En 2012, j’arrête la volaille, peut-être le saumon et sans doute le homard.

Pour fêter le passage au nouvel an, la tradition c’est de prendre des bonnes – et parfois brèves – nouvelles résolutions.

Pour rajouter du piment, cette année, après que le Jules se soit galamment dépatouillé avec les deux homards (il m’a d’ailleurs chargée de faire passer le message auprès de certains de ses amis comme quoi il ne déchiquetait plus le crustacé avec les dents), nous avons fait chacun notre petite liste de souhaits que nous aimerions voir réalisés par l’autre.

Plutôt, en effet que d’attendre et m’étioler avant de bénéficier d’une improbable surprise, j’ai décidé de prendre le taureau par les co… rnes et de dire franchement ce qui me ferait plaisir. Les mecs se plaignent en effet suffisamment souvent de notre langage féminin composé de sous-entendus, faux-sens et autres contre-sens menant rapidement au fatidique « il faut qu’on parle », pour que je décide pour une fois de m’exprimer clairement.

Et là, j’ai eu une révélation : si mon homme ne sait pas me faire de surprises en dehors des quelques fois où il a sorti son briquet pour allumer une bougie, ce n’est pas faute de mauvaise volonté, ce serait plutôt faute d’imagination. L’avantage pour moi, c’est que cette déficience lui permet de me tenir la main en avion pendant que je me fais des films catastrophe.

Couscous

Recyclage de photo : un de mes probables derniers poulets.

Couscous express de Noël

Et dans la série de cette semaine, sur les nourritures de l’âme et du corps, intitulée affectueusement « bouffe et spiritualité », aujourd’hui, je vais vous parler de ma recette de fête, en tout cas pour mes enfants : une version simplifiée de couscous.
À vrai dire, pour ma fille, manger du couscous se résume surtout à manger la semoule et ce midi, avec le Jules qui lui a inopportunément expliqué que la semoule, c’était du blé concassé, elle a carrément boudé son assiette. Mon aînée est très pointilleuse quand il s’agit d’éviter d’avaler du légume, et le blé, ça a dû lui évoquer la nature hostile. Il va falloir qu’on la joue serré le jour où elle nous demande la composition de la baguette…

Pour cette recette, je me base sur le tajine trouvé dans « Mon cours de cuisine ! Les basiques légumes », une série de livres dont j’ai sûrement déjà parlé, parce qu’avec ses images et ses étapes, j’ai expérimenté qu’il était impossible, même pour moi, de rater quoi que ce soit.
Ne vous attendez pas, ceci dit, en mangeant ce plat, à vous sentir transporté magiquement dans une tente berbère au beau milieu du désert (un de mes rêves, surtout par les temps climatiques qui courent), mais juste à manger un plat qui concurrence assez bien le Garbit tout en vous permettant de manger du légume frais.
Ce n’est pas compliqué, mais il vaut mieux s’y prendre deux heures à l’avance.
La veille, c’est bien aussi…

Couscous

La prochaine fois, j’essuie la table et l’assiette avant de prendre la photo !

Manger en France, prier avec précautions et aimer sans modération

En cette semaine d’après Noël et avant de repartir pour le divin duo « champagne – foie gras », il me semble que c’est la période idéale pour aborder un sujet qui soit à la fois gastronomique et spirituel : le livre best-seller de Madame Elizabeth Gilbert.

Et franchement, je l’ai trouvé excellent : il est très drôle, plein d’auto-dérision et beaucoup plus profond que ne le laisse croire la superproduction avec Julia Roberts.

Mais.
Parce qu’en général, après la pléthore de compliments, c’est là qu’arrive le fatidique « mais ».

Eat, pray, love

Mon pédiatre et la finance

Avertissement préalable autant que nécessaire : je me rends compte que cela fait un certain temps que je me plains à longueur de lignes, de la difficulté d’élever des enfants. Mon propos est bien évidemment de mettre en avant les difficultés du boulot de parent, difficultés que je n’avais jamais envisagées aussi grandes avant d’être plongée, sans réelle sommation ni formation, dans le grand bain. À moins qu’on ne considère comme formation, les deux minutes que prend la sage femme à la maternité pour vous expliquer comment on colle une couche. Mais je tiens à préciser toutefois, que, comme la possible écrasante majorité de mes concitoyens, je suis bien évidemment convaincue de ce que mes rejetons sont les futures treizièmes et quatorzièmes merveilles du monde, respectivement. En tout cas, avec leur coopération plus ou moins active, je m’y emploie…

Et après quelques déboires à notre arrivée sur Poissy avec un binôme de pédiatres qui a refusé, en dépit de son serment d’Hippocrate, de prendre en urgence mon bébé en consultation sous prétexte que nous étions des nouveaux patients (le fait que nous débarquions d’Argentine et disposés à devenir des patients fidèles et reconnaissants n’a rien changé à l’équation mercantile), nous avons finalement trouvé un adorable pédiatre près de chez nous.
Homéopathe et prescrivant des suppositoires aux huiles essentielles.
« Ah ouaiiiiiiiiiiiis » dit mon fils de vingt mois quand il voit le petit missile à l’eucalyptus, et ça laisse le Jules assez perplexe.

Homéopathie

Heureuse maman d’une princesse magique et d’un viking malicieux.

Música de Argentina

Quand je vivais en Argentine, une grande partie des expatriés français prenait des leçons de tango. En ce qui me concerne, après l’inévitable cours de danse en milonga, j’ai assez vite mis de côté cette danse latino-américaine que je trouvais pour tout dire assez maniérée : petit pas par-ci, lever de jambe par-là, air sérieux et

Le poulet bourguignon

J’adore préparer des plats mijotés (une fois qu’on a épluché deux ou trois trucs, on ajoute de quoi donner du goût et ça se cuisine tout seul), mais comme j’ai arrêté le bœuf, je dois me rabattre sur le poulet.

Je vous donne donc ici ma dernière recette de cuisine : le poulet bourguignon.
Puisqu’elle est essentiellement à base d’ingrédients Picard, je pense que je vais la leur envoyer : je crois que s’ils décident de la publier, je pourrais gagner un bon d’achat.
Ma vie est décidément une suite de défis palpitants.

Casserole

Comme je n’ai pas eu le réflexe de prendre le plat en photo, voilà au moins une image de l’outil nécessaire à sa réalisation.

Sapin en carton

Déjà une semaine que je vous ai présenté le sapin en carton sans vous mettre le tuto en ligne : j’ai pris du retard !

Sapin de noël en carton

Il faut dire à ma décharge que depuis quinze jours, tous les habitants de la maison sont terrassés à tour de rôle par un virus super facétieux, moitié angine moitié gastro, avec un loto rigolo pour le symptôme qui vous fera guiliguili dans l’heure qui suit.
Comme aurait pu le dire la pub pour un esquimau : vas tu bientôt gargouiller du bidou ou déglutir autour d’un caillou ? Du suspense ! Du rebondissement ! De l’aventure !

Il faut dire aussi que le Jules a mis l’ordinateur en rade ce week-end. Il ne faut pas croire qu’un informaticien à domicile vous assure d’avoir du matos en bon état à sa casa…
Déjà que le mien revendique avec énergie sa formation d’ingénieur généraliste en dépit d’une enfance à la « Mozart » (ne lésinons pas sur la flatterie, c’est lui qui paye les raviolis) à programmer son « TO7 » à la main pour pouvoir jouer dessus, et d’une vie passée par la suite à travailler dans le domaine informatique… mais là n’est pas le problème !
Qui est qu’un geek cherchera toujours à améliorer son outil et à lui faire faire autre chose que ce qui était prévu pour lui. Je crois que le mien doit essayer en ce moment de lui faire repasser des chemises : il s’est peut-être enfin résigné au fait que le col sans faux pli ne viendrait pas de moi.

Bref, pour le tuto, c’est par ici…

Albert Uderzo et mon grand-père

Apparemment, chacun et tout le monde a ses raisons de trouver sa propre famille insupportable.

En Argentine, dans la communauté expatriée, la statistique ne me paraissait pas étonnante : mettre quatorze mille kilomètres entre la mère patrie et soi, c’est encore la façon la plus sûre, la plus déterminée et la plus visible de garder ses « proches » à distance.
Mais mes amis français en France ont, semble t-il, dans leur immense totalité, le même fardeau familial à se colleter. À deux ou trois nuances près.

À croire qu’il n’y ait dans ce bas monde que Vanessa Paradis, si j’en crois mes souvenirs de ses interviews, pour s’estimer heureux de sa parentèle.
Et à en juger d’après le mari que Madame Depp s’est dégotté, il y en a vraiment que le karma favorise…

Famille playmo

Famille traditionnelle française, avec son quota d’Argentins (ceux qui ont du soleil et sont plus bronzés), de pilotes d’avion (je les adoooooore, surtout quand je leur dis au-revoir) et de sorcières des mers (au fond à gauche). Ceci est définitivement un blog à petit budget.