La princesse, le prince et la sorcière débutante (introduction)

Il était une fois une aspirante auteur qui avait vu il y a quelques mois une vidéo d’une célèbre auteur expliquant les trames, les tours et les contours de l’inspiration, et, il y a peu, le mariage de Wiliiam et de Kate.

Épuisée par la beauté du royal mariage, à moins que ce ne soit par ses allers-retours entre sa chambre et le distributeur de boissons, notre aspirante auteur se sent l’envie irrésistible de piquer un petit roupillon…

Trois heures plus tard, elle a perdu son après-midi mais a rêvé de sa première historiette.

Elle trouve bien l’histoire un brin étrange et un poil coquine, mais ne voulant surtout pas vexer les muses (voir la vidéo sur la magie de l’inspiration), elle décide de la retranscrire dans son blog…

Royal wedding (c) by Gerard Stolk http://www.flickr.com/photos/gerardstolk/5669428834/

Royal !

Il aurait fallu être partie depuis un certain temps pour un voyage inter-galactique ou ne jamais aller chez le coiffeur pour ne pas savoir que Kate a récemment épousé William.
Je ne vous ferai donc pas l’affront de préciser les noms de famille.

En ce qui me concerne, j’ai passé devant l’écran, vendredi dernier, le même nombre d’heures qu’il y a à peu près trente ans devant Diana et Charles.
Je ne précise toujours pas les patronymes…

C’est à dire qu’à part quelques brèves pauses pour aller me chercher des madeleines au distributeur de l’appart hôtel pour mon petit dej (je suis de retour de l’étranger et la case appart hôtel est un classique du genre), me faire chauffer un bol de soupe (j’ai quand même pris le temps de mettre ma soupe dans un bol, tout n’est pas perdu !), retourner au distributeur me chercher un coca (je gagne, je joue) et évacuer le trop plein de liquides d’une façon que la décence et les bonnes mœurs m’interdisent de préciser (shocking !), je n’ai pas décollé mon attention de l’écran, de peur de perdre une bribe des inévaluables informations du tandem Bern (Stéphane) et Drucker (Marie, nièce de Michel)…

Horse Guards Parade 4 (c) by josullivan 59 http://www.flickr.com/photos/97373666@N00/4046605902/

Problèmes d’estomac. Part 2.

Halàlà, être une ex-expatriée qui a peur de l’avion, au delà du simple paradoxe, mesdames zet messieurs, ça n’a pas été évident.
Non, ça n’a pas été évident et Peugeot (la louable, honorable et tout et tout société qui emploie mon si patient mari), en plus d’accepter de nous offrir le vol AirFrance en direct depuis Paris, aurait dû allouer à mon tendre époux une prime spéciale « épouse hystérique ».

Bilbo el pilotoso (c) by Contando Estrelas http://www.flickr.com/photos/elentir/3727236130/

Heureusement, il y a eu des compensations…

Problèmes d’estomac. Part 1.

J’ai bien l’impression que mon inspiration est inversement proportionnelle à la quantité de nourriture offerte à la consommation de mon estomac.
Depuis trois semaines que je suis rentrée chez mes parents, je me complais – et ne me plains pas ! – dans les petits plats de ma môman.
Conséquence, toute mon énergie physique et mentale se concentre sur une satisfaisante digestion et je cherche en vain en moi le début du commencement d’un articlounet.
Et pourtant, je pourrais vous en raconter des choses ! Sur le voyage, l’arrivée, les multiples différences entre l’Argentine et la France, mes impressions à chaud sur l’état du pays (très attendues en haut lieu, j’en suis sûre !)…
Ce sera pour plus tard.
En attendant, je vous propose un autre article publié dans le Buena Onda.

Et je vais vous parler une petite fois de plus de mon ami l’avion.
Au passage, pour les amateurs du sujet (je suis sûre qu’il y en a !) qui auraient lu ma brève sur le vol Calafate-Ushuaïa, je tiens à préciser que le personnel d’Air France, pour la première fois, nous a bien confié un gilet de sauvetage taille enfant lors du dernier vol.

Avion iznad jezera Bubanj (c) by Aleksandar Urosevic http://www.flickr.com/photos/urke/302944906/

L’art ménager. Part 2.

Grâce à l’éducation de ma mère « touche pas à la spatule, finis plutôt tes maths », j’ai eu de sacrés cours de rattrapage pour ne pas fournir exclusivement du cassoulet en boîte sauce raviolis à chaque repas de ma petite famille.
Je tiens au passage à remercier Findus surgelés de m’avoir permis de traverser ma période étudiante sans mourir de faim. Heureusement y avait Findus ! Spéciale dédicace.

Et comme ce n’est pas mon mari qui sauve la cause commune avec son célébrissime plat drague « les magrets aux oreillons d’abricots » (magrets brûlés, oreillons tout frais sortis de la conserve, faisons plutôt des pâtes…), j’ai sacrément investi dans le livre de cuisine.

Cookware (c) by poetas http://www.flickr.com/photos/poetas/4440065100/

L’art ménager. Part 1.

Comme je suis toujours en période de réadaptation à la France, en attendant de me remettre du décalage horaire et gastronomique, je me propose de vous poster des articles que j’ai publiés dans le magazine Buena Onda.
Je vous promets de bientôt vous relater quelques anecdotes sur mon atterrissage au pays…

Bref, je vais vous parler dans ce billet ci de l’art ménager.

La complainte du progrès (c) by l'ImaGiraphe http://www.flickr.com/photos/limagiraphe/4642104326/

Parking pour chiens

Depuis deux semaines, je suis en plein déménagement franco-argentin : et c’est du boulot ! En attendant de reprendre le fil de ce blog, je vous mets donc une petite photo… Pour accrocher les laisses à la sortie d’un resto de Buenos Aires. Le chien fait un peu peur, mais l’idée est intéressante, non ?

Rosario c’est pas bo

Certes, les collègues Argentins de mon mari lui ont pourtant expliqué qu’il ne fallait pas juger l’architecture du pays à la seule aune de l’œil européen.
L’œil européen serait par trop habitué, paraît-il, à l’élégance des châteaux de la Loire (pour moi) ou à la beauté du postérieur d’un percheron de labour (pour mon cher et tendre) pour pouvoir évaluer sereinement les créations locales.

Certes la stricte éducation de ma môman aurait dû m’apprendre à ne pas asséner mes opinions, par définition subjectives, comme autant de vérités objectives.
Certes.

Je vous mets donc quelques photos comme preuve de ma bonne foi et mon éventuel bon goût.
Rosario, vous en conviendrez peut-être avec moi, c’est quand même pas super beau.

Rosario