¡que suerte tenerte! *

* quelle chance de t’avoir !

C’est une chanson qui me colle un sourire dès qu’elle passe à la radio, ici, en Espagne.
Et du coup, j’ai eu envie de la partager avec vous : clic, clic, cliquez par là…

Et je vous mets en dessous (au cas où !), la traduction des paroles, hyper positives :
(spéciale dédicace à « l’hombre » qui partage ma vie !)

« Quand je me sens bien,
Rien ne colle à la poêle,
Et la tortilla en sort toute ronde et parfaite.
Le froid est une excuse pour te câliner encore plus
Et si la maison n’est pas propre, allons à l’hôtel !

je nous souhaite de décoller

Il y a ce verbe en anglais, qui, à mon avis, n’a pas d’équivalent dans notre langue…

« To soar ».

Et ce mot comprend, dans ses quatre lettres toutes simples, à la fois le bonheur de voler, la sensation de planer très loin au dessus des soucis, grands et petits, et l’exaltation de se sentir vivant.

To soar ! Décoller au plus haut en sentant frémir la force de ses ailes.

Moment de grâce qui m’arrive à moi quand j’écoute une musique particulièrement prenante ou quand j’ai le sentiment d’avoir enfin réalisé quelque chose qui en vaut la peine.

Et c’est souvent quand on a traversé un épais brouillard de peur et de doute que cette aube claire et dorée se fait la plus intense.

C’est, j’imagine, ce que doit ressentir l’alpiniste au terme de son ascension.

Manger en France, prier avec précautions et aimer sans modération

En cette semaine d’après Noël et avant de repartir pour le divin duo « champagne – foie gras », il me semble que c’est la période idéale pour aborder un sujet qui soit à la fois gastronomique et spirituel : le livre best-seller de Madame Elizabeth Gilbert.

Et franchement, je l’ai trouvé excellent : il est très drôle, plein d’auto-dérision et beaucoup plus profond que ne le laisse croire la superproduction avec Julia Roberts.

Mais.
Parce qu’en général, après la pléthore de compliments, c’est là qu’arrive le fatidique « mais ».

Eat, pray, love

Je ne crois pas au Père Noël mais…

Je crois à un Créateur bienveillant, à la magie, aux anges et aux étoiles.

Ouaaaaaaais, je sais, ça fait un peu niais-niais, dit comme ça.

Et pourtant je suis née comme vous, en France, pays de Descartes et du Reblochon et j’ai été élevée dans la plus stricte laïcité républicaine en ânonnant docilement mes grâces à l’Esprit de la Révolution : Liberté, Égalité, Fraternité, Sécurité, Congés Payés, Retraite Dorée.

Red Stars (c) by Trevor D. http://www.flickr.com/photos/pixelcore/78400046/
. Deux parents dans le médical, déjà, ça pousse pas à la fantaisie cosmique, c’est moi qui vous le dis.

Quand j’ai dit, vers mes quinze ans, à mon papa docteur que la médecine moderne devrait un plus plus considérer son client, pardon, je voulais dire – bien entendu -, son patient dans son ensemble, mental inclus et non le considérer de l’œil supérieur du vivisecteur s’apprêtant à disséquer une grenouille, il m’a regardée en se demandant comment j’avais pu sortir de ses couilles.

Il était une foi

Mon mec (un geek incurable !) vient de me faire découvrir un site très sympa qui adore les graphiques humoristiques : I love charts, le bien nommé.

Et je vous mets ici, juste après, celui sur la définition de chaque couple avec l’Amour en abscisse et le Sexe en ordonnées.
Dixit mon geekounet, on se retrouverait plutôt dans la zone "Amour platonique, sauf après un verre".
Si vous voulez mon avis, les hommes sont des éternels insatisfaits de la Chose.
Et j’aimerais bien que mon jules arrête d’essayer de me saouler à la bière au moindre prétexte venu…

Relationships, a guide (c) http://www.smbc-comics.com

Mais tel n’est pas mon propos, et le graphe qui m’intéresse tout particulièrement est celui qui relie la foi et la science. Comme quoi la foi vacillerait à mesure que croît l’éducation scientifique.

Reiki

J’ai été formée au Reiki en Argentine et j’ai envie de vous en parler un petit peu.

Avant de commencer, une précaution d’usage s’impose : il faut savoir (dixit mon maître en Reiki) que 99% de ce que l’on peut trouver à lire sur le sujet sont au choix des idioties ou des escroqueries.

Je laisse donc à votre sagacité le soin de décider si cette modeste parution appartient aux 99% des inepties ou au petit 1% des écrits intéressants…

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Je ne suis pas très catholique

Mais je l’ai été.
Et pas qu’un peu.
Vers 7 ans, à l’âge sensément de raison, celui où les petites filles rêvent d’être coiffeuses, moi je rêvais d’être un martyre chrétien bouffé par un lion.

Lion, Smudge 9000 (cc) http://www.flickr.com/photos/smudge9000/457797855/

Je rêvais aussi d’être coiffeuse, avouons le.
Mais mon ingrate de sœur, sur laquelle j’avais testé mon talent en herbe, n’a pas été aussi convaincue que moi par ma précoce vocation.
Je lui avais pourtant concocté une coiffure d’avant garde qu’elle est allée le plus rapidement possible saccager chez un coiffeur moins créatif que moi.
Me restaient donc l’arène et les fauves.
Adieu Carita, bonjour Blandine.

Je crois pas au Père Noël

Et mes enfants non plus…
Et c’est parti pour mon premier article VRAIMENT POLÉMIQUE.
A côté du Père Noël, les débats sur la chasse, la corrida ou l’occupation du Tibet, c’est de la roupie de pioupiou.

Papa Noël

A toutes fins utiles, et afin d’éviter les menaces de mort en direct via les commentaires (songeons aux âmes sensibles et à mes enfants !), j’inaugure avec ce post ma toute nouvelle adresse internet.
Elle est là, à droite (page contact) –>