7.8.9. Dans mon zodiac neuf…

A la recherche d’un peu de nature sauvage qui ne se mérite pas seulement en grimpant (voir 4.5.6. Monter sur le Fitz…), nous avons de choisi de réaliser depuis Ushuaïa une excursion qui nous permette d’approcher des pingouins.
Je sais qu’aux abords de l’Antarctique, je devrais dire "manchots" et non "pingouins" mais dire ‘"pingouins" c’est plus mignon, ça parle plus vite à l’imagination et vous avouerez qu’on ne voit pas beaucoup la différence (c’est pour ainsi dire caïman la même chose).
Il faut vous dire aussi que mon jules, un des fondateurs de lea-linux, et donc un amoureux du pingouin comme symbole du logiciel libre, se voit offrir très souvent des pingouins sous toutes ses formes par ma famille : pingouin tasse, pingouin coquetier, pingouin crayon, pingouin musical en peluche…
Mes parents ADORENT mon mari : ils n’en reviennent tellement pas que j’aie enfin trouvé preneur qu’ils le gavent de foie gras (du côté de mon père) et de whisky millésimé (du côté de ma mère) à chaque fois qu’ils le reçoivent chez eux.
C’est sûrement un peu leur façon de le convaincre de continuer à me supporter en lui faisant miroiter les à-côtés positifs.
Bref.

Nous avons donc décidé d’aller chatouiller le pingouin et pour ce faire, nous avons pris un mini bus de 15 personnes qui nous a tous emmenés (au bout de une heure quarante de route, dont une grosse heure de chemins en gravier) à l’estancia Harberton.

Le départ pour l’île des pingouins étant prévu en bateau, je pensais en arrivant que ce serait celui ci :

Île des pingouins

En fait, le nôtre se cachait derrière, le voilà :

Île des pingouins