté, ce serait plutôt faute d’imagination. L’avantage pour moi, c’est que cette déficience lui permet de me tenir la main en avion pendant que je me fais des films catastrophe.

Couscous

Recyclage de photo : un de mes probables derniers poulets.