« Je veux un amour qui vole »

Titre choisi en hommage à la chanson de Véronique Jannot (paroles et musique des incontournables Voulzy et Souchon), au son de laquelle j’ai écrit ce post.
Les amateurs – et je sais qu’ils sont nombreux ! – peuvent se faire une petite cure nostalgie ici :

http://www.youtube.com/watch?v=embdCXhTbM8

Ou mieux, l’écouter en lisant la suite !
Ambiance musicale et tout et tout : qui dira que je ne soigne pas mes quelques lecteurs aux petits oignons ?
(à noter au passage, que perso, c’est pas l’aviateur moustachu que j’aurais choisi)

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Iguazu ou la relativité

Je n’aime pas l’avion. Ça m’est venu d’un coup, avec l’âge adulte.
Avant, ma nature profondément feignante s’accommodait avec plaisir du fait de rester assise un nombre incalculable d’heures et de se faire servir (en plus, quand tu es petit, tu reçois plein de cadeaux !).
L’avion me berçait en bondissant de nuage en nuage et ça me donnait l’envie de piquer un petit roupillon entre le film et le plateau repas.
Le bonheur.

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Ha si j’étais un oiseau ! (réalisé sans trucage au parc des oiseaux, Iguaçu, Brésil)

Et les femmes d’expat, elles sont en vacances ?

En fait, le truc qui frappe à première vue, et sans doute à la seconde, c’est que les conditions des expatriés sont notablement privilégiées.
Nos maris le valent bien, qui s’échinent la colonne vertébrale au turbin. Ils le valent bien et pas seulement quand ils bossent chez l’Oréal. J’en connais.
Mais je conçois très bien que ça puisse agacer, surtout quand, de notre côté, nous n’avons pas l’air de bouger le petit doigt. Que nous avons parfois manucuré.
Alors qu’en est-il vraiment, au delà des apparences ?

Ambassade dans la rue Ortiz de Ocampo

Non, ce n’est pas ma maison, c’est juste une ambassade dans ma rue.

Les expats ne sont pas en vacances

Ma sœur me disait récemment : (j’ai prévenu ma sœur que j’allais la citer dans mon blog sans me censurer et comme elle ne m’a pas signé de décharge et qu’elle est plus grande que moi, c’est pas impossible qu’elle me cogne…) :
« Être expatrié, c’est comme être en vacances sauf que tu travailles la journée ».

(13/12/10 lire les commentaires pour le droit de réponse familial !)

Yacaranda

Le Yacaranda est un arbre à fleurs mauves typique de Buenos Aires.

« Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. »

me disait mon mari hier soir devant une picada (apéro argentin avec du fromage, du saucisson, des cahuètes, des olives… Bref, apéro).

Citer le grand Michel Audiard, c’est toujours un peu osé, mais il faut dire à la décharge de mon jules qu’il avait déjà un peu abusé du litre de bière qu’il essayait de me faire boire, à moi, sous le double prétexte fallacieux que j’avais passé une mauvaise journée et que je suis plus câline quand j’ai un coup dans le nez. Le sournois !

Quilmes

Attentionl’abusd’alcoolestdangereuxpourlasantéàconsommer… avecmodération.

Et pourquoi j’écrirais pas un livre?

Après tout, les signes ne trompent pas : déjà, j’ai toujours été une lectrice assidue, usant et abusant des livres pour crâner, m’évader, me cultiver, me rebeller ou me guider.

A quatre ans, je tournais les pages de mes Barbapapa en faisant semblant de lire, alors que finaude, j’avais en fait tout appris par cœur à force de rabâchages maternels (merci môman).

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J’aimerais bien être un mec.

Eux, au moins, ils n’ont pas l’air de se prendre la tête.
Je le vois déjà chez mon fils de 8 mois, baveux et heureux de vivre : il se chope les pieds, se tripote les couilles, essaie de me coincer les lolos et râle quand, dans l’ordre, son biberon, sa couche ou son câlin tardent.
Je vois bien que le petit enfoiré saurait très bien tenir son biberon tout seul (sa sœur, au même âge, elle le tenait très bien toute seule) mais qu’il ne voit pas pourquoi il se fatiguerait les muscles alors qu’une femme peut le faire pour lui.

Loup (c) Robert Dewar cc-by http://www.flickr.com/photos/fremlin/2384478345